Recréer du lien social et intergénérationel avec l’Accorderie en Nord-Isère
Recréer du lien social et intergénérationel avec l’Accorderie en Nord-Isère

Plusieurs actions intéressantes ont été mises en place et qui ont permis de toucher des jeunes et ensuite entraîner leur participation à l’Accorderie, notamment une présentation de l’Accorderie dans un lycée a débouché sur le souhait d’un jeune de réaliser son stage à l’Accorderie en 2019
Étapes clés :
En 2015, l’Accorderie ouvre ses portes et très vite, le groupe initial constitue en plus des instances de pilotage (conseil d’administration et conseil d’Accorderie), un groupe “Mélange des mondes”, pour favoriser l’intergénérationnel et la rencontre des personnes en milieu rural. Ce groupe donne naissance à deux projets phares : le premier, l’Accorderie Nomade vise l’achat d’un camion pour faire de l’itinérance dans les campagnes du territoire pour rejoindre les personnes isolées de tous âges et de tous milieux, et avec l’appui de partenaires de permettre aux personnes de se rencontrer et échanger des services. Le second, le projet “Chemins Contés” vise le recueil de témoignages de personnes âgées isolées par des jeunes, favorisant la rencontre et le partage autour de récits de vie, donnant lieu ensuite à un livre et une exposition qui sera itinérante via l’Accorderie ambulante.
Moyens financiers et humains
Une animatrice à temps partiel à l’Accorderie en contrat aidé à 24h/semaine
Le développement de ces projets et du partenariat avec les acteurs locaux ainsi que l’organisation de permanences délocalisées implique une participation en temps importante des accordeurs (non monétarisé mais valorisé via les chèque-temps)
Le projet Accorderie nomade est de 19 000€, dont 10 000 € pour l’achat, la customisation et l’aménagement du minibus.
Le projet a bénéficié d’un co-financement de la CAF à hauteur de 5700 €, et de financements de la Fondation de France (9500€) et de la Fondation ag2r la Mondiale (1900€).
- Organiser des ateliers qui répondent aux envies et besoins des jeunes (bricolage, réparation de matériel…)
- Organiser des temps de rencontres et d’échanges sur des horaires appropriés
- Toucher les jeunes via leurs parents qui sont Accordeurs.
Points de vigilance
- Il semble que toucher les jeunes ait été plus facile quand l’animatrice salariée initiale qui était une jeune femme de moins de 30 ans : cela a véhiculé une autre image, cela a fait connaître l’accorderie via le réseau de connaissances de l’animatrice
- • un lycéen effectue son stage de BTS Développement territorial à l’accorderie
- • un jeune couple de réfugiés souhaite s’investir au jardin partagé de l’Accorderie
- • L’accorderie a engagé la démarche pour accueillir un jeune volontaire en service civique
créée le 01.08.2019 à 09:59, mise à jour le 08.07.2021 à 10:39.
Vivre et habiter autrement la ruralité ADRETS AJITeR
Vivre et habiter autrement la ruralité ADRETS AJITeR
créée le 17.09.2020 à 09:35, mise à jour le 16.03.2021 à 14:09.
"Accompagner par la culture les jeunes adultes et leurs initiatives en territoires ruraux"
"Accompagner par la culture les jeunes adultes et leurs initiatives en territoires ruraux"
Description: Cette enquête a été déployée avec l'objectif de mieux appréhender la façon dont les structures culturelles et artistiques accompagnent les parcours des jeunes adultes dans les territoires ruraux. Il s'agissait aussi de préciser les freins rencontrés, les pratiques créatives peu ou pas identifiées, les besoins, les méthodologies adoptées et les leviers mobilisés, ainsi que leurs politiques afférentes.
Ce processus s'est nourri des travaux réalisés pendant la première phase du projet, qui ont permis de dégager les premiers repères de situation et d’engager des réflexions au sujet de la caractérisation par les acteur∙rice∙s culturel∙le∙s des leviers d’accompagnements des parcours de jeunes adultes (cf. livret de connaissance et d’analyses).
Quatre types de parcours ont ainsi été définis, et dont les modalités d'accompagnement ont été observées :
- les parcours artistiques et culturels (parcours de spectateur∙rice∙s, de pratiques en amateur) ;
- les parcours professionnels (formation, consolidation des compétences, accès à l’emploi…) ;
- les parcours d’entreprendre (accompagnement des jeunes adultes dans le montage de projets et d‘initiatives) ;
- les parcours d’engagements (associatifs, bénévoles, démocratiques, citoyens…).
L'enquête "Accompagner par la culture les jeunes adultes et leurs initiatives en territoires ruraux", c'est :
- Un questionnaire en ligne de 160 questions quantitatives et qualitatives élaboré collectivement dans le cadre du comité de pilotage d’AJITER par la culture !
- 48 structures à dominante artistique et culturelle implantées en territoire rural, qui ont répondu au questionnaire en ligne - dont 10 en autonomie et 38 dans le cadre d’entretiens semi-directifs d’une durée de 1h30 à 2h30
- Des principes d'observation participative et partagée tels que définie par la FEDELIMA
- Une articulation avec les données récoltées dans le cadre d’une enquête nationale sur les associations culturelles employeuses, qui nous a permis de disposer d’un panel de répondant∙e∙s représentatif pour corroborer ou de préciser les données issues des 48 structures répondantes de l’enquête AJITeR.
Accéder à la publication et télécharger ici
Site internet : http://www.ajiterculture.org/articles--actus/publication-lenquete
Contact :Grégoire Pateau et Hyacinthe Chataigné, Patricia Coler, Sébastien Cornu, Laure Hubert-Rodier, Priscilla Martin et Réjane Sourisseau
créée le 19.05.2021 à 17:09, mise à jour le 19.05.2021 à 17:09.
"Chez Jeanne", un café-épicerie collectivement réinventé
"Chez Jeanne", un café-épicerie collectivement réinventé
Un geste politique fort de la part du maire de Saint-Martin-de-la-Cluze est à l’origine de la reprise de seul commerce du village. La commune dépose l’annonce sur de multiples plateformes afin de trouver rapidement repreneur. Neuf jeunes, dont trois couples habitaient déjà en colocation dans une bâtisse du village, en faisant la navette pour leurs emplois respectifs à Grenoble principalement, proposent une réponse à l’appel. Ils comptent ainsi amorcer un changement dans leurs vies en s’ancrant fortement dans le territoire, au plus proche de leurs valeurs. Après des présentations convaincantes de leur projet et des désistements d’autres concurrents face à l’ampleur de la tâche, ils sont choisis. Ils se constituent en SCIC. Le maire met aussi la main à la pâte en réparant le circuit électrique du bâtiment, et le café épicerie ouvre quelques mois après. Depuis, ils n’ont eu de cesse de s’ouvrir à des producteurs locaux et biologiques, tout en maintenant les produits « classiques » de première nécessité. Ils ont constitué une association depuis 2018, dans laquelle les habitants s’impliquent, visant à organiser tous les événements, qui sont variés et nombreux, allant du concert aux après-midi de jeux pour les enfants.
2. Étapes clés :
- 31 juillet 2016 : les gérants du café partent à la retraite, la commune recherche des repreneurs.
- Août 2016 : le collectif de neuf jeunes habitants de Saint-Martin-de-la-Cluze est retenu.
- Mi-octobre 2016 : après s’être constitués en SCIC, ils réouvrent « Chez Jeanne ».
- Depuis, « Chez Jeanne » est devenu un lieu de vie central, qui draine une population très mélangée, de Saint-Martin-de-la-Cluze et d’ailleurs.
3. Moyens financiers et humains
Le soutien des commerces étant une ligne politique importante, la municipalité adaptera leur loyer à l'évolution du chiffre d'affaires de la société coopérative, assumant elle-même une partie des charges et des investissements.
Au démarrage, Manu et Gwenaëlle se sont dégagés de leurs activités professionnelles pour assurer la permanence à l’épicerie et au bar. Titia, qui cuisine pour le restaurant, est également salariée de la SCIC. La SCIC leur a versé leurs premiers salaires en janvier 2017. Les six autres sociétaires interviennent bénévolement, gèrent les stocks, l'informatisation de la boutique. Gwenaëlle a cédé son poste à l'épicerie à un autre du groupe quelques mois plus tard, pour débuter une activité de maraîchage avec un autre membre du groupe au printemps 2017, afin de fournir en direct l'épicerie.
Le soutien de la commune et l’enthousiasme des habitants et anciens repreneurs a été un levier important à la reprise de « Chez Jeanne ». Le projet a d’ailleurs été largement médiatisé. Le modèle proposé par la coopérative, tranchant résolument avec le précédent, permet aussi de soulager les sociétaires en leur permettant de jongler, tout du moins au début, avec une autre activité professionnelle.
Le café épicerie a su réunir de nombreuses forces vives locales : l'ancien boulanger du village, Pascal, a remis pour l'occasion la main à la pâte et transmet ses secrets de cuisine. La société de chasse de Saint-Martin, le festival associatif Piano en Trièves, le club de rugby du canton, le club littéraire d'une commune voisine, l'association de loisir du troisième âge ont pris leurs quartiers au bar-restaurant et y tiennent leurs réunions.
2. Points de vigilance :
Une fois la surprise de la candidature passée et les quelques réticences face à ce groupe, trop nombreux pour les uns, trop « alternatif » pour les autres, il semble que tout le monde soit à leurs côtés. À eux désormais de trouver leur point d’équilibre, financier, professionnel et personnel.
créée le 09.02.2021 à 09:54, mise à jour le 08.07.2021 à 10:40.
1987 : Les jeunes de la campagne | Archive INA
1987 : Les jeunes de la campagne | Archive INA
créée le 12.01.2021 à 15:33, mise à jour le 16.03.2021 à 14:09.
A Morlaix, un lieu pour expérimenter, de créer et de valoriser des initiatives des 18-30 ans
A Morlaix, un lieu pour expérimenter, de créer et de valoriser des initiatives des 18-30 ans

• Du matériel informatique, de bricolage, image et son, pédagogique...
• Des temps d’ateliers, d’échanges, de retours d’expériences...
• De la mise en réseau avec les acteurs locaux (associations, collectivités, autres jeunes) ;
• Du conseil et accompagnement à la création d’association et au montage de projets ;
• De l’information sur les dispositifs d’aide aux initiatives collectives de jeunes (accès aux droits, bourse
communautaire, mobilité internationale...) ;
• Un centre de ressources documentaires.
. Un lieu géré au quotidien par des jeunes avec le soutien d'association locales
Le 2D espace libre est ouvert et évolutif... à chacun d’y mettre sa patte !
Un espace libre pour les jeunes
Depuis le printemps 2019, c’est dans un ancien Dojo de 300 m2 que se développe le projet, et c’est collectivement et avec des matériaux de récupération qu’il est aménagé : chantiers d’insertion de l’ULAMIR, installation informatique par l’association de réemploi GOUPIL, participationde jeunes bénévoles, chantiers participatifs... Aujourd’hui, une partie du 2D accueille ponctuellement ou durablement les bureaux d’associations qui louent ou troquent un espace (PAEJ/SESAM, RESAM, Les Petits Débrouillards, Le Repair...).
L’espace libre est mis à disposition des jeunes, et c’est à eux d’en imaginer la gestion, le contenu, les projets...
Qu’elles et ils aient besoin d’outils ou d’espace pour bricoler, d’un endroit confort pour rêver ou échanger sur un projet, de ressources pour avancer et réfléchir sur une idée ou d'un lieu au sec... Le 2D leur offre toutes ces possibilités. Qu’ils soient lycéen·es, étudiant·es, actif·ves, en formation professionnelle, volontaires en service civique, sans emploi... agissant en groupe ou individuellement, le 2D est pour tou·tes un lieu collectif de ressources et de création.
Le lieu est un terreau pour l'imaginaire. Il rend possible les rêves, les discussions. Il permet les conflits, les points de vue différents.
Pour lancer la dynamique, des associations de jeunes accompagnent ce projet :
• Le Repair, association de jeunes pour la mise en place d’une ressourcerie de matériaux. Par leur expérience en aménagement et gestion de lieu collaboratifs, les membres de l’association accompagnent la démarche de construction collective.
• Un jeune graphiste, membre du collectif d’artistes « La Mauvaise Graine » rend compte visuellement de la démarche (vidéos, photos, charte graphique...)
L’accent est mis sur la démarche de co-construction du projet avec les jeunes. Il s’agit d’expérimenter une nouvelle forme de gouvernance qui émane des besoins exprimés par les jeunes
- Et pour ne pas oublier les jeunes en milieu rural, un « lieu mobile » sera lancé en 2020 pour aller à leur rencontre.
Contacts:
2D : 2dmorlaix@gmail.com
RESAM: coordination@resam.net
créée le 27.05.2020 à 11:07, mise à jour le 08.07.2021 à 10:40.
A'Venir, service itinérant d'accompagnement des jeunes ni en emploi, ni en formation, ni scolarisé.e, ni accompagné.e
A'Venir, service itinérant d'accompagnement des jeunes ni en emploi, ni en formation, ni scolarisé.e, ni accompagné.e

La deuxième partie est la mobilisation aux travers d’ateliers diverses : ateliers confiance en soi de 4 semaines, atelier bois, atelier du digital, bénévolat, balisage de sentiers pédestres, musique, sport, atelier vidéo, code de la route. L’innovation de ce dispositif, le Truck mais aussi le fait que le jeune ait le choix des ateliers, cela permettant de travailler au plus près de ses besoins.
Étapes clés :
La Maison de l'Emploi du Pays Voironnais a souhaité apporter une réponse en AAP PIC Etat et Département émis en juin 2019,
L'AAP PIC du Ministère du Travail portait principalement sur deux conditions pour :
- public invisible NEET ans la catégorie 16-29 ans, éloignés de la formation et de l'emploi
- un travail fort en partenariat sur le territoire
Un temps de montage court car à déposer avec le 2 Août. La réponse positive est arrivée en janvier 2019 pour un démarrage effectif en mars 2019 (alors que le projet a débuté en septembre 2019). Le projet est prévu pour une réalisation sur 2 ans jusqu'en septembre 2021.
- En janvier 2020, les premières itinérances ont démarré sur 3 communes : St-Laurent du Pont, Charavines et St-Geoire en Valdaine.
En juin 2019 : La Maison de l'Emploi a mobilisé les partenaires sur le Pays Voironnais à partir d'un réseau de partenariat déjà existant et dense sur le Pays Voironnais.
En juillet 2019 : Quatre rencontres partenariales ont eu lieu en un mois avec les partenaires suivants : CODASE, Maison de l'Emploi, E2C, Groupe Adéquation, NJDLS, Lycées, Centres sociaux, MJC, CIAS, Relai Ozanam, Greta.
Pour la construction du dispositif, des groupes de travail ont émergé pour répondre aux deux questions "comment va-t-on repérer ces publics" et "comment aller vers la mobilisation de ces publics" : 2 parties dans le projet : Repérage et Mobilisation
Repérage :
- Le Truck-info : bus itinérant, c'est spécifiquement faire de "l'aller vers" les jeunes. Dans le Truck présence d’une conseillère mission locale et d’une éducatrice spécialisée du CODASE. Il circule pour informer les jeunes, on les invite à un café info toutes les 2 semaines avec une sophrologue. Le café info permet de présenter les ateliers de remobilisation. Durant le Café info, nous aussi on se présente dans notre parcours de vie, nous aussi en tant qu’intervenant on a pu vivre une remise en question, des moments de doute... "rien n'est figé dans un parcours de vie ni professionnel"....
- La Cartographie des lieux, des structures qui sont ressources sur le territoire pour les jeunes de 16 à 29 ans. Cette cartographie est sur le site de la MDE.
- La Communication : des élèves "décrocheurs" de l'E2C et de la Garantie Jeune ont été impliqués pour aider le groupe à construire la communication, et ont émis les idées suivantes qui ont ensuite été mises en œuvre : idée des banderoles posées dans les stades de foot, communication sur les réseaux sociaux, souhait strict de ne pas enlever la communication papier pour que les parents lisent aussi les documents, messages sur les abribus... et aussi un regard sur le choix des couleurs, du logo...
Mobilisation :
Autour de la question "Comment on les mobilise dans un dispositif qui soit assez innovant et qui mobilise tous les acteurs partenaires " ces idées ont émergé :
Le principe de base du dispositif est de permettre aux jeunes de choisir à partir de leurs envies, et s'ils le souhaitent, un ou plusieurs ateliers, ou de ne pas s'inscrire dans les ateliers proposés mais de bénéficier d'un accompagnement sur leurs difficultés (logement, accès aux droits, lien à la famille...). Un autre facteur important pour envisager ces ateliers a été d'imaginer des formats qui ne sont pas immobiles, sur des demi-journées ou des petites journées, mobilisant l'expression de soi, du sport ou de l'activité manuelle :
- Atelier bois d’une semaine : avec Greta, et CoDASE : se déroule au sein d’un lycée durant des vacances scolaires uniquement. Permet d’être dans le faire avec les jeunes, dans la réalisations concrètes d’un objet avec sa mise en valeur. Customisation de meuble qui sont des dons de la Ressourcerie pour répondre à un besoin d’une commune tel que des boites à livres. Cela donnera lieu à inauguration avec les jeunes.
- Atelier Balisage de sentiers pédestres avec la fédération de balisage des sentiers pédestres du département et avec participation du CIAS. Sortie à la journée, pour prendre l’air, s’oxygéner l’esprit mais aussi apprendre des techniques, savoir se mettre à la place des randonneurs avec un côté bénévolats.
-Atelier du digital : construction avec l’AFPA sur une semaine d’une entreprise virtuelle avec la manipulation d’outils informatiques.
- Atelier du possible : sur 4 semaines : avec des ateliers de communication basés sur le théâtre, des ateliers d’expression, de confiance en soi basé sur la ludo pédagogie. Des ateliers sur le budget, et le logement en escape game, ou en jeu de l’oie.
- Camp bénévolat : d’une semaine : prévu pour juillet 2021.
- Atelier vidéo : des vidéos faites par les jeunes pour les jeunes. Faits avec le Mélies. Sur 2 semaines.
- Atelier code de route : permettre aux jeunes de passer le code de la route à moindre cout avec le soutien d’un intervenant de l’AFPA : 2 ½ journée par semaines sur 10 semaines.
- Musique : Batukada en partenariat avec l’école de musique de Voiron
- Des chantiers éducatifs avec le CODASE et Synergie Chantiers éducatifs A.I. : suivis d'un bilan éducatif à la fin, où les jeunes répondent aux compétences de base : "respect horaires, consignes, hiérarchie"
- Ateliers sport "découverte" pour aller vers des sports moins connus comme la spéléologie, l'aviron : à ce jour pas encore de mise en œuvre en attente des contraintes imposées par les mesures sanitaires.
En matière de gouvernance pour la coordination et d'animation du projet, les comités et groupes de travail sont nombreux mais permettent un partage étroit de ce qui avance, d'acter des choix stratégiques et d'améliorer en continu le dispositif :
- Un Comité directeur regroupe l'ensemble des directeurs des structures avec les chefs de service qui sont présents dans le consortium : MDE (porteur du projet), CoDASE , E2C, Adéquation, les Nouveaux Jardins de la Solidarité, CIAS, Relai Ozanam.
- Un Comité de pilotage permet un suivi général du projet avec les chefs de service ou leurs directions
- Un Comité de coordination entre tous les acteurs de terrain est l'espace pour partager ce qui avance, où chacun en est
- un GT Truck évoque là où sont les freins à la rencontre des jeunes, permet de retravailler les lieux, les emplacements, les horaires, les modalités de communications.
- le GT Cartographie met à jour et compile les données de lieux ressources pour les jeunes
- le GT Commnication évoque ce qui va donner envie ou pas envie aux jeunes, comité qui gère toute la campagne de communication, affichage, mailing, pack numérique en direction des communes du territoire.
- le GT STEPS aborde l'organisation du STEPS sur le voironnais, car c'est un dispositif urbain initialement. Point fait sur le nombre de places restants. Point sur l’amélioration de l’organisation pour que cela devienne plus fluide.
- le GT Atelier du Faire : évoque les conditions de sécurité au sein des ateliers, la nécessité des EPI, la mise en place des différents ateliers, pourquoi l’atelier, l’objectif visé.
- le Comité de Mobilisation est une instance réunissant un ensemble de partenaires. Ce groupe travaille sur la situation du jeune, cherche à comprendre les freins à son insertion, pour ensuite travailler sur ces causes profondes vers des hypothèses de travail à discuter avec lui, pour ensuite permettre le plein accès et l'ouverture de ses droits.
Financement :
- Financement sur l'AAP Etat et Département
- Investissement pour l'achat Camping-car d'occasion, financement d'investissement via la PIC
- Implication du service technique du Pays Voironnais pour installation d'un bureau de RDV / et bureau, banquette ieu de confidentialité et de convivialité
Moyens humains :
- 2 personnes en animation / coordination du projet : Une conseillère emploi formation de la Maison de l'Emploi, Mme Sylvie Celdran coordinatrice à 80% sur le Projet A'Venir, et Mme Dedieu du CODASE à 80% Projet Aven'ir et 20% équipe de prévention
- Financement des STEPS, des chantiers à la journée avec contrats, des intervenants des ateliers et du matériel sur 2 ans.
- Un maillage partenarial très fort pré-existant sur le Voironnais, avec des structures qui se connaissaient déjà bien.
- Capacité à monter le projet rapidement avec une forte implication du consortium de partenaires
- La réflexion sur la posture d'aller vers qui permet d'envisager une régularité sur les lieux de passage, c'est le temps long, l'habitude à être présent dans les quartiers, les rues, les lieux de rassemblement qui fait que les équipes sont identifiées au fil du temps, c'est cette régularité qui crée la confiance de la part des gens.
- Des propositions pédagogiques innovantes, non stigmatisantes pour les jeunes, et tournées vers le faire, l'action et la "ludopédagogie" : "ça fonctionne très bien" cite notre interlocutrice.
Points de vigilance :
- Nécessité d'un maillage partenarial et territorial fort, voire préexistant au montage d'un tel projet
- Nécessité d'envisager et travailler une posture d’aller vers" les jeunes dans ce type de services itinérant, pour une mise en confiance et une sécurité de ces jeunes
- Importance de l'implication des jeunes pour envisager la communication la plus adaptée pour toucher les jeunes là où ils sont, dans leur quotidien et leurs activités.
- Envisager la question de l'équité territoriale pour déployer le service dans plusieurs communes qui manquent d'un service d'accompagnement des jeunes, et réfléchir au trajet de l'itinérance pour les rejoindre.
- La 1è séquence d'ateliers a permis la constitution d'un groupe de 8 jeunes avec des difficultés très différentes (handicap, des personnes de quartier, sans emploi ou sans logement), premiers ateliers (relooking, confiance en soi et positive attitude) : "cela a créé une force du groupe qui a participé", "une énergie avec un bilan de prise de confiance en soi très fort", "certains ont même mentionné qu'ils avaient trouvé une famille, des mots forts pour une 1ère séance qui dit le sentiment de sentiments de solitudes très forts, "cela a noué des liens très forts et le fait de se soucier et vouloir prendre soin des autres."
- Au total depuis le démarrage : une quarantaine de jeunes accueillis en Café Info.
créée le 18.05.2021 à 06:36, mise à jour le 08.07.2021 à 10:40.
AJITOUR : Un itinéraire alpin pour découvrir des métiers pour des jeunes de 18 à 22 ans
AJITOUR : Un itinéraire alpin pour découvrir des métiers pour des jeunes de 18 à 22 ans
Période : Du lundi 24 au vendredi 28 août 2020
Détails :
- 5 jours d'itinérance en vallée et en altitude, 5 jours de rencontres et d'échanges avec des professionnels sur le terrain
- Un groupe de jeunes qui vont pouvoir s'impliquer dans le projet avant, pendant et après l’AJITour
- Une expérience innovante pour construire tous ensemble des repères
- Un projet accompagné par des professionnels de la jeunesse et de la montagne
Tu es intéressé.e ?
Dis-nous en plus sur toi et tes motivations dans le formulaire de candidature en ligne à ce lien avant le 8 juin 2020
Informations complémentaires en cliquant à ce lien
créée le 19.05.2020 à 13:46, mise à jour le 19.05.2020 à 13:46.
Accueil et installation durable des jeunes et nouveaux arrivants en territoires de montagne
Accueil et installation durable des jeunes et nouveaux arrivants en territoires de montagne
Accueil et installation durable des jeunes et nouveaux arrivants en territoires montagne
Un cycle de webinaires se prolonge en cette dernière année de mise en oeuvre du projet pour aborder sous différents angles la vaste question de l'accueil des jeunes adultes et de leurs initiatives dans les territoires ruraux. Le 16 février se tenait le webinaire "Enjeux de l'accueil et de l'installation durable en territoires de montagne : travaux de recherche et témoignage d'acteurs". Rejoignant une vingtaine de participant.es au niveau national, il a permis d'explorer les enjeux, freins et leviers aux trajectoires de vie des personnes désireuses de s'installer en montagne. L'occasion de questionner les leviers d'action des territoires face aux migrations actuelles et qui tendront à se développer à l'avenir, en écho aux différentes crises que nous traversons.
Territoires de montagne, attractifs en saison, accueillants à l'année ?
Le webinaire a permis d'explorer les enjeux de l'accueil et de l'installation durable de nouveaux habitants et des jeunes en territoires de montagne. Ce sujet apparaissait d'autant plus important à traiter que les territoires de montagne vivent ou vont vivre des bouleversements importants en raison de crises conjointes : accélération des migrations résidentielles du fait de la crise sanitaire depuis 2020, mais aussi profondes mutations liées aux effetes du changement climatique et aux effets induits sur la saisonnalité des activités économiques. C'est à travers la présentation des résultats des travaux de recherche d'Anne Barrioz, Docteur agrégée de géographie, et du témoignage de Laetitia Pras, pour la Communauté de communes du Guillestrois-Queyras dans les Hautes-Alpes, que nous allons tenter de tirer des enseignements sur ce sujet d'actualité, et d'avenir.Enseignements sur les enjeux, moteurs et freins aux migrations en territoires de montagne
A l'heure où Anne Barrioz travaille sur sa thèse "S'installer et vivre dans les hautes vallées alpines", elle n'imagine pas alors qu'un des scenarios qu'elle explore, celui de migrations résidentielles accélérées vers les territoires de montagne, se présente comme des plus plausibles, à l'heure de la crise sanitaire, des effets du changement climatique, et d'une tendance de fond au retour au vert, au rural. Il s'agit pour elle à travers cette thèse de comprendre par l’analyse de trajectoires résidentielles, l’attractivité de confins montagnards, enclins à certaines formes d’isolement, voire de marginalité, et qui pourtant attirent des habitants. Ce qu'elle observe principalement en allant à la rencontre de près de 200 habitants de ces vallées, c'est que le lien au territoire, le rapport sensible de chacun à l'espace, constitue la première motivation à l'installation. Y est naturellement corrélée la notion de bien-être ressenti à vivre en montagne pour 92 % des habitants rencontrés.Comprendre ces motivations permet de mieux cerner les enjeux de politiques publiques d'accueil de nouvelles populations en montagne, et pourraient ouvrir de nouveaux horizons pour structurer des dispositifs et actions locales. Particulièrement, comprendre que c'est l'attrait à l'espace, à ses aménités, à ses paysages, permettrait d'envisager comme essentiel les opportunités pour les visiteurs, de découvrir le territoire, d'en faire l'expérience vivante, immersive, afin que chaque personne ressente et éprouve ce lien. Ce résultat fait écho à nos observations de la pertinence d'adresser ce type de propositions de découverte de la montagne vers les jeunes.
Ensuite, la montagne est au cœur du choix de vie, ce qui traduit une posture de passionnés (40%), alors que l'attrait purement économique ne préside que pour 28% d'entre eux. Il est intéressant de noter que 70% des nouveaux arrivants sont originaires du milieu urbain. Les trois freins principaux relevés aux dynamiques d'installation sont liés à l'emploi et aux changements professionnels (16%), à l'accès aux services de santé (14%) et enfin l'accès au logement (14%), ce dernier étant aussi un facteur de départ pour 12% des habitants rencontrés.
Envisager la montagne demain : des scenarios pas si utopistes
En ouverture de sa thèse comme du webinaire et en pointant les vigilance nécessaires et les limites de l'exercice, Anne Barrioz ouvre la voie à un exercice prospectif, où elle invite à examiner plusieurs scenarios d'avenir, à horizon 2050. Ils sont dressés à partir de l'évolution de variables diverses (évolution de mobilités, exode urbain / rural, perte de l'enneigement l'hiver, nouvelles infrastructures, place du tourisme...). On y retrouve le scenario de l'isolement, avec des villages désertifiés, en déprise totale ; ou encore celui de l'urbain, avec la prédominance de résidence secondaire et de population et de services exclusivement hivernaux ; le scenario de l'attractivité avec l'arrivée importante de population et une répartition et densification de l'habitat entre bourgs-centres et stations ; et enfin celui de l'équilibre territorial, avec une économie et des services internes forts reposant sur des réseaux d'acteurs multiples, une diversification économique et un tourisme 4 saisons, la mutation complète des mobilités.Ces pistes sont une invitation à la réflexion approfondie sur les nouvelles formes de résidentialité dans les Alpes demain. Ces scenarios permettent aussi de replacer dans une vision "systémique" plusieurs dynamiques que nous voyons déjà à l’œuvre, tant à l’initiative de collectivités territoriales que d'acteurs de la société civile, dans un mouvement concomitant, parallèle, et de plus en plus co-construit : diversification des activités touristiques, reconversion de stations, expérimentations et généralisation de nouvelles formes de mobilité (câble, navettes ou voitures électriques partagées, covoiturage). etc. Il persiste à ce stade un inconnue qui appelleraient d'autres travaux : quels leviers d'action pour les territoires locaux ? est-ce que cela va être une dynamique durable ou épisodique ? C'est cette question que la seconde partie du webinaire a souhaité adresser en partant du témoignage du territoire du Guillestrois-Queyras qui souhaite structurer des actions pour l'accueil et l'installation durable de nouvelles populations.
Amplifier les politiques d'accueil et conduire des actions en montagne
Laetitia Pras le souligne, le Guillestrois-Queyras débute, mais la volonté politique et technique est bien là. Il s'agit de répondre à des besoins constatés par beaucoup : baisse de la démographie, population en baisse, mais en même temps la crise sanitaire a eu des effets retentissants, avec davantage de tourisme à l'année de "locaux",, et aussi de nombreuses installations (particuliers comme entreprises), notamment grâce au développement du télétravail. Et pour y répondre, le besoin de travailler en réseau avec l'ensemble des acteurs du territoire pour assurer une "réponse" qualitative et complète (logement, emploi, mobilité..).Son témoignage éclaire le besoin pour les collectivités locales de travailler ces démarches en transversalité entre services (cohésion sociale, tourisme, développement économique et même aménagement) ; mais aussi à travailler dans une logique plus verticale, en lien étroit entre échelle intercommunale et départements, régions, et en réseau avec d'autres territoires. Pour le Guillestrois-Queyras, il s'agit de faciliter des regroupements en réseau pour converger, mutualiser, parer à cette vague qui va s'accélérer.
Un rôle pivot des points d'accueil du public et lieux de services
Laetitia Pras, en sa qualité de responsable de la France Services du Guillestrois-Queyras le souligne : les points d'accueil du public et les France Service ont un rôle à jouer dans ses démarches, car elles connaissent très bien le territoire, à la fois les employeurs et les habitants du territoire, elles peuvent jouer ce rôle essentiel de courroie de transmission dans le processus. Anne Barrioz a elle aussi relevé la grande implication des France Services (avant Maisons de Services au public) dans les dynamiques locales et pour être relais des démarches auprès des habitants.Un rôle d'impulsion par les élus
Il est souligné que la volonté politique de mettre en œuvre une politique publique locale d'accueil de nouvelles population, est nécessaire, mais pas suffisante. Il apparaît clair que l'implication des élus, le fait qu'ils tiennent un rôle actif dans les actions d'accueil localement, est essentiel. Il semble donc important que les élus sensibilisent les habitants sur ces enjeux, à travers des communications directes. Mais il s'agit aussi de communiquer de manière durable, d'une mandature à une autre, sur les effets et les impacts de cette politique d'accueil. Cela a été partagé, plusieurs territoires pionniers en la matière semble parfois avoir des difficultés à démontrer la plus-value de cette politique d'accueil. A ce titre, la mesure de l'impact socio-économique et donc les retombées pour le territoire (développement de services, richesses créées etc.), semble indispensable à déployer, en parallèlle des démarches. Il manquerait en fait un argumentaire qui montre l’interdépendance entre toutes les sphères (tourisme, économique, social) et qui démontre cette nécessité de travailler ensemble et non pas "en silo" sur ces questions.Repenser un service de l'accueil en territoires de montagne ?
Tous ces éléments partagés permettraient d'envisager de dépasser cette vision de l'accueil, dont les cibles "classiques" retenues par les politiques d'accueil sont les porteurs de projet, des urbains en quête de création ou reprise d'activités en montagne, des personnes en perte de sens dans leur travail et aspirant à se mettre au vert ... Il s'agirait d'aller au-delà de l'ambition de toucher les "candidats à l'installation", mais au-delà de proposer un service vers toute personne souhaitant se renseigner sur le fait de vivre sur le territoire, qu'elle en soit au stade de l'idée, qu'elle soit jeune, adulte, en mouvement, en souhait de création / reprise d'activités, en montage de projet d'activités atypiques, désireuse de découvrir le territoire... On pourrait imaginer un service d'orientation pour tous ces publics, d'orienter vers les bonnes entités/institutions/personnes ces potentiels et futurs nouveaux arrivants. L'idée jaillit des participants de coupler aux offices du tourisme un office d'accueil des habitants et nouveaux arrivants. Nous avons pu observé à travers le projet AJITER ce type d'initiatives d'accueil hybride des offices de tourisme et d'accueil sur le littoral et dans de nombreuses régions rurales de France : est-ce une voie à explorer pour les territoires de montagne alpins ?Des initiatives intéressantes pour penser les leviers à l'accueil localement
A Abriès dans les Hautes-Alpes, le Maire décide de communiquer vers ses concitoyens par voie de presse édafin de les alerter sur le manque de logement chronique sur le territoire et de lancer un appel vers les propriétaires de résidences secondaires pour la mise à la location de leurs logements.A Saint-Etienne de Tinée dans les Alpes de Haute-Provence : une élue est en charge de contacter les habitants vers logements vacants, ce qui représente un investissement en temps considérable.
Ressources :
Accès à un résumé de thèse (30 pages) :Accès à la thèse
Accès au film de thèse
Thèse à paraître en ouvrage à l’automne 2021 (éditions PUG/UGA Editions/Labex ITTEM)
Contacts intervenants :
Anne Barrioz, Docteur agrégée de géographie, associée au Laboratoire EDYTEM. mail : anne.barrioz@univ-smb.fr ou anne.barrioz@ac-grenoble.frLaetitia Pras, Communauté de communes du Guillestrois-Queyras. mail : Laetitia.PRAS@comcomgq.com
Rédaction :
Equipe AJITER de l'ADRETS.créée le 10.03.2021 à 09:35, mise à jour le 10.03.2021 à 09:35.
Accueil et installation durable en territoires de montagne
Accueil et installation durable en territoires de montagne
Pour vous faciliter le visionnement de la vidéo, son découpage :
- De 0' à 11'48 : Introduction et présentation du projet AJITER
- De 11'48 à 48' : Présentation des travaux de recherche d'Anne Barrioz, Docteur agrégée de géographie, qui délivre un résumé éclairant de sa thèse "S'insatller et vivre dans les hautes vallées alpines", suivie d'un temps de questions-réponses
créée le 18.02.2021 à 14:13, mise à jour le 18.02.2021 à 14:13.
Accueillir, accompagner et intégrer en Centre Ouest Bretagne
Accueillir, accompagner et intégrer en Centre Ouest Bretagne

Depuis sa création, le Pays a œuvré pour maintenir des familles sur son territoire. Depuis 2000, il existe une réelle politique volontariste pour structurer une démarche d’accueil et faire venir des porteurs de projets : création d’une base de données partagée, participation à des salons... En juin 2008, un poste de chargée de mission « politique d’accueil » a été créé par le Pays.
Dès 1992, la politique du COB consiste à venir en appui aux Communautés de communes pour favoriser le développement des services à la population : facteurs indispensables d’attractivité du territoire. C’est aussi le moyen de maintenir les familles sur le COB. Grâce aux enveloppes financières de
l’Europe, de l’État et de la Région Bretagne, des centres multi-accueil ont vu le jour mais aussi des Centres de Loisirs Sans Hébergement, des services de transports collectifs, le service TRAD (Transport Rural À la Demande), des relais d’assistantes maternelles, des bibliothèques... Afin de rendre visible ces
services, le Pays a élaboré des plaquettes de communication et d’information : le guide des transports par exemple. La politique culturelle a aussi largement été soutenue. Dès les années 2000, la politique d’accueil s’affiche encore plus clairement dans le programme LEADER + (2000-2006). Quatre
animateurs travaillent de concert à cette fin. Elle se traduit par l’idée de rendre le Pays attractif pour les potentiels repreneurs et créateurs d’entreprises. Il s’agit ici de les accueillir puis de les accompagner dans leur projet d’installation. Cet accueil s’appuie sur une solide mise en réseau des acteurs économiques, agricoles, culturels et associatifs, initiée et pilotée par le Pays. Cette phase, dans un contexte de tri-départemental, a été essentielle quant à la bonne marche de l’accueil des nouveaux porteurs de projets.
Les familles actives. Les actions ciblent prioritairement les créateurs et repreneurs d’entreprises artisanales
Méthodologie employée :
De nombreuses réunions entre les partenaires pour construire les actions permettent de valoriser la politique d’accueil.
En octobre, il se déroule un événement « découvrons notre Pays » dont l’un des objectifs est de faire partager la politique
d’accueil du Pays aux élus et à ses habitants. Il s’agit d’un événement qui a pour but de valoriser le territoire à partir des
habitants déjà installés. Cela se manifeste par un salon de Pays où les porteurs de projet peuvent rencontrer la population en
place. Les élus et les « professionnels de l’accueil » sont aussi très présents. Des circuits de découverte du territoire et des
portes ouvertes sont projetés sur l’année pour concrétiser ce travail. Par ailleurs, le volet culturel a une très grande importance en
Centre Bretagne. L’association Arecob, créée par les instances du Pays et regroupant un grand nombre d’acteurs du milieu
de la culture, en est l’illustration.
Outils utilisés :
Afin d’accueillir les porteurs de projets économiques qui souhaitent s’installer en COB, le Pays et ses partenaires ont
créé la cellule d’accueil. À chaque contact, un questionnaire sur les « motivations à l’installation en COB » est expédié.
Ce 1 er accueil, véritable porte d’entrée du Pays, a permis aux prétendants à l’installation d’être orientés vers les partenaires
compétents. Le listing des porteurs de projets était accessible à tous les partenaires économiques sur un Intranet commun
via un code. Cet outil devait permettre d’assurer le suivi des porteurs de projets. Cette méthode, trop lourde, n’est plus uti-
lisée aujourd’hui. Depuis 2009, a débuté la construction de fiches, plus souples, à diffuser entre les partenaires pour assurer un suivi. Chaque
fiche contient des informations sur le projet de vie / projet économique.
La politique d'accueil mise en place :
- Slogan « ACCUEILLIR, ACCOMPAGNER, INTÉGRER » :
- Favoriser l’accueil, l’orientation et le suivi des porteurs de projets vers les partenaires compétents : animation de la cellule d’accueil, formalisation de l’accompagnement et du suivi des candidats...
- Analyser l’accueil de main-d’œuvre qualifiée et non qualifiée : affiner le diagnostic des besoins en main-d’œuvre et de certaines professions déficitaires, analyse qualitative des actions passées, propositions d’actions pour améliorer l’accueil des populations...
- Se préoccuper des familles et leur donner les clés de l’intégration : relancer l’animation des Relais Information Locale (RIL), développer le nombre et le rôle des RIL pour favoriser le « vivre ensemble », mise en réseau des CV des conjoints...
- Favoriser l’ancrage économique et social des publics non francophones..
- Promouvoir et valoriser l’offre du territoire : Créer un document d’appel du territoire qui présente le Pays à travers son offre globale et son réseau d’accompagnants.
- Promouvoir le territoire comme terre d’accueil et d’installation : S’appuyer sur des médias nationaux spécialisés (l’Esprit Village, la chaîne Demain.TV), développer la stratégie Internet,...
- Renforcer une communication auprès des habitants et des élus pour les rendre acteurs de l’accueil...
Une démographie qui se stabilise à l’échelle du COB avec un solde migratoire positif. Des nouveaux arrivants qui se sentent mieux accueillis.
Une coordinatrice spécialement dégagée pour insuffler une démarche plus transversale (Christelle Le Pennec) pour la programmation 2007 / 2013.
créée le 12.09.2019 à 10:56, mise à jour le 08.07.2021 à 10:40.
Action "1 saisonnier, 1 logement intergénérationnel" à Agde
Action "1 saisonnier, 1 logement intergénérationnel" à Agde

L’analyse des besoins sociaux (ABS) a mis en exergue le fait qu’en 2016, 34 % de la population agathoise a plus de 60 ans, soit près de 10 points
de plus que la moyenne du département de l’Hérault. Compte tenu de cet enjeu, Gilles d’Ettore, Maire d’Agde, a confié au think tank mis en place par
le CCAS d’Agde la mission de répondre à la problématique suivante : compte tenu de l’avancée de la pyramide des âges sur le territoire,
comment imaginer un accompagnement du vieillissement de la population, qui favoriserait l’emploi et redynamiserait le centre-ville ?
Le think tank s’est appuyé notamment sur l’ABS pour élaborer un diagnostic préalable à la formulation d’un ou plusieurs scenarii de réponse concernant
le logement, les transports, l’accès à des loisirs ou des activités physiques adaptées, l’accompagnement social et médico-social... Ce diagnostic a mis
en exergue un certain nombre de forces mais aussi de faiblesses, notamment dans les secteurs centraux du logement et du transport.
La question de l’habitat est centrale : la commune d’Agde regroupe à ce jour quelques 55 000 résidences ; 24 % des personnes de plus de 60 ans
vivent au Cap d’Agde et 60 % des Agathois ont un logement sous-occupé. De plus, 55 % des Agathois de plus de 55 ans vivent seul, ce qui suppose
réfléchir à des solutions de lutte contre l’isolement et de maintien du lien social.
La sous-occupation de certains logements peut toutefois constituer une opportunité de revenus complémentaires à terme pour les séniors et
résoudre un problème crucial pour la commune, en offrant une solution d’hébergement pour une partie des 5 500 saisonniers accueillis dans notre
commune chaque année, ainsi que pour faciliter le lien social et développer les échanges intergénérationnels.
Principaux objectifs
- Accroître l’offre d’hébergement des travailleurs saisonniers qui arrivent sur la commune le temps de la période estivale,
- Permettre le logement des saisonniers pour un loyer modeste et encadré,
- Permettre aux séniors accueillants, de disposer d’un complément de revenu
Créer du lien social entre le saisonnier et le sénior et notamment un
échange intergénérationnel,
- Sécuriser et encadrer la relation entre le saisonnier et le sénior,
- Aller dans le sens de notre objectif de financer le maintien à domicile le plus longtemps possible des séniors,
- Faciliter le recrutement de compétences par les employeurs
Fonctionnement :
En lien avec la Maison du Travail Saisonnier (MTS) de la Communauté
d’Agglomération Hérault-Méditerranée, le CCAS de la Ville d’Agde a
proposé aux séniors d’héberger un travailleur saisonnier, dans le cadre
d’un dispositif sécurisé, grâce à la « caution » de l’employeur du salarié ,
mais aussi à la mise en relation et au suivi effectués par le CCAS et la
MTS.
Pour arriver à ce résultat, le CCAS d’Agde a dû mettre l’accent sur la
communication pour faire passer l’information, mais aussi inciter - tout en
rassurant et en motivant - la mise en place d’une telle action aussi bien
auprès des séniors que des saisonniers.
Pour informer les habitants sur cette action, en 2016 et 2017, le CCAS en
collaboration avec la MTS a organisé une réunion publique d’information
sur ce dispositif innovant en conviant principalement les séniors par le
biais d’un fichier (« Age d’Or ») et grâce à une publication dans le journal
Midi Libre et le site Hérault Tribune. Un rappel a également été effectué la
veille pour le lendemain, par SMS pour les personnes qui avaient
communiqué à cet effet leur numéro de téléphone.
Le CCAS repère et contacte les personnes âgées cibles via un emailing,
des réunions d’information, etc. tandis que la MTS gère toutes les
démarches administratives entre les propriétaires et les saisonniers-
locataires (rédaction du contrat de bail, suivi des dossiers, vérification de la
solvabilité des saisonniers, visites préalables à la location, lien avec les
parents des jeunes...).
Les loyers moyens sont compris entre 200 et 400 euros.
Implication du coordinateur de l’administration générale et projet pour le CCAS tout au long de l’action de deux agents d’accueil du service âge d’or pour la prise de rendez-vous de la directrice de la MTS et de son assistante de la cheffe du service communication de la Ville pour la campagne de lancement de l’action pour la réunion publique : du Maire, de la Vice-Présidente du CCAS
et de son directeur.
MOYENS MATÉRIELS
Mails, phoning, sms, journaux, site internet de la ville et du CCAS, site
d’annonces, affiches...
Budget
15 600 € environ
PARTENAIRES OPÉRATIONNELS
Maison du Travail Saisonnier (MTS) de la Communauté d’Agglomération Hérault-Méditerranée : gère la relation employeur /
saisonniers Service communication de la ville d’Agde Réunions publiques d’information en présence de Monsieur le Maire,
Madame la Vice-Présidente du CCAS, Monsieur le Directeur du CCAS, Madame la Directrice de la MTS et Monsieur le Coordinateur
de l’Administration Générale et Projets du CCAS.
FINANCEURS
Le CCAS pour la campagne de communication et le temps consacré
par le coordinateur à l’action
La MTS pour la mise en relation séniors / saisonnier par le biais d’un
ETP ponctuellement avant la saison et en continu
- la résistance légitime des personnes âgées à ouvrir leur domicile à une personne inconnue qui va occuper une de leurs chambres par exemple, et
ce durant plusieurs mois.
Leviers :
Pour dépasser ces inquiétudes, il convient d’informer, de rassurer et de se montrer présent et disponible durant toute la période et même en amont en effectuant directement les formalités administratives pour soulager les deux parties. Il est aussi important d’insister sur le complément de revenu que peut représenter l’engagement dans une telle action et sur la nécessité de proposer un loyer correcte adapté aux finances d’un travailleur saisonnier. Des propriétaires des années précédentes viennent témoigner lors des réunions d’information publiques. Cela aide aussi à « donner envie » aux
autres seniors. Un Centre Communal d’Action Sociale reste un établissement reconnu du public et notamment des séniors, ce qui confère à un tel projet une légitimité, s’appuyant sur des dispositifs présents sur la commune, voire la communauté de commune ou d’agglomération en lien avec l’emploi
saisonnier.
« Initialement, nous espérions, pour une première année arriver à loger une dizaine de saisonniers, sachant que pour que la confiance s’installe entre
personnes âgées et jeunes saisonniers, il faudrait du temps, de l’expérience et des témoignages. » Olivier Corneo, Coordinateur Administration Générale et Projets
Ce dispositif accueilli favorablement par les séniors vivants sur la commune et par les saisonniers arrivants sur le territoire est parfaitement
transposable dans les autres stations touristiques du littoral confrontées aux mêmes données démographiques et aux enjeux du logement des
saisonniers.
Les porteurs de l’action ont été sollicités par une station touristique Audoise pour les aider à mettre en place sur leur territoire un dispositif
similaire. La MTS a la gestion de cette mission.
Cette action a obtenu en mars 2018 le prix des sociétaires décerné par la Gazette des communes et la GMF.
créée le 10.09.2019 à 11:57, mise à jour le 08.07.2021 à 10:40.
Alchimie Construction, où le chanvre devient béton
Alchimie Construction, où le chanvre devient béton
Son envie de créer Alchimie Construction point au premier confinement en 2020. Avec l’expert-comptable de sa précédente entreprise, il décide de créer une SASU, dans l’optique de l’ouvrir plus tard à d’autres partenaires et éventuellement la transformer en coopérative ou SCOP. Après des retards administratifs dus au Covid, il ouvre sa société le 14 avril 2020. Grâce à ses contacts du temps de Chanvre Construction, et surtout ses interventions pour Solution ERA en tant qu’expert en Construction en chanvre, quelques propositions de chantiers s’offrent à lui et les commandes ne cessent de croître. Il utilise d’ailleurs assez activement les réseaux sociaux pour montrer ses chantiers.
2. Étapes clés :
- Début d’Alchimie Construction en avril 2020
- Premier chantier en Haute-Savoie en mai 2020
- Quelques chantiers en décembre 2020
- Reprise très importante des projets au printemps 2021, dont des chantiers ouverts au public, ou de lancement sur plusieurs jours afin que les clients finissent par eux-mêmes, une fois formés.
3. Moyens financiers et humains
Olivier n’a pas eu d’aide au démarrage, et la crise du Covid a compliqué les démarches d’enregistrement de son entreprise. Pourtant, il aborde la suite d’une manière plutôt sereine. La première année, il a fait 44000€ HT de chiffre d’affaires, et il est sur un prévisionnel de 90000 l’année suivante. Même s’il n’a « pas fait de folies », Alchimie Construction « progresse vraiment bien ». Pour l’instant, il n’a pas de structuration suffisante pour répondre à des commandes publiques par exemple, mais peut-être plus tard, éventuellement avec des salariés.
Son réseau, notamment le fournisseur avec lequel il travaillait auparavant, sont bien sûr d’une grande aide. Les cours chez Solution ERA lui apportent également des clients parmi les élèves ou les autres formateurs, et certaines maisons pour lesquelles il travaillera ont été dessinées par un architecte en bioclimatisme, expert comme lui pour la formation.
Le fait que le béton de chanvre soit encore relativement marginal lui permet aussi d’attirer une clientèle curieuse – et nombreuse. Il constate que les gens sont curieux, voire surpris, en bref attirés par cette matière et ce savoir-faire.
2. Points de vigilance
Pour Olivier, il faut s’attacher à être transparent sur son savoir-faire, être très libre avec l’information et les connaissances. Pour cela, il faut prendre le temps et le conjuguer avec les chantiers. Il part du principe que plus de personnes utiliseront des matériaux naturels et écologiques comme le chanvre et la terre mieux ce sera.
Il est aussi conscient que malgré sa grande expérience dans le domaine, il achoppe parfois à des questions non résolues, qui lui demandent du temps avant de trouver la solution. L’humilité est une valeur qu’il défend dans sa pratique.
Il a de belles perspectives pour la suite, notamment un bâtiment de taille conséquente dans la zone artisanale de Novalaise, accueillant des ateliers et de l’habitat, ce qui sera une première pour lui.
créée le 28.10.2021 à 14:58, mise à jour le 28.10.2021 à 14:58.
Alchimie Construction, où le chanvre devient béton
Alchimie Construction, où le chanvre devient béton
Son envie de créer Alchimie Construction point au premier confinement en 2020. Avec l’expert-comptable de sa précédente entreprise, il décide de créer une SASU, dans l’optique de l’ouvrir plus tard à d’autres partenaires et éventuellement la transformer en coopérative ou SCOP. Après des retards administratifs dus au Covid, il ouvre sa société le 14 avril 2020. Grâce à ses contacts du temps de Chanvre Construction, et surtout ses interventions pour Solution ERA en tant qu’expert en Construction en chanvre, quelques propositions de chantiers s’offrent à lui et les commandes ne cessent de croître. Il utilise d’ailleurs assez activement les réseaux sociaux pour montrer ses chantiers.
2. Étapes clés
- Début d’Alchimie Construction en avril 2020
- Premier chantier en Haute-Savoie en mai 2020
- Quelques chantiers en décembre 2020
- Reprise très importante des projets au printemps 2021, dont des chantiers ouverts au public, ou de lancement sur plusieurs jours afin que les clients finissent par eux-mêmes, une fois formés.
3. Moyens financiers et humains
Olivier n’a pas eu d’aide au démarrage, et la crise du Covid a compliqué les démarches d’enregistrement de son entreprise. Pourtant, il aborde la suite d’une manière plutôt sereine. La première année, il a fait 44000€ HT de chiffre d’affaires, et il est sur un prévisionnel de 90000 l’année suivante. Même s’il n’a « pas fait de folies », Alchimie Construction « progresse vraiment bien ». Pour l’instant, il n’a pas de structuration suffisante pour répondre à des commandes publiques par exemple, mais peut-être plus tard, éventuellement avec des salariés.
Son réseau, notamment le fournisseur avec lequel il travaillait auparavant, sont bien sûr d’une grande aide. Les cours chez Solution ERA lui apportent également des clients parmi les élèves ou les autres formateurs, et certaines maisons pour lesquelles il travaillera ont été dessinées par un architecte en bioclimatisme, expert comme lui pour la formation.
Le fait que le béton de chanvre soit encore relativement marginal lui permet aussi d’attirer une clientèle curieuse – et nombreuse. Il constate que les gens sont curieux, voire surpris, en bref attirés par cette matière et ce savoir-faire.
2. Points de vigilance
Pour Olivier, il faut s’attacher à être transparent sur son savoir-faire, être très libre avec l’information et les connaissances. Pour cela, il faut prendre le temps et le conjuguer avec les chantiers. Il part du principe que plus de personnes utiliseront des matériaux naturels et écologiques comme le chanvre et la terre mieux ce sera.
Il est aussi conscient que malgré sa grande expérience dans le domaine, il achoppe parfois à des questions non résolues, qui lui demandent du temps avant de trouver la solution. L’humilité est une valeur qu’il défend dans sa pratique.
Il a de belles perspectives pour la suite, notamment un bâtiment de taille conséquente dans la zone artisanale de Novalaise, accueillant des ateliers et de l’habitat, ce qui sera une première pour lui.
créée le 26.07.2021 à 11:38, mise à jour le 26.07.2021 à 11:38.
Apports et résultats de l'enquête Les Filles du Coin - INJEP et Ecole des hautes études en santé publique de Rennes
Apports et résultats de l'enquête Les Filles du Coin - INJEP et Ecole des hautes études en santé publique de Rennes
Description: Un compte-rendu réalisé par l'ADRETS de la webconférence organsée par Cap Rural en février 2019 sur les travaux inédits conduits par l'INJEP et l' Ecole des hautes études en santé publique de Rennes, et qui viennent éclairer les conditions de vie des jeunes ruraux,en se concentrant cette fois sur les femmes. La recherche a pour ambition de mieux comprendre les conditions de vie des jeunes filles et jeunes femmes dans le monde rural. Les auteurs Yaëlle Amsellem Mainguy, sociologue, chargée d’études et de recherche à l’INJEP et Sacha Voisin, sociologue, ingénieur de recherche à l’Ehesp / associé à l’Injep ont ainsi livré les premiers résultats." INJEP
Site internet : https://injep.fr/analyser/les-filles-du-coin-premiers-resultats-de-lenquete-sur-les-sociabilites-des-jeunes-femmes-en-milieu-rural/
Contact :Yaëlle Amsellem Mainguy, sociologue
créée le 19.09.2019 à 15:47, mise à jour le 08.02.2021 à 22:15.
Arvieu, des jeunes et le numérique, aventure et devenir de ce village aveyronnais
Arvieu, des jeunes et le numérique, aventure et devenir de ce village aveyronnais
Comme pour tout nouvel entrepreneur, le financement représente l’un des défis les plus importants. Le financement dépend de la nature d’un projet ainsi que le type d’entreprise que l’on veut créer. Ensuite, il faut également tenir compte de la situation financière personnelle. Une solution facilement accessible est la souscription à un crédit commercial auprès d’une banque. En visitant ce site , on peut se renseigner sur la nature
Le crédit peut ainsi servir à acheter les immobilisations et autres actifs, ce crédit permet également de soutenir la trésorerie et bâtir l’entreprise. En effet, un crédit immobilier ou un crédit hypothécaire permet d’avoir une vision claire de la trésorerie et permet d’utiliser les liquidités pour l’achat des actifs.
Cependant il est recommandé de recourir un courtier afin d'éviter l'endettement interminable et les taux d'intérêt trop élevés lorsque vous décidez de contracter plusieurs crédits immobiliers. Si c'est le cas, il vous accompagnera alors dans un processus de regroupement de crédits encore appelé rachat de crédit afin de vous éviter les mensualités multiples durant vos remboursements et vous permettre de faire des économies. Faites un tour sur ce site pour en savoir plus.
Il va donc de soi que le recours à un courtier immobilier reste la meilleure option pour trouver un crédit immobilier au meilleur taux. Le courtier peut avoir un mandat de recherche immobilier, pour réaliser en votre nom l'acquisition de bien immobilier. Vous pouvez trouver plus d'informations ici sur le cahier de charge du courtier immobilier et sur la renégociation de crédit immobilier.
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http://downloadportal.oase-livingwater.com/web/slayalicantov/home/-/blogs/how-to-find-true-love-and-soul-mate
http://earchive-estlatrus.eu/web/slayalicantov/home/-/blogs/find-friends-on-dating-disabled-people-communities
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http://open.kimios.com/web/slayalicantov/home/-/blogs/tips-and-information-on-dating-disabled-online
http://open.kimios.com/web/slayalicantov/home/-/blogs/six-girlfriends-you-don-t-want
https://www.acf.consob.it/web/slayalicantov/home/-/blogs/valentine-s-day-survival-guide
créée le 05.03.2020 à 15:24, mise à jour le 24.12.2020 à 18:04.
Arvieu, le village digital et convivial de demain
Arvieu, le village digital et convivial de demain

En 1998, la commune accueille 5 jeunes ingénieurs souhaitant s'installer en campagne : c'est la création de la SCOP Laëtis, qui est aussi rendue possible grâce à la mise à disposition gracieuse de la commune de bureaux pendant 2 ans. Sophie fait partie de ce groupe, elle est alors animatrice socio-culturelle de formation et propose à la commune de créer un poste d'animation de la vie locale. En 2014, les élus de la commune d'Arvieu prennent conscience qu'ils ne pourront pas arriver à contrer le risque de déclin démographique seuls, ce défi est trop lourd pour eux ! Leur idée : mobiliser les habitants pour mener ensemble des actions qui permettent aux gens de rester et bien vivre (maintenir les services et améliorer la vie locale) et en accueillant d'autres, éventuellement, pour dynamiser. La démarche Arvieu 2020 vise ensuite à accueillir 20 familles, augmenter la création d'emplois locaux durables, rénovation logements vacants, notamment ! Aujourd'hui la SCOP Laetis, la commune, les habitants, les élus, et le conseil villageois et ses 10 groupes thématiques œuvrent ensemble autour d'une démarche participative "Arvieu 2020" pour construire la cité digitale et conviviale de demain.
- Une démarche autour de l'attractivité : Le Département Aveyron qui mène politique d'attractivité "L'Aveyron recrute", vers les nouvelles populations, et avec qui on travaille et sur lequel on s'appuie
- Une démarche partenariale : Un projet PUBLIC-PRIVE-HABITANT très large
- Une démarche participative : avec des outils d'animation de participation, pour l'accueil et la convivialité... avec de vraies compétences du "faire ensemble"
Étapes clés :
- Un groupe de jeunes "nouveaux arrivants" s'installent en 2014.
- Les élus en 2015 souhaitent mobiliser la participation des habitants et se font accompagner d'un cabinet pour identifier les forces et faiblesses de la commune.
- Une présentation publique a lieu pour présenter le diagnostic du territoire, et une animation participative fait ressortir quelques grandes thématiques, avec la volonté d'identifier des groupes de personnes prêts à réfléchir, et agir. A l'issue de la rencontre, une dizaine de groupes thématiques est créée dont (dont cité numérique, accueil nouveaux habitants, Arvieu en transition...)
Moyens financiers et humains
un poste d'animatrice de la vie locale, salariée de la municipalité, avec 1 ETP pour la partie animation de la cyberbase et un mi-temps pour le développement de projet.
un projet ambitieux porté par le temps investi par la municipalité et ses habitants
Le projet de ZAN incluant la rénovation des bâtiments et le projet de tiers-lieu est financé par le service développement éco de la Communauté de communes pour les investissements, au même titre que les ZA ou ZAC
- Un financement CGET et Fondation de France pendant 2 ans, sur la démarche d'attractivité un financement de la FDF et sur la démarche participative, un financement du CGET
- Un terreau fertile et des valeurs qui rassemblent : "Plaisir, convivialité, sobriété, lien social, des valeurs très fortes pour nous"
Un groupe de jeune qui s'installe sur un territoire avec des envies de s'installer et de contribuer au développement local
- Une manière de travailler et d'avancer qualifiée d'"artisanale" au bons sens du terme, avec des actions de très court-terme, pour avoir des résultats rapidement et ensuite monter des gros projets : "pour des petites difficultés, on trouve des petites solutions, on a testé et expérimenté, et ensuite monter des projets plus costauds, mais c'etait facilitant parce qu'on avait déjà fait des choses et on avait des résultats, par exemple on faisait des ateliers numériques, qui ont bien marché, et qui ont débouché sur la création de la médiathèque et de la cyberbase"
- Tout ça s'est orienté par la présence du numérique, une entreprise qui a mis l'accent sur le numérique, comme un outil numérique pour valoriser, communiquer, attirer.
- Le numérique a permis d'accompagner la démarche, notamment grâce aux outils en ligne collaboratifs pour communiquer entre les personnes, il nous a aidé à nous démarquer des autres territoires, en effet "cela détonne dans milieu rural isolé" nous explique Sophie.
Points de vigilance :
- "tout cela n'a pas été facile, il y a eu des réticences"
Et demain ?
- Créer un lieu d'expérimentation, de formation avec la population locale avec LE JARDIN, un tiers lieu, "un petit lieu pour faire de grandes choses" et être force de proposition en termes de formation "pour créer une école du faire ensemble"
- L'idée est de favoriser la montée en compétences en termes d'autonomie, d'autonomie alimentaire, de sobriété économique.
- Avoir une partie incubation : "aujourd'hui on commence de manière artisanale, mais il s'agit de structurer nos actions et notre accompagnement"
- En 2017, labellisation MSAP et le prix Smart Village Ruralitic qui ont permis une reconnaissance et des retombées presse : beaucoup de personnes ont découvert le village, il y a de nombreuses visites, la venue d'autres médias, la tv... une notoriété utile aussi pour des partenaires potentiels, mais aussi l'intégration de ce projet au niveau de la population locale, ceux qui était plus réticent, pour les sensibiliser, les convaincre,les rallier, et ça a marché.
- Les travaux de rénovation ont généré beaucoup de commerçants locaux et du flux et plus de marché.
- En termes d'attractivité de nouveaux arrivants : 2 personnes ont souhaité s'installer pour venir travailler à Laëtis, avec une vraie motivation participation à la dynamique locale Ossar (orgine colombienne) qui a intié un Festival Pueblo Latino en lien avec "gens du cru" nouvelle association ateliers de musique latino locale, avec une 1è édition en 2019
- En termes de création d'emploi, cette dynamique de création d'association et d'activité a permis la création de 2 postes au sein de l'association les Locomotivés,
- Rénovation de l'ensemble des bâtiments du projet (objectif 30 salariés contre 20 aujourd’hui) + chaufferie bois énergie durable
- Le développement du sentiment d'appartenance à ce village positif, valorisant.
créée le 27.09.2019 à 11:32, mise à jour le 08.07.2021 à 10:40.
Atelier 1 : "L’accompagnement des projets et des jeunes - UFISC
Atelier 1 : "L’accompagnement des projets et des jeunes - UFISC
- Vidéo de l'atelier : "L’accompagnement des projets et des jeunes" - 1ère vidéo des 4 ateliers participatifs organisés les 9, 16, 23 et 30 juin2020 dans le cadre des Mardis d'AJITeR par la Culture !
créée le 28.04.2021 à 15:50, mise à jour le 28.04.2021 à 15:50.
Atelier 2 : L’engagement des jeunes et la citoyenneté - UFISC
Atelier 2 : L’engagement des jeunes et la citoyenneté - UFISC
créée le 28.04.2021 à 15:52, mise à jour le 28.04.2021 à 15:52.
Atelier 3 : L’insertion et l’emploi - UFISC
Atelier 3 : L’insertion et l’emploi - UFISC
créée le 28.04.2021 à 15:54, mise à jour le 28.04.2021 à 15:54.
Atelier 4 : Les pratiques artistiques et culturelles
Atelier 4 : Les pratiques artistiques et culturelles
créée le 28.04.2021 à 15:56, mise à jour le 28.04.2021 à 15:56.
Bâti Nature, la SCOP de l'éco-constuction
Bâti Nature, la SCOP de l'éco-constuction
Initialement SAS, la volonté des associés a été de transmettre l’entreprise et d’y impliquer les salarié.es, ce qui a abouti il y a trois ans à la constitution en SAS-SCOP. Cela a conforté le fonctionnement déjà assez coopératif. Pour le passage en SCOP, les salariés ont racheté l’entreprise à l’aide d’un emprunt. Ils ont également bénéficié d’un financement Initactive, issu du réseau France Active. Pour les accompagner dans leurs démarches, l’URSCOP leur a permis d’être suivis par un conseiller, les orientant sur le prix de vente en prenant en considération les envies de chacun.e. Une formation pour les nouvelles et nouveaux coopérant.es est réalisée par une conseillère de l’URSCOP.
Mathieu, associé dans la SCOP, a un investissement désormais limité dans la structure, car il est mobilisé sur d’autres projets personnels. Maël est quant à lui président. Sur les 15 salarié.es, 10 sont associé.es et l’objectif est que tou.te.s le deviennent.
2. Étapes clés :
- Création en 2006, association officielle avec Maël Steck en 2010
- Début du principe de préfabrication à partir de 2008, trois maisons construites cette même année
- Installation dans le premier atelier, permettant de travailler sereinement et au sec
- L’arrivée dans l’atelier actuel en 2015, offrant un grand confort de travail
- Le passage en SCOP en novembre 2018, garantissant un égal investissement de chacun.e
3. Moyens financiers et humains
Bâti Nature a eu des aides pour l’achat de matériel via la CARSAT, ainsi qu’une subvention pour acquérir un chariot élévateur, ce qui est essentiel.
Ils sont 15 salarié.es dont 10 coopérant.es. Dans l’équipe, il y a 4 femmes dont 3 sur les chantiers, ce qui est très rare. Elles et ils y sont très attaché.es, dans la mesure où cela apporte une autre approche du chantier, et cela constitue un modèle dans ce milieu souvent réservé aux hommes.
Le contact proche et humain avec leurs clients, que les deux gérants de Bâti Nature ont toujours mis un point d’honneur à développer, est très favorable à l’image de l’entreprise. Les retours des clients sont d’ailleurs globalement très positifs.
Le point fort de Bâti Nature est une perpétuelle évolution dans ses techniques, qui vient de ses pratiques lors des chantiers. Depuis 6 ans, différentes générations de murs en ossature bois ont été inventées, et continuent de l’être. Leurs recherches actuelles découlent du marché actuel et de l’envolée du prix du bois, en tendant vers une certaine frugalité. Leur future génération de murs sera ainsi moins gourmande en matériaux.
2. Points de vigilance
La dimension collective et coopérative ajoute bien sûr des enjeux de communication. Quand un.e salarié.e semble décrocher, elles et ils instaurent le dialogue afin de désamorcer d’éventuels ressentis. La taille de Bâti Nature est donc à la fois une force et un enjeu de structuration.
Concernant les choix techniques, comme leur processus est quasiment industrialisé, ils doivent faire attention au détail lors de différents points de contrôle. Ils disposent donc d’un bureau d’études interne qui se doit d’être pointilleux en amont. En aval, c’est le contrôleur des travaux qui supervise la pose.
Le passage à des commandes publiques a été également pour elles et eux le moyen d’avoir une grande visibilité.
Pour satisfaire leur credo qui est d’être une entreprise qui construit des maisons les plus écologiques possible et accessibles au plus grand nombre, Bâti Nature cible aussi des clients qui ont des ressources, afin de pouvoir mener des chantiers parfois moins lucratifs. Les projets d’habitat groupé notamment, dont ils tirent parfois les prix vers le bas, ont été parmi leurs plus belles expériences.
créée le 28.10.2021 à 15:19, mise à jour le 28.10.2021 à 15:19.
Campus connecté, tiers-lieux d'enseignement supérieur en ruralité
Campus connecté, tiers-lieux d'enseignement supérieur en ruralité
créée le 12.01.2021 à 14:23, mise à jour le 12.01.2021 à 14:23.
Co-construction d’un projet éducatif et culturel de territoire dans le bassin de vie de Coustellet (Sud Vaucluse)
Co-construction d’un projet éducatif et culturel de territoire dans le bassin de vie de Coustellet (Sud Vaucluse)
La redéfinition du territoire (en 2014, agrandissement de la Communauté de communes de Coustellet de 5 communes à 11, puis en 2017 une absorption qui transforme la communauté de communes Luberon Mont de Vaucluse en communauté d’agglomération de 16 communes) et le paysage des territoires marqués par des politiques extrêmes, renforcent l’envie des acteurs associatifs de mettre en place un projet de coopération élargi, inter-associatif, en partenariat avec les collectivités publiques, les acteurs institutionnels et les établissements scolaires en faisant un lien ville/campagne.
Ils s’engagent dans un processus d’expérimentation qui a pour enjeu la définition et la mise en œuvre d’un projet de territoire culturel, social et éducatif concerté (PECDT), sur les thèmes du « Vivre ensemble en partageant nos différences ». La volonté d'ajouter le terme culturel s’appuie sur la notion de droits culturels, introduite dans la loi NoTRE .
>> Finalités du PECDT:
- • Favoriser les pratiques culturelles, l'accès au patrimoine, aux savoirs et aux œuvres
- • Promouvoir les solidarités, l'inclusion sociale et la citoyenneté
- • Soutenir et contribuer à structurer les actions d'information et de coopération
• Proposer un accueil adapté des publics de 0 à 30 ans
• Favoriser les échanges et les rencontres
• Organiser l’accueil par des professionnels compétents et formés qui encouragent la découverte culturelle, artistique et sportive
• S’inscrire dans une démarche de développement durable
Appui sur le pôle jeunesse à La Gare, constitué des dispositifs : Maison de projet, Service éducatif, Espace de vie sociale, Accueil Jeunes, Base de Loisirs développé par:
• Des équipements : La réhabilitation et l'accessibilité de l'espace jeunesse garantissant l'agrément R et l'accueil en hébergement de mineurs (hébergement constitué de 5 chambres et de 12 lits ; cuisine de collectivité, autour d'un projet de proximité favorisant les producteurs locaux et les circuits courts ; point informations-ressources : un espace de 60 m2, dédié à l'accueil, l'information- ressource et équipé de 6 ordinateurs pour des recherches et ateliers; un espace de 50 m2 dédié à l'accueil de jeunes)
• De l’ingénierie et des personnels dédiés
• Des agréments et labellisations : Convention EURODESK, Point Cyb, Envie d'Agir, Fonds Initiatives Jeunesse 84, Jeunesse et Éducation Populaire, Accueil Jeunes et FONJEP, Espace de Vie Sociale, SPRO
• Des partenariats : le Contrat Enfance Jeunesse avec les 5 communes du territoire, la CAF et la MSA ; la CAF du Vaucluse au travers du dispositif Espace de Vie Sociale ; le Conseil Départemental du Vaucluse par son conventionnement du service « centre social et espace de vie sociale » ; le Conseil Régional PACA par sa direction de la jeunesse et de la vie associative ; la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (co-organisation de formations continues en direction des animateurs des accueils jeunes du département) ; l’ Etat via le FONJEP
• Des réseaux: COMPI 84/26, réseau des accueils jeunes nord Vaucluse / sud Drome ; Adorezo, réseau des accueils jeunes Vauclusiens ; IJ84 -porté par le CRIJPA- réseau des Points Information Jeunesse du Vaucluse ; Espaces de vie sociale et centres sociaux ; EURODESK ; Politique de la ville de Cavail-lon ; Le réseau Initiatives Jeunesse.
La mise en place d’une dynamique de coconstruction et coopération avec les institutions et les acteurs du territoire via un Contrat Enfance Jeunesse (réunissant au départ la Communauté de com-mune, MSA, Département) ; un projet d’animation locale missionné sur les ados et les jeunes adultes ; la participation aux premières expérimentations d’un Contrat de Territoire Global (CTG) avec une entrée ‘convention sociale et jeunesse’ intersectorielle sur l’emploi, la santé, les loisirs.
• Mise en place d’un premier projet (2 années) sur le handicap pour fédérer de nombreux acteurs suivi de nombreux événements sur tout le territoire impliquant l’ensemble des acteurs éducatifs et culturels.
• Mise en place d’une mission d’accompagnement, afin d’aider à la définition et la mise en œuvre du projet de PECDT par la FEDELIMA et l’UFISC, dans le cadre d’un un appel à projet FDVA (Fonds pour le Développement de la Vie Associative) portant sur l’expérimentation à la coopération, au dialogue inter-associatif en milieu rural afin d’accompagner directement des territoires et des acteurs des musiques actuelles à la structuration de leur projet de coopération (diagnostic partagé, rédaction d’un cahier des charges, mobilisation des acteurs, rencontres, préconisations).
• Création d’un comité de pilotage composé d’élus, d’associations, de la CAF, MSA, du Département visant à coconstruire des actions ; piloté par le coordinateur Jeunesse du CEJ ; élargi aux acteurs de la jeunesse pour la rédaction du Projet Educatif et culturel de Territoire (PECDT).
• Une implication forte dans les dispositifs institutionnels territoriaux: Création d’une cellule de veille (ancrée sur le collège, avec 14 maires, pour l’accompagnement des familles) permettant la discussion de projets et associant à ses réflexions le Groupe Territorial de la politique de la Ville.
Étapes clés
2004 : Agrandissement des locaux de la Gare pour l’Espace Jeunesse
2005 : Contrat Enfance Jeunesse (Communauté de commune, MSA, département)
2009 : Première expérimentation d’un Contrat de Territoire Global ( CTG)
2010 : Labellisation de la Gare "Espace de vie sociale" (EVS)
2014 - 2015 : Projets en coopération sur le handicap
2014 : Élargissement de la communauté de commune
2017 : Élargissement à l’agglomération
2016 - 2017 : Accompagnement FEDELIMA - UFISC (Accueil des Rencontres nationales de la FEDELIMA • les 8, 9 et 10 février 2016)
2016 - 2018 : Actions et événements menées sur l’ensemble du territoire avec les acteurs locaux
2019 : Projet de coopérative sociale et jeunesse
Levier 1. Un porteur de projet associatif à vocation partenariale : « AVEC / La Gare » qui héberge un pôle Maison de projets depuis 20 ans
Levier 2. Des dispositif moteurs : le Contrat Enfance jeunesse (CEJ) et le Contrat Global de Territoire qui ont permis la montée en puissance du coordinateur
Levier 3. Un cadre d’analyse et de propositions : le Projet Éducatif et Culturel De Territoire (PECDT)
Levier 4. La mission d’accompagnement FEDELIMA qui a permis de mobiliser les élus des collectivités et des services de l’État permettant de conserver une dynamique collective forte.
Freins :
- Impossibilité de créer un comité scientifique à cause des difficultés à impliquer, au-delà des personnes, des départements d’université ou des laboratoires de recherche dans la durée du projet d’expérimentation
Moyens financiers et humains :
- FNADT (Fonds National d’Aménagement du Territoire) 1998 - 2005 avec des outils d’accompagnement jeunesse : Fonds d’initiative jeunesse, défis jeunes, jeunes ESS
- FONJEP depuis 2004
- Fonds CAF + Cdc pour agrandissement des locaux
Pôle jeunesse de la Gare: 2 ETP (un directeur accueil Jeunes et 2 stagiaires annuels)
+ Budget de la mission d’expérimentation à la coopération FEDELIMA: 12 000 euros TTC (50% sur l’intervention artistique, 50% sur la mission d'accompagnement)
- L’évolution d’une politique contractuelle enfance jeunesse vers une politique éducative publique enfance jeunesse en favorisant le passage d’une logique de dispositif à une logique de partenariat.
- Une cohérence dans le cadre d’une politique éducative en associant les différents groupes scolaires, les associations du territoire et les structures d’accueil de loisirs.
- L’animation d’une concertation permanente
- La mise en place de différents événements sur le territoire de la Communauté des communes du Lubéron Mont de Vaucluse, imaginés et construits dans un partenariat entre les médiathèques, les lieux culturels, les établissements scolaires, les artistes et les associations du territoire, comme par exemple :
Organisation des Zapéros concerts lors du marché paysan et des Zapéros vélos en partenariat avec l’association Vélo Loisirs Provence ; des rendez-vous Nature en partenariat avec Les Beaumettes : parcours en vélo de La Gare jusqu’aux Beaumettes pour une visite guidée du village et concert champêtre, jardins partagés, potagers numériques, ateliers plantes sonores ; Réalisation d’un atelier graff avec les élèves de l’école de Lagnes et d’une fresque sur la vélo route avec les jeunes de Cabrières d’Avignon…
Points de vigilance.
• L’agglomération n’a pas encore ouvert un pôle de développement, une prochaine étape nécessaire à la coordination des actions
• Veiller à ce que les instances de gouvernance restent ouvertes à d’autres acteurs que l’association AVEC, leur interlocuteur principal et historique
• Des moyens financiers et humains sont nécessaires pour pérenniser dans l’avenir les actions des objectifs annoncés
créée le 27.11.2019 à 17:07, mise à jour le 08.07.2021 à 10:41.
Cohabitation intergénérationnelle pour faciliter l'accueil des jeunes apprentis, étudiants, travailleurs...
Cohabitation intergénérationnelle pour faciliter l'accueil des jeunes apprentis, étudiants, travailleurs...

Les objectifs initiaux :
- Améliorer les conditions d'accueil des étudiant(e)s, apprenti(e)s, travailleur(se)s, ...
- bâtir des passerelles entre les générations en favorisant le lien social
- constituer un comité de pilotage à l'échelle départementale réunissant des acteurs de la gérontologie, l'hébergement...
Adapter en milieu rural et périurbain un concept qui nous vient d’Espagne. Dans une volonté de solidarité, une personne,généralement âgée, propose une chambre, un studio en échange d’une aide occasionnelle, d’un savoir-faire ou d'une présence à des étudiant(e)s, stagiaires, apprenti(e)s,
travailleur(se)s. Dans une logique d’échange, un(e) habitant(e) ouvre sa demeure à une présence. Tout deux se partagent les tâches de la vie quotidienne selon les possibilités de chacun(e), afin de vivre une cohabitation harmonieuse.
Aujourd'hui, Solidarité Habitats recense l’offre et la demande par un accompagnement individuel, en tenant compte de l’environnement social, familial et professionnel. Puis organise la rencontre entre le demandeur et l’offreur quand leurs besoins semblent convergents, vers une relation appelée « binôme ». Ensuite l'association propose ensuite une formalisation de la cohabitation par la mise en place d’une charte, d’une convention, d’un code de cohabitation qui permet de définir les bases des échanges ainsi qu’un suivi régulier par des appels téléphoniques et des rencontres bilans.
- Les Organismes de formation et le territoire de la vallée de d’accompagnement à l’emploi (mission locale, Greta, CFA, pôle emploi, CTEF...)
- Centre locaux de coordination gérontologique (CLIC)
- Les associations d’éducation populaire
- Les CCAS
Partenaires financiers:
Ministère de la Jeunesse
Conseil Général de la Drôme
Région Rhône Alpes
Autres projets comparables :
ESDES Lyon logement en partage
DIGI Grenoble
Coup de pouce-Chambéry (Un toit deux générations)
Même si en 2009, « cohabitons en Drôme » a permis de répondre à 45% de l’offre recensée par
notre action, il est parfois difficile de croiser l’offre et la demande pour certaines raisons :
- géographiques (pas de demande dans ce lieu ou territoire trop isolé...),
- de profils (préférence pour un homme, une femme, une personne jeune...)
- de disponibilités (personne étudiante, en alternance en CDD, retraitée...).
Facteurs de réussite :
La communication diverse et variée (plaquette, affiche, réunions publiques, articles de presse,
émissions de radio, ...) relayée par un certain nombre de partenaires locaux, a permis une bonne
identification et connaissance de notre action sue le territoire Drômois. 95% des rencontres entre
demandeur et offreur organisées par AIDER permettent de concrétiser une nouvelle cohabitation, d’où l’importance de la rencontre individuelle pour bien identifier la demande, l’environnement familial, social et économique...
Limites
Les rencontres individuelles et collectives sont indispensables pour que les cohabitations soient
harmonieuses. Mais elles nécessitent beaucoup de temps d’entretiens et de déplacements qui a terme ne peut être assurée seulement par Solidarités Habitat. C’est une action qui nécessite donc pour sa pérennisation, la mise en place de relais à l’échelle de la commune et/ou de l’intercommunalité.
Les impacts :
L’ensemble des hébergeurs souhaitent avant tout participer à une action solidaire en mettant à disposition un espace meublé inutilisé (autrefois utilisé par un enfant, parent...) de façon temporaire. Les plus âgés pensent que le fait d’avoir une présence régulière permet de rendre un quotidien plus dynamique, moins monotone. Cela favorise aussi l’envie d’activités (culturelles, sociales, domestiques...). Offre et partenariat : un intérêt grandissant sur l’ensemble du département de la part des associations, des organismes, des services accueillant un public senior. Cela se traduit par une sollicitation pour de l’information, une orientation de leur public vers AIDER comme solution alternative au maintien à domicile, une reconnaissance de notre action au sein des réseaux de gérontologie... Le recueil de témoignages des hébergeurs/hébergés et de leur famille lors des bilans, montre que l’action a été appréciée, bénéfique. Certains hébergeurs seniors renouvellent l’expérience en accueillant à nouveau une personne. L'accompagnement que propose AIDER autant sur la prise de contact, la visite, l’organisation de la rencontre et le suivi leur semble indispensable et rassurant
Perspectives
- Multiplier les binômes, par l’élargissement du réseau d’hébergeurs sur l’ensemble du département. Identifier, repérer, les besoins en nombre, diversité de situations, contribuant ainsi au diagnostic de territoire. Développer l’outil comme une solution possible adaptée à des publics divers (jeunes, éloignés de l’emploi, en formation...)
- Associer les communes, les associations et structures au développement de l’action par l’organisation de rencontres thématiques, de réunions publiques. Et aussi par la mise en place d’un comité de pilotage et la création de points relais sur le département.
- Par ailleurs, le nombre croissant de demandes et d’offres, et la multiplication de la diversité des situations ont amené l’association à se rapprocher des autres associations de la Région Rhône Alpes afin de partager les expériences, dans le cadre d’une antenne Rhône Alpes du réseau national LIS (Logement Intergénérationnel Solidarités). Afin de mieux analyser les besoins pour adapter une réponse au plus juste, les 4 associations du réseau LISRA 1 se sont inscrites dans une expérimentation dans le cadre d’un appel à projet du Haut Commissariat à la Jeunesse.
- L’expérimentation s’accompagne d’une évaluation qui doit permettre une mesure approfondie des besoins des publics, des modalités d’accompagnement et des conditions de pérennisation.
Par ailleurs, la structuration d’un réseau régional renforce les possibilités de développement de l’hébergement intergénérationnel, ainsi que d’une plus grande reconnaissance auprès des services de l’État
créée le 01.08.2019 à 10:00, mise à jour le 08.07.2021 à 10:41.
Collectif Parasites
Collectif Parasites

→ Parcours professionnels
• Création de quatre postes permanents. Salariés âgés de moins de 35 ans
• Parcours des deux salariés complétés par un master en économie sociale et solidaire (dont l’un en cours)
• Appui au développement de projets professionnels d’autres jeunes dans les domaines de l’animation culturelle, le développement durable, l’artisanat…
→ Parcours d’engagement
• Une soixantaine de bénévoles réguliers, 200 sur le festival Paradisiac Field
• 85 % des adhérents âgés de moins de 35 ans, conseil d'administration constitué uniquement de jeunes
→ Parcours d’initiatives • Point d’appui à la vie associative (une centaine de jeunes reçus chaque année)
• Mise en lumière des savoir-faire des jeunes lors d’événements culturels (attention portée aux jeunes migrant.e.s)
• Projet de Campus rural
→ Parcours culturels
• Diversité des univers artistiques programmés du festival Paradisiac Field
Étapes clés :
• 2011 : première édition de Paradisiac Field et création de l'association Les Parasites
• 2014 : Lancement de fabrication de boissons locales
• 2016 : Création d'un poste de coordinateur en emploi d’avenir
• En 2017 : création de deux nouveaux postes à temps partiel en lien avec le pôle média
• En 2018 : création d'un deuxième poste de coordination
Moyens financiers et humains :
- Aide à l'emploi
- Fonds propres (vente de boisson + prestations de service scéno et bar)
- 3 emplois
- Bénévoles
• Un socle de valeurs fortes (participation, respect des écosystèmes, diversité, partenariats…)
• Une légitimité qui vient du faire, d’un engagement militant et passionné
• Une prise directe avec le terrain, contact avec de multiples jeunes, accessibilité de la ressource, ressource de proximité
• Une énergie fédératrice
• Attention portée aux dynamiques spontanées, réseaux informels
• Appui dans la durée d’une structure ressource d’accompagnement, ayant une connaissance fine du territoire et des compétences techniques
• Un collectif accompagné devenu accompagnateur intégré à un réseau régional d'échange de pratiques sur la thématique de l'accompagnement
• Valeur d’exemple et d’entraînement des initiatives réussies
• Expérimentation, apport de réponses à une échelle collective, au-delà des parcours individuels dans une logique de résilience du territoire
• La culture est mixée à d’autres activités (artisanat : valorisation des savoir-faire locaux)
Points de vigilance :
• Craintes chez certain.e.s de l’institutionnalisation
• La polyvalence de l’équipe
créée le 28.04.2021 à 16:47, mise à jour le 08.07.2021 à 10:41.
Colocation à dimension intergénérationnelle et solidaire en Résidence Autonomie
Colocation à dimension intergénérationnelle et solidaire en Résidence Autonomie

Constats
- La Ville de Saint-Dizier ne dispose pas d’hébergements destinés aux étudiants.
- Le CCAS gère déjà une résidence sociale jeune « Les Z’Aparts » de 9 appartements (dont 2 colocations) afin de répondre à la demande d’hébergements pour un public en mobilité professionnelle : la demande ne peut pas toujours être satisfaite.
- Des organismes de formation dans le domaine de la santé et du médico-social sont présents sur le secteur (Institut de formation en soins infirmiers, aide-soignant...).
- Tous les ans, des demandes de jeunes en formation professionnelle dans le secteur paramédical ou médico-social sont déposées.
- Des demandes d’appartements s’avèrent plus importantes en début d’année scolaire.
- Des difficultés pour certains jeunes à se loger à moindre coût.
- La gestion de la résidence confiée au CCAS rassure les parents de jeunes parfois éloignés de leur famille
Contexte
La volonté de la collectivité :
- de trouver une solution d’hébergement pour les jeunes en mobilité sur la ville,
- d’assurer une présence physique jour et nuit au sein des résidences autonomie,
- de s’appuyer sur son expérience et son expertise du dispositif « Z’Aparts » pour proposer un dispositif complémentaire en résidence autonomie.
- Résidence La Noue de 24 appartements,
- Résidence autonomie Ambroise Croizat de 67 appartements de 33 m² avec balcon, dont 6 logements meublés et équipés pour des séjours temporaires.
Principaux objectifs
- Développer la colocation solidaire en résidence pour personnes âgées,
- Permettre à des jeunes en mobilité professionnelle de bénéficier d’un logement à moindre coût,
- Développer leur expérience professionnelle,
- Elargir leurs champs de compétences,
- Proposer une formation complémentaire à leur cursus,
- Participer à la vie en résidence pour personnes âgées,
- Favoriser un enrichissement mutuel,
- Assurer la sécurité des résidents par la présence d’un gardien,
- Augmenter le nombre de logements meublés de type « Les Z’Aparts » pour accroître les capacités d’accueil pour les jeunes en mobilité professionnelle.
Public(s) Ciblé(s) par l'action
- Jeunes en formation à Saint-Dizier,
- Résidents.
Photo : Wikimedia Commons / Vassil
Pour la mise en place du projet, il est nécessaire de comptabiliser le temps d’installation du projet en fonction de la qualité d’accueil souhaité : meubler et équiper le logement, effectuer des demandes d’aides financières notamment au titre de l’AGLS (aide à la gestion locative), procéder aux installations techniques, téléphoniques, internet, wifi en assurant une traçabilité de connexion.
Sur la gestion courante, en moyenne sur l’année. Variable selon le nombre d’entrées et de sorties.
Gestion administrative (4h/mois) + Accompagnement social (2h/mois) + Agent technique (1h/mois)
Moyens materiels
- 1 appartement en collocation meublé et tout équipé (il suffit d’apporter son linge plat et sa valise) avec le matériel pour entretenir le logement,
- Connexion internet,
- Téléphone et bip de garde,
- Badges et clés d’accès à la résidence,
- Cahier de procédures, consignes et transmissions.
Budget du projet
5400 € : L’aménagement et les équipements pour un appartement sont estimés à 2 500€. Le CCAS avait obtenu une subvention de la Région pour l’aménagement et l’équipement des deux premiers appartements en 2014.
Partenaires opérationnels
- Le conseil d’administration du CCAS,
- Les membres élus à la commission d’attribution de logement,
- Les membres du Conseil de la Vie Sociale,
- L’office Publique de l’Habitat (OPH) propriétaire des locaux,
- Les organismes de formations : institut de formation en soins infirmiers, d’aides-soignants, les hôpitaux.
Ils financent l'action
L’Etat, dans le cadre d’une demande de subvention, au titre de l’aide à la gestion locative portant sur la résidence jeunes « Les Z’Aparts » et élargie au dispositif de colocation solidaire en Résidence autonomie.
Par rapport aux jeunes
Présence obligatoire selon un planning de garde établi
Trop de responsabilités par rapport à la personne âgée
Profil inadapté
Par rapport aux résidents
Parfois très demandeurs, exigeants et peu tolérants
Facteurs de réussite :
Formaliser un accueil personnalisé du jeune et présentation aux résidents et personnel de la structure
Accompagnement du jeune et des résidents
Reconnaissance du rôle, de la mission du jeune
Expérience professionnelle
Formation aux premiers secours à considérer
Communication autour du projet
Le dispositif initial mis en place par le CCAS au sein de la résidence La Noue date de 2015. Au vu de cette expérience, la collectivité a souhaité l’étendre au sein d’une résidence plus importante. Le projet a été mis en place avec beaucoup d’explications et de concertations avec les résidents (réunions, retours d’expériences de ce type…) et le personnel. Depuis 2014, les appartements ont été peu vacants.
Les jeunes s’étant investis dans ce projet l’ont apprécié : ils sont restés le temps de leur formation (3 ans) et ont parfois postulé pour un emploi saisonnier au sein de la résidence.
Les résidents quant à eux font remarquer lors des Conseil de la Vie Sociale (CVS) que les rapports sont bons avec les "gardiens". Ils apprécient d’avoir de jeunes gardiens et les moments passés en communs. C’est donc sur cette dynamique positive que le projet a été étendu sur la résidence Ambroise Croizat.
Au fur et à mesure de cette expérience, le CCAS a mis en place des moments particuliers :
- L’accueil du jeune : présentation au colocataire, présentation aux résidents ;
- Une fois par mois, le « rendez-vous des gardiens » , un échange autour d’un café gourmand le vendredi à 18h lors de sa prise de garde ;
- Une réunion toutes les 6 semaines environ permettant des échanges sur la vie au sein de la colocation, au sein de la résidence, les problèmes rencontrés, les solutions apportées…
créée le 10.09.2019 à 12:12, mise à jour le 08.07.2021 à 10:41.
Compagnonnage R.E.P.A.S, formation itinérante dans des structures coopératives
Compagnonnage R.E.P.A.S, formation itinérante dans des structures coopératives
Compagnonnage R.E.P.A.S. from réseau REPAS on Vimeo.
En savoir plur sur le compagnonnage REPAS ici
créée le 16.02.2021 à 13:55, mise à jour le 16.02.2021 à 13:55.
Conférence de presse : sortie du livret AJITeR "Accompagner les jeunes adultes : enjeux, propositions & perspectives pour les territoires ruraux"
Conférence de presse : sortie du livret AJITeR "Accompagner les jeunes adultes : enjeux, propositions & perspectives pour les territoires ruraux"
créée le 21.07.2021 à 09:36, mise à jour le 03.08.2021 à 09:49.
Coopérative Jeunesse de Service (CJS) de Mirecourt
Coopérative Jeunesse de Service (CJS) de Mirecourt

la FDFR des Vosges
La FDFR des Vosges est un mouvement d’éducation populaire qui a pour objectif l’animation et le développement des territoires ruraux.
Le territoire
L’ouest des Vosges est la partie la plus rurale du département (moins de 20% de la population des Vosges habite sur un tiers de sa surface)
L’origine du projet
Les actions jeunesse de la FDFR des Vosges étaient principalement tournées vers les loisirs éducatifs et la culture, d’où la volonté d’élargir l’éventail des actions. En 2014, l’association la connaissance des CJS (qui existent depuis 25 ans au Québec). Une expérimentation avait eu lieu en 2013 en Bretagne avec 3 CJS.
Le projet
La CJS a été créé en 2016. Le temps d’un été, un groupe d’une quinzaine de jeunes entre 16 et 18 ans se forme pour créer sa propre entreprise
coopérative, qui proposera ses services aux habitantes et habitants, entreprises et associations du territoire. Les services proposés sont faits en fonction
des compétences des coopérantes et coopérants (lavage de véhicule, entretiens espaces verts, service à la personne, déménagements). Les coopérantes et
coopérants ont un pouvoir décisionnel et gèrent tous les aspects, de la gestion des ressources humaines, à la gestion financière (comptabilité), en passant par le marketing et la communication (création d’un site Internet, flyers, logo). Une réunion de travail des coopérantes et coopérants
Objectifs du projet
Ils sont multiples : donner une place aux jeunes, promouvoir l’éducation à l’entreprenariat
et à la coopération, favoriser l’intégration sociale et culturelle des jeunes dans leur
environnement ou encore favoriser le rapprochement intergénérationnel.
Les premières semaines sont dédiées à la vie de groupe, son organisation et aux apports théoriques sur l’ESS. Un comité local est mis en place, composé
de divers organismes du territoire. Le parrain éducatif ou jeunesse supporte la dynamique d’animation, le soutien logistique, le prêt de matériel (dans ce
cas-ci, le centre social « L’arborescence »). Le parrain économique, lui, facilite l’ouverture du compte de la CJS, la gestion financière, couvre juridiquement
la coopérative crée par les jeunes (dans ce cas-ci, cap entreprendre). Deux animatrices et animateurs accompagnent les jeunes.
Conditions de réussite
Définir un territoire précis, un comité local avec des personnes ressources, des actrices et
acteurs de terrain préparés et formés, une mixité sociale dans le groupe de jeunes, un local
adapté et la volonté de faire ensemble.
Points de vigilance
-Difficultés à trouver des financements chaque année
-Projet de création d’un tiers lieu dédié aux jeunes sur le territoire pour réaliser des
projets tout au long de l’année
-35 jeunes en 3 étés
-Les coopérantes et coopérants ont perçus en moyenne 250 euros par été
-98 contrats honorés
-Chiffres d’affaires : 13 700 euros
-6 animatrices et animateurs embauchés
-Effets induits : dynamique partenariale enrichie
-Valorisation des compétences acquises par des ateliers CV réalisés avec la mission locale
créée le 30.07.2019 à 15:32, mise à jour le 08.07.2021 à 10:42.
Coordonner les acteurs jeunesse d'un territoire
Coordonner les acteurs jeunesse d'un territoire
Mises en réseau et modes de faire entre acteurs des territoires
Le projet AJITER "Faciliter l'Accueil des Jeunes Adultes et de leurs Initiatives dans les TErritoires Ruraux" vise à porter un regard nouveau sur l'enjeu majeur que représente l'accueil et l'installation des jeunes adultes dans les territoires ruraux est l'objectif que se donne un consortium inédit de 5 partenaires. Courant jusqu'en 2021, il vise à capitaliser et diffuser des initiatives inspirantes en matière d'accueil des jeunes adultes en milieu rural et à identifier les leviers et bonnes pratiques pour améliorer l'accès aux services, l'accès à l'emploi et à la formation, ou encore la participation des jeunes à la vie locale. La plateforme www.ajiter.fr recense des fiches expériences détaillées, une veille en continu, des ressources et analyses qui sont le fruit d'un travail de capitalisation, d'expérimentation et d'animation dans nos territoires d'action.Un cycle de webinaires a été créé par l'ADRETS dans le cadre de ce projet pour aborder sous différents angles la vaste question de l'accueil des jeunes adultes et de leurs initiatives dans les territoires ruraux. L’ADRETS organisait le 11 juin le webinaire "Se coordonner à l'échelle territoriale pour la jeunesse ?". Rejoignant plus de 40 acteurs au niveau national, il a permis d'explorer des exemples de mise en réseau et coordination à l'échelle territoriale. A travers 3 témoignages, le webinaire a permis d'approfondir les enjeux de la coordination et de la mise en réseau des acteurs jeunesse, et au-delà, les dynamiques locales favorisant l’accueil et l’accompagnement global des jeunes adultes sur leurs territoires de vie, dans leur parcours professionnel mais aussi leur parcours de vie.
Enjeux et clés de la coordination des acteurs pour la jeunesse
Le webinaire a permis d'explorer les modalités et les enjeux de la coordination de la mise en réseau des acteurs jeunesse de l'échelle locale à l'échelle nationale. Tout d'abord à travers l'exemple d'Activ'Royans, structure animatrice du Réseau Acteurs Jeunesse du Royans-Vercors, puis du Département de la Savoie, qui a présenté sa politique départementale et sa dynamique de coordination des acteurs. Enfin, un expert associé à Territoires Conseils nous a fait profiter de son expérience d'appui de nombreux territoires français et de son observation fine de ces dynamiques depuis de nombreuses années.Une coordination locale, cohérente et territorialisée
Aujourd’hui, la jeunesse est une compétence partagée entre les communes, les intercommunalités (au travers de contractualisations, notamment via les dispositifs de la CAF), les Départements (action sociale), les Régions (Enseignement Supérieur, formation, lycées...), l’État, et enfin aussi l'Union européenne (Garantie Jeune). Cette pluralité d’acteurs institutionnels peut paraître complexe de prime abord et elle ne doit pas masquer la capacité des acteurs locaux à se fédérer et agir, dans un cadre libre de contractualisation ou de compétence d'une collectivité.Ainsi, en parallèle de la politique volontariste du Département de la Savoie ou de la contractualisation du Royans Vercors avec la CAF, d'autres formes de coordination ont émergé. Celles-ci portent des fonctions de mise en réseau des acteurs, cohérente à l'échelle du bassin d'emploi et de vie des jeunes, en dehors des limites administratives ou des compétences. Citons par exemple le Pays de la Baie du Mont Saint-Michel, ou encore le Conseil de Développement du Pays Basque qui a initié et accompagne depuis plus de 10 ans une mise en réseau autour de la jeunesse. Ainsi, il n'y a pas de bonne réponse quant au périmètre d'intervention et d'action de cette coordination, mais la question du niveau territorial pertinent doit être posée dans la réflexion et la constitution de ces réseaux.
Penser et agir en transversalité, construire un culture commune
Relevé comme un point fondateur pour enclencher une dynamique durable qui fédère les acteurs jeunesse sur un territoire, l'animation territoire à l'échelle intercommunale et départementale peut passer par des rencontres régulières qui favorisent une culture commune autour des enjeux de la jeunesse et de ses besoins. Par exemple, c'est à ce titre qu'un cycle partagé de formation est envisagé pour les professionnels faisant partie du réseau, et dont le programme est déterminé en fonction de besoins relevés par le collectif, chaque année, aussi bien pour la Savoie que pour le Royans-Vercors.Dans cette démarche d'animation, il apparaît essentiel que la structure qui pilote la dynamique adopte une posture de confiance vis-à-vis des structures et professionnels de terrain. En effet, ce sont eux qui connaissent de manière fine les problématiques, les besoins des jeunes, et ceux de leur territoire. Par exemple, la Savoie s'appuie sur l'expertise de 5 associations départementales ; en Meurthe-et-Moselle, l'animation se déploie à travers le réseau des structures d'éducation populaire. A l'échelle intercommunale, on trouve tantôt un pilotage par des structures jeunesse ou en copilotage avec la CAF, comme c'est le cas pour le Réseau Acteurs Jeunesse du Royans-Vercors.
En corollaire, un rôle de facilitation semble dévolu à cette fonction de pilotage, dans la réalisation de projets en partenariat entre les structures, ainsi que dans la constitution de groupes de travail par projet, ou par territoire. Cette culture commune semble alors bien le préalable pour ouvrir la voie à une démarche de coordination en transversalité, qu'appelle en effet l'accompagnement global des jeunes adultes, puisque cet âge renvoie à des besoins dans toutes les facettes de la vie des jeunes (logement, mobilité, emploi, lien social, ...).
La coordination des acteurs dans la conduite des politiques jeunesse vers les jeunes adultes, appelle donc de prendre en compte de manière transversale les axes d'intervention que sont : l'information et l'accès au droit, l'insertion, l'autonomie et l'engagement au centre de l'action publique, et comme le rappelle Kamel Rarrbo de Territoires Conseils : "Pour les jeunes adultes, il ne s'agit pas de développer uniquement un volet "occupationnel, mais au-delà, offrir les conditions objectives et subjectives des projets que les jeunes, eux-mêmes imaginent, en libre initiative et autonomie."
Définir la place des jeunes, Capter l'expression des besoins des jeunes à travers des espaces d'expression libre
La place des jeunes adultes dans la construction des politiques jeunesse relève d'un souhait partagé, mais reste souvent à l'état de vœu pieu. Un moyen pour les acteurs d'engager un premier pas vers cette participation tout au moins active, repose sur la création d'espaces de paroles pour l'accueil des besoins exprimés par les jeunes eux-mêmes. A l'échelle intercommunale dans le Royans-Vercors, depuis trois ans, les jeunes adultes anciens usagers des centres de loisirs, sont invités (et bien présents) à participer à une Assemblée libre des jeunes (un format revisité du Parlement Libre de Jeunes , proposé notamment par les Centre sociaux). Au Département de la Savoie, comme dans d’autres départements, le Conseil départemental des Jeunes est un format d'expression qui permet de mieux comprendre le besoin des jeunes pour les élus du département et façonne l'exercice de la participation citoyenne dès le jeune âge.Ces formats, plus ou moins libres ou institutionnalisés, souvent construits avec des techniques d'intelligence collective ou d'éducation populaire, ont le mérite de faire s'exprimer les jeunes sur leurs besoins, leurs difficultés. Ils semblent pouvoir (re)créer ce dialogue entre jeunes et élus, et être un moteur pour faire évoluer leurs représentations, voire préjugés, réciproques. Sur cette base de (re)connaissance, il est alors plus aisé de faire remonter des idées et préconisations pour influer ou faire des propositions d'évolution vers les politiques publiques.
Des initiatives intéressantes pour penser l'impact d'une coordination territoriale pour la jeunesse
Le Département de la Manche dès 1998 a consolidé le projet d'essaimage sur son territoire du dispositif Les Promeneurs du Net inspiré du modèle suédois. Un partenariat inter-institutionnel entre la Caf, la MSA, le Département, la Préfecture et l’Académie s’est construit autour des méthodes d’accompagnement et faisant évoluer les pratiques auprès des jeunes et favorisant le partenariat. Dès 2013, d’autres départements se lancent dans l’aventure et, en 2015, la Cnaf a décidé de promouvoir le concept au niveau national, et aujourd’hui la question de la présence éducative sur Internet devient une question au coeur des différentes modalités d'accompagnement vers les jeunes.Le Département de l'Allier a initié des rencontres départementales jeunesse puis depuis 2002, et en a démultiplié l'ampleur avec les Rencontres Nationales Neuj'Pro
Le Département de la Savoie rend visible les actions et les résultats du réseau des acteurs, offrant ainsi un niveau de transparence et de mise en valeurbienvenue pour les acteurs extérieurs et partenaires du réseau. Au-delà des rencontres du réseau, une plateforme en ligne est ouverte à la contribution et alimentée par l'ensemble des membres du réseau (Plateforme du réseau jeunesse 73 ).
A retenir pour les réseaux et coordinations pour la jeunesse
Quelques éléments de réponse, et un tour d’horizon des enjeux clés de la coordination et de la mise en réseau des acteurs pour la jeunesse à l'échelle territoriale : voilà ce que nous a proposé ce webinaire. Retenons 4 de ces piliers fondamentaux : le territoire, la transversalité, les acteurs impliqués, et enfin la place des jeunes. Tous à questionner aussi bien dans le processus de constitution du réseau que dans une logique de mise en action à une échelle pertinente. Toutefois, alors qu'il nous semble que les trois premiers piliers soient le plus souvent acquis dans les coordinations et réseaux d'acteurs, subsiste la question de la place pensée et accordée aux jeunes dans ces processus d'élaboration des politiques et les actions conduites. Ce webinaire a pointé cette limite de l'exercice de la politique jeunesse et l’importance de ce premier pas de mise en dialogue et d'accompagnement de l'expression libre des jeunes. Ce premier pas qui reste, rappelons-le, un préalable essentiel à une participation active, qui malheureusement restera une chimère si la rencontre et l’interconnaissance entre les jeunes et les acteurs privés et publics n'est pas facilitée.La question de la place des jeunes dans la coordination territoriale
Ce webinaire est une photographie de trois témoignages aux périmètres d'action différents, qui font écho à quelques pistes pour aller plus loin dans la réflexion :- • Une politique jeunesse est-elle possible sans la participation des jeunes ?
- • Est-ce que la participation est la bonne marche à viser ? Est-ce qu’il existe des préalables qui manqueraient aujourd’hui à cette participation désirée et désirable ?
- • Comment penser et favoriser l'interconnaissance acteurs jeunesse - jeunes - élus ?
- • Comment faire évoluer les représentations des élus et représentants institutionnels pour mieux accueillir ce qui est proposé par les jeunes ?
- • Que doit-on travailler sur les représentations de chacun pour se connaître, se reconnaître dans des rôles respectifs ?
Voir le replay du webinaire :
Contacts intervenants :
Mathieu Ferrand, Directeur d'Activ'Royans et pilote du Réseau Acteurs Jeunesse du Royans-Vercors. mail : activ-royans.direction@orange.frRémi Serain, Chargé de mission accompagnement des politiques jeunesse Département de la Savoie. mail : Remi.SERAIN@savoie.fr
Kamel Rarrbo, expert associé à Territoires Conseils sur les politiques jeunesse. mail : rarrbo@wanadoo.fr
Rédaction :
Claire Belet, cbelet@adrets-asso.frcréée le 17.11.2020 à 10:46, mise à jour le 17.11.2020 à 10:48.
Croc'Bauges : une épicerie associative, locale et biologique, créée par des habitant.e.s
Croc'Bauges : une épicerie associative, locale et biologique, créée par des habitant.e.s
La prudence a été le maître mot de l’association Biobauges : chacune des démarches a été discutée et soupesée avant d’être validée. Aucune étape n’a été sautée, depuis le test des commandes jusqu’à la constitution en association, puis l’obtention du premier local et le recrutement d’une salariée, l’étude de marché par l’ADISES Active pour ouvrir une épicerie, les liens avec les collectivités locales, le PNR et enfin les consommateurs. C’est un projet au long cours qui engage de nombreux habitants et acteurs.
2. Étapes clés :
- De 2004 à 2008, un regroupement d’habitants reçoit ses commandes groupées dans les locaux d’Oxalis
- En 2008, ils se constituent en association, Biobauges
- À partir de novembre 2008, la mairie du Châtelard leur prête un local
- En 2011, recrutement de leur première salariée
- À l’automne 2011, ils sollicitent un DLA par l’ADISES Active pour monter un projet d’épicerie. Des producteurs locaux en recherche d’un local de vente s’associent à la démarche.
- Ouverture de l’épicerie Croc’Bauges le 13 mai 2014 à Lescheraines
- Déménagement dans un plus grand local en mars 2018
3. Moyens financiers et humains
Croc’Bauges emploie 7 salariés à temps partiel. Fin 2018, l’épicerie générait près de 800 000 € de chiffre d’affaire. Au démarrage, ils ont obtenu des aides sur l’investissement via un programme LEADER, une subvention iDéclic Solidaire par la région Auvergne-Rhône-Alpes et un prêt à 0% sur 4 ans avec l’ADISES Active.
Le projet de l’épicerie est porté conjointement par une équipe de bénévoles et des producteurs locaux, et bénéficie du soutien indéfectible d’élus locaux. Elle a également des partenaires importants que sont le PNR des Bauges ou bien le réseau GRAP (Groupement Régional Alimentaire de Proximité), une coopérative d’activités et d’emploi.
2. Points de vigilance :
Biobauges reste vigilante à ne pas centrer l’activité de Croc’Bauges uniquement sur la vente, mais aussi à soigner sa vocation de « lieu-ressources ». Il faut aussi veiller à l’éthique des produits vendus.
Afin de veiller à l’éthique des produits vendus à Croc’Bauges, une commission éthique des produits a été mise en place.
créée le 09.02.2021 à 09:49, mise à jour le 08.07.2021 à 10:42.
Cycles de webinaires AJITER "Faciliter l'Accueil des Jeunes adultes et de leurs Initiatives dans les TErritoires Ruraux"
Cycles de webinaires AJITER "Faciliter l'Accueil des Jeunes adultes et de leurs Initiatives dans les TErritoires Ruraux"
- "Définir des Tiers Lieux Jeunesse ?" du 26 Mai de 10h à 12h
- "Vivre et habiter autrement la ruralité ?" du 28 Mai de 11h à 12h30
- "Se coordonner à l'échelle territoriale ?" - date à définir
- "Faciliter la participation citoyenne et l'activité des jeunes parents ?" - date à définir *
Inscrivez-vous en cliquant ici (Gratuit, ouvert à tous.tes)
A noter :
Ces webinaires sont organisés selon des modalités de visio-conférence au moyen de l'outil ZOOM. Pour pouvoir participer dans les meilleurs conditions, l'accès à un ordinateur doté d'une bonne connexion internet est conseillé, et de se munir d'un casque audio et d'un webcam fonctionnels. Une fois votre inscription réalisée, vous recevrez les identifiants et mot de passe de connexion 1 à 2 jours avant le démarrage du webinaire.
créée le 22.04.2020 à 12:02, mise à jour le 26.05.2020 à 12:01.
Des "référents accueil" pour favoriser l'installation de nouveux arrivants en Creuse
Des "référents accueil" pour favoriser l'installation de nouveux arrivants en Creuse

Contexte :
Depuis fin 2017, la Communauté de Communes de Guéret a lancé la structuration d'un réseau de référents accueil comme une action structurante de sa stratégie complète d'accueil. La visée : Accueillir 400 nouveaux arrivants / an en Creuse pour compenser un solde naturel négatif avec -0,6% par an, soit environ 10 nouveaux habitants / an/ commune, en ciblant les jeunes adultes de 30 à 45 ans, futurs et jeunes parents.
Périmètre de l'action référents accueil et projet attractivité-accueil : territoire de la Communauté d'Agglomération du Grand Guéret et de la Communauté de Communes Portes de la Creuse en Marche
Pour spécifiquement les actions de structuration du réseau de "référents accueil" :
- une charte d'engagement des communes volontaires
- une charte des référents d'accueil volontaires et bénévoles
Ces référents accueil sont des personnes ressources aux parcours et centres d’intérêt variés, représentant l’écosystème local. Ils vont faciliter l’intégration des nouveaux arrivants et la rencontre de ses habitants. Ils vont les informer et présenter le territoire, ainsi que les orienter vers les professionnels ou organismes adéquats en fonction de leurs besoins (aller sur des marchés; idées de sorties et de divertissements etc etc.)
4 axes d'intervention pour le projet attractivité-accueil vont pouvoir aider à mettre en place ce projet :
- le développement de la culture de l'accueil,
- la construction d'une offre globale d'installation,
- la diffusion des offres globales, promotion territoriale et prospection,
- l’accompagnement des porteurs de projet et candidats à l'installation.
Moyens financiers :
Projet attractivité-accueil 2018-2021 : Programme budget de 200.000 euros, subventionné à 60 % par le FEDER Massif Central (50%) et le département de la Creuse (10%), principalement un poste dédié à la politique d'accueil et le développement d'une plateforme web pour les communes)
26 communes mobilisées sur 42 communes de l'intercommunalité en 2019.
créée le 13.05.2020 à 09:25, mise à jour le 08.07.2021 à 10:42.
Des jeunes à la découverte des métiers et des conditions de vie en montagne
Des jeunes à la découverte des métiers et des conditions de vie en montagne
COMMUNIQUE DE PRESSE - AJITOUR 2020 –Présidence française de la SUERA
L’AJITOUR au cœur du développement durable
Durant une semaine, dix jeunes de 19 à 26 ans, originaires de la ville ou de la montagne se sont retrouvés en immersion dans le Queyras. Accompagnés par Educalpes et CIPRA France*, ils ont pu rencontrer une vingtaine de professionnels dans des domaines d’activité variés (accompagnateur en montagne, gardienne de refuge, bergère, artisans, agents territoriaux...). Ces professionnels ont partagé leur passion du métier et du territoire. Ils ont également fait part de la très bonne saison estivale 2020 tout en s’inquiétant d’un rythme de travail soutenu et difficile physiquement. Les limites d’accueil des touristes sur le territoire et la pression sur les milieux ont été abordés. Le Queyras se situant à la frontière avec l’Italie et le Mont Viso, le développement durable constitue donc un enjeu fort de la coopération transfrontalière Queyras/Italie.Du projet de métier au projet de vie
Une grille d’entretien définie par les jeunes au démarrage de l’AJITOUR leur a permis d’interroger les professionnels sur l’exercice de leur métier : cursus, quotidien, salaire, etc. Les professionnels ont formulé des conseils aux jeunes et surtout transmis leur énergie et motivation. «L’essentiel à mon sens c’est d’être passionné et faire surtout un métier que tu aimes car on passe beaucoup de temps dans notre travail» témoigne Ludivine, éducatrice nature et bergère.Si la plupart des professionnels rencontrés se situent dans le modèle économique dominant,quelques expériences et notamment la visite d’une ferme a permis d’éveiller la curiosité des jeunes sur l’existence d’une économie plus sobre(faire mieux avec moins). Entre temps de rencontres formelles et échanges informels au cours des repas et des randonnées, l’AJITOUR a glissé de réflexions centrées sur les métiers vers les conditions de vie dans les Alpes et le projet de vie. Noémie, participante, explique que l’AJITOUR lui a permis «d’élargir [s]es horizons professionnels et de découvrir par exemple le métier de gestionnaire de gîtes». «Ça permet de savoir comment trouver un équilibre entre ce qu’on a envie pour son mode de vie et aussi le métier qu’on veut faire» témoigne Sidonie, autre participante.Interpellation des professionnels et suites données
Un temps de synthèse a permis au groupe de faire part de ses motivations, de ses observations et de ses questionnements aux professionnels du territoire en charge de l’accueil des jeunes. Quel accès au logement pour les jeunes sur le territoire? Quelle prise en compte de l’environnement par le territoire,critère important pour certains dans l’idée d’une installation.Un article sur l’AJITOUR est paru dans la newsletter Alpmedia. Les résultats de l’AJITOUR, ainsi que deux autres dispositifs dont la Caravane des possibles portée par le CREFAD Auvergne, seront présentés et feront l’objet de réflexions complémentaires durant la Semaine Alpine qui se tiendra à Nice du 9 au 11 décembre 2020 en parallèle du Forum de la SUERA* et de la rencontre des Ministres de la Convention alpine (à confirmer). Une vidéo dans plusieurs langues alpines sera prochainement disponible.
La CIPRA , une organisation aux visages et formes multiples
La Commission Internationale pour la Protection des Alpes, la CIPRA, est une organisation faîtière non gouvernementale avec des représentations nationales et une représentation régionale dans les sept pays alpins. Elle regroupe plus de cent associations et organisations. La CIPRA œuvre pour un développement durable dans les Alpes, comprenant la préservation du patrimoine culturel et naturel, de la diversité régionale, ainsi que la proposition de solutions transnationales répondant aux problèmes rencontrés dans l'espace alpin. www.cipra.orgContacts
Commission Internationale pour la Protection des Alpes · CIPRA France Maison de la Nature et de l’Environnement de l’Isère · 5, Place Bir Hakeim · 38000 Grenoble · France T +33 476 42 87 06 · france@cipra.org · www.cipra.org/francecréée le 14.10.2020 à 16:50, mise à jour le 16.10.2020 à 18:06.
Développement culturel local, pour un accompagnement de la jeunesse en Pays Marennes-Oléron (Charente - Maritime)
Développement culturel local, pour un accompagnement de la jeunesse en Pays Marennes-Oléron (Charente - Maritime)
Le Pays Marennes-Oléron devenu Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) en 2015
Le pays de Marennes-Oléron, situé en Charente-Maritime, au sein de la région Nouvelle-Aquitaine, est un syndicat mixte créé en 2006, devenu, en 2015, un pôle d’équilibre territorial et rural (PETR). Il regroupe 2 communautés de communes : celle de l’Île d’Oléron (CCIO : 8 communes - 22 208 habitants ) et celle du Bassin de Marennes (CCBM : 7 communes 15 384 habitants). Ses compétences portent sur trois domaines principaux : l’aménagement et l’urbanisme ; la gestion des programmes européens ; et le développement local (qui recouvre, plus spécifiquement, le développement culturel et le développement économique, de l’emploi et des services). Les deux communautés de communes disposent, en outre, d’une compétence enfance- jeunesse : depuis 2003 pour la CCBM et depuis 2011 pour la CCIO.
- Point de départ ?
Des constats, une envie
Constat d’un taux de chômage élevé chez les jeunes, au dessus de la moyenne nationale, qui quittent le territoire au moment de leur formation ( 20-30 ans) puis, malgré une appétence à revenir, rencontrent des difficultés à cause du manque d’emplois qualifiés et de logements.
Constat d’une activité culturelle saisonnière tournée principalement vers le loisir touristique ; principalement, d’échanges insuffisants entre les acteurs locaux ; d’une offre culturelle morcelée ; d’un accès à la culture insuffisamment structuré et approprié par ses habitants.
L’envie de dynamiser le territoire, favoriser son attractivité, particulièrement pour les jeunes, et de développer une activité culturelle continue sur toute l’année, structurante et pour les personnes du territoire, particulièrement la jeunesse.
En 2015, dans un contexte de renouvellement des équipes municipales, de renouvellement de la politique contractuelle avec la Région et dans la perspective de sa transformation en Pôle d’Equilibre Territorial et Rural, le Pays Marennes Oléron décide de renouveler son projet culturel, dans le cadre d’une concertation la plus large possible avec les associations, les professionnels et les élus.
La nouvelle stratégie culturelle s’appuie sur 5 enjeux identifiés :
• préserver et transmettre l’identité patrimoniale du territoire
• pérenniser la diversité culturelle par la concertation et l’articulation entre les initiatives
• permettre une vie culturelle équilibrée, respectueuse des diversités et accessible à tous, toute l’année, sur l’ensemble du territoire
• préserver et renouer le lien social
• éviter le repli sur soi et susciter l’ouverture aux autres
PAR
- Des responsables de pôle compétence enfance jeunesse
- Un coordinateur de développement culturel du territoire
- Un coordinateur coopération francophones
- Un coordinateur des projets culturels francophones
- Un animateur et gestionnaire des programmes LEADER
Des cofinancements locaux et européens pour des équipements et des programmes structurants :
- Des cofinancements de la Région ex-Poitou Charentes via des Contrats de territoire jusqu’en 2016 (Contrat Régional de Développement Durable)
- Des cofinancements européens LEADER à partir de 2007 avec pour axes :
• LEADER 2007- 2013 : Maintenir, accueillir et soutenir les actifs, notamment les jeunes, sur le territoire
• LEADER 2016- 2020 : Axe coopération : Faire de la francophonie un levier de développement local
• Axe 3 : La culture territoriale et Axe 4 : L’accompagnement de la montée en compétence du territoire
- Un contrat Education Artistique et Culturelle (EAC) à partir de 2017 : développement de résidences d’artistes de médiation culturelle dans les établissements scolaires
- Une aide du Département aux actions EAC à partir de 2018
Un accompagnement et une analyse partagée du territoire
- Accompagnement au développement culturel de territoire par la Ligue de l’enseignement, dans le principe des droits culturels sur une année, par des concertations et une analyse partagée de territoire via un état des lieux avec les acteurs (30 réunions - 45 acteurs)
- Un diagnostic et une problématisation des enjeux en 3 axes : Finalités du projet culturel au regard des caractéristiques du territoire ; Enjeux liés au développement durable ; Culture et jeunesse avec les animatrices des PEL (Projets Éducatifs Locaux)
- Puis l’élaboration d’un plan d’action.
Un volet de coopération
- Un volet de coopération internationale Francophonie comme levier d’ouverture à l’international
Étapes clés
• 2003 : rédaction d’une première stratégie culturelle du Pays Marennes-Oléron pour une expérimentation de développement local soutenue par la Région Poitou-Charentes via des Contrats de Territoire
• 2004 : Réalisation 1ère tranche Médiathèque de Marennes
• 2006 : Mise en place du cinéma L’Estran à Marennes et 3ème salle au cinéma l’Eldorado à St Pierre d’Oléron (programmation partagée)
• LEADER 2007- 2013 :
- > réalisation des médiathèques de Saint Georges et St Denis d’Oléron
- > 2ème tranche Médiathèque de Marennes
> 2010-2011 : Réalisation d’une salle de musiques actuelles « La Bigaille » à Marennes + réhabilitation d’un local de répétition à Bourcefranc (Studio Amalgam) et accompagnement à l’installation d’une programmation de concerts tout au long de l’année
• 2010 : 1ère édition du festival des cultures francophones à Marennes
• 2014 - 2015 : processus de concertation et élaboration pour la nouvelle stratégie culturelle du territoire
• LEADER 2014-2020 :
>> Échanges jeunes saisonniers France-Québec 2014- 2017 ; Chantiers-jeunes francophones – 2016 (20 jeunes du CASTEL et du Foyer rural Saint Denis + MO-TV) – 2017 Val d’Aoste
• 2016 : Fin du Contrat Régional de Développement Durable lors de la fusion dans la grande région Nouvelle-Aquitaine
• 2017 : Signature du contrat EAC avec la DRAC pour 3 ans (Résidences d’artistes et structuration des initiatives d’EAC)
> 2017: 200 jeunes participants - 2019 : 1150 jeunes participants
• 2018 : Oléron annonce son retrait du PETR suite à la polémique sur la réinstauration du paiement du péage du pont
• 2019 : La commune de Marennes fusionne avec la commune de Hiers- Brouage
• Perspectives :
> Élaboration d’une nouvelle stratégie de francophonie culturelle pour Marennes-Brouage, avec l’appui du département
> Réflexion et étude de faisabilité pour la création d’un Parc National Régional sur le territoire Marennes-Brouage-Rochefort
- Moyens financiers et humains
Programmes LEADER : 1 ETP : animation et gestion
Coordination culturelle : 1 ETP coordination
Programme francophonie : 1 ETP réparti en 2 mi-temps
Pôle Jeunesse : 2 Etp
Volet Culture LEADER 2007-2013 : environ 1/3 de l’ enveloppe totale 1,8 millions d’Euros
Volet Culture LEADER: 2014- 2020 : environ 1/4 de l’ enveloppe totale 1,5 millions d’Euros
Contrats de Territoire Région 2014-2016 : 180 000 € dédiés aux manifestations
Contrat EAC 2017-2020 : 60 000 Euros DRAC, Département: 10 000 € en 2019
- Le choix des élus locaux de consacrer des moyens à cette ingénierie et le concours de la Région Poitou-Charentes au financement de cette ingénierie, de 2004 à 2016
- Le recours systématique à la concertation dans la démarche projet (état des lieux-diagnostic, plan d’action, suivi de la mise en œuvre avec une commission mixte)
- L’accompagnement de la Ligue de l’enseignement pour une méthodologie à l’élaboration concertée dans le respects des droits culturels
- Les contributions financières des institutions
Points de vigilance :
- Des difficultés à trouver des maîtres d’ouvrages dans les communes les plus petites pour les projets culturels à l’échelle du territoire
- Des logiques de "chapelle" qui sont de véritables freins à la coopération et à la mutualisation de moyens et aboutissent à la multiplication d’équipements sur des périmètres proches
créée le 27.11.2019 à 17:38, mise à jour le 08.07.2021 à 10:42.
ESS et milieu rural : nouveaux partenariats, nouveaux outils et belles perspectives
ESS et milieu rural : nouveaux partenariats, nouveaux outils et belles perspectives
L'équipe du projet AJITER était invitée à venir témoigner de la place et du rôle contributeur que l'ESS et de la création d'activités en milieu rural occupent en faveur de l'accueil des Jeunes Adultes et de leurs initiatives dans les territoires ruraux. Au-delà de cette contribution, c'est naturellement que nous tissons des liens avec le projet TRESSONS dont les apports et conclusions vont à coup sûr nourrir l'analyse des conditions et dynamiques territoriales favorables à l'accueil des jeunes adultes.
• Favoriser l’interconnaissance entre les acteurs qui accompagnent des initiatives solidaires en milieu rural et identifier les synergies à développer entre leurs actions
• Identifier collectivement, en croisant l’expérience de chacun, les enjeux-clés pour renforcer l’accompagnement de l’ESS en milieu rural.
Nous continuerons de vous informer des suites de ce projet et de vous transférer les bonnes pratiques.
Retrouvez dès à présent quelques ressources produites dans le cadre du projet TRESSONS :
- le portail du projet TRESSONS de l'Avise
- Qwant, le moteur de recherche français ici
- L'étude "L'ESS dans les territoires ruraux" du CNCRESS, pour l’Avise et le RTES dans le cadre du projet TRESSONS, ainsi que les monographies de territoire de Val d'Ille-Aubigné , de Terres de Lorraine et du Périgord Vert
créée le 02.01.2020 à 11:20, mise à jour le 24.02.2020 à 22:44.
Faciliter et encourager la participation citoyenne et territoriale des jeunes parents ?
Faciliter et encourager la participation citoyenne et territoriale des jeunes parents ?
créée le 19.05.2021 à 13:31, mise à jour le 19.05.2021 à 13:33.
Favoriser l'émergence et la mise en réseau des projets d'habitats partagés
Favoriser l'émergence et la mise en réseau des projets d'habitats partagés

familles d'une part et d'isolement des personnes âgées d'autre part. L'association Les Habiles (Habitats Isérois Libres et Solidaires)
se positionne comme accompagnateur pour les porteurs de projet d'habitat groupé : ces projets se présentent comme une alternative au logement en propriété classique pour les habitants, aussi bien dans les milieux urbains que dans les milieux ruraux.
On appelle habitat groupé un projet collectif logements dont les habitants s'impliquent dans promotion et la gestion. Ces habitants choisissent mutualiser des finances, des espaces, des services, temps... pour créer un lieu de vie adapté et pérenne. L'association veut permettre aux citoyens de se (ré)approprier leur habitat et de vivre les uns avec les autres de façon solidaire, responsable et conviviale. Pour cela elle encourage l'initiative et l'autonomie des porteurs de projets, la diversité économique et sociale, ainsi que l'attention à l'impact écologique (dans la conception de l'habitat, sa construction, son
usage et son recyclage).
L'association Les Habiles a trois missions principales :
1) Animation de réseau : l'association propose des ateliers mensuels ouverts à tous pour discuter autour
de sujets thématiques liés à l'habitat groupé, en plus de son site internet qui sert à la fois de base de données et plate-forme d'échange.
2) Lien avec les collectivités : L'association anime des réunions publiques et fait de la sensibilisation. Elle accompagne les communes sur des projets d'habitat groupé ou à vendre des terrains.
3)Accompagnement et accueil des porteurs de projet : les Habiles est une plateforme d'échange et d'accompagnement.Elle aide les habitants à structurer la démarche, surmonter les difficultés en animant des réunions de travail des groupes.
Financement (année 2012) :
Région : 15 000 €
Métropole : 15 000 €
Ville de Greoble : 8 000 €
2 salariés et 1,5 ETP.
Les Habiles sont donc présent pour démocratiser l'habitat groupé à travers de la sensibilisation et de l'accueil de groupe.
Difficulté : L'une des difficultés majeures pour l'association est d'aider les groupes à accéder aux crédits et aux terrains. Le concept d'habitat groupé étant encore peu démocratisé, les bailleurs sociaux et les banques sont souvent réticentes à investir dans de tels projets, d'autant plus que cela représente des enjeux
financiers importants. Par ailleurs, même si un certain nombre de collectivités soutiennent ce genre de projet, il leur est difficile de justifier politiquement le soutien financier à des projets privé.
*Les Habiles ont comme perspective d'être reconnus comme référence dans le domaine de l'habitat groupé et participatif
sur le territoire isérois afin de continuer à accompagner les particuliers, comme les collectivités dans les projets d'habitat
groupé. Par ailleurs, les collectivités sont investies dans les projets d'habitats groupés qu'elles repèrent comme une
inovation. Elles attendent aujourd'hui que l'association accentue les accompagnements plus opérationnels afin
d'observer les premiers résultats concrets. Un article sur l'habitat participatif est attendu dans la Loi sur le
Logement qui doit être votée à l'automne 2013, et devrait faciliter la concrétisation des projets. A plus long terme, l'association travaille à trouver des solutions opérationnelles pour développer la possibilité d'intégrer une mixité entre location et accession au sein dans les projets
créée le 09.03.2020 à 16:26, mise à jour le 08.07.2021 à 10:42.
Formation - Comment agir pour renforcer les projets culturels de territoire? - UFISC
Formation - Comment agir pour renforcer les projets culturels de territoire? - UFISC
Comment agir pour renforcer les projets culturels de territoire?
créée le 28.04.2021 à 15:47, mise à jour le 28.04.2021 à 15:47.
Formation à la pluriactivité pour les femmes en milieu rural
Formation à la pluriactivité pour les femmes en milieu rural
La communauté de communes des Monts d'Azur est située à la périphérie des Alpes-maritimes, aux frontières des Alpes de Haute-Provence et du Var. Ce territoire de 14 communes
compte 3300 habitants. Il est très rural et enclavé (50 minutes de la sous-préfecture, 1h30 de Nice la préfecture). Étant reculé des pôles d'emploi principaux, les demandeurs d'emploi connaissent des difficultés particulières : mobilité, garde des enfants... Le tourisme génère des emplois surtout dans la saison d'été, et l'agriculture reste un secteur pourvoyeur d'activité. La pluriactivité prend alors tout son sens pour créer des activités complémentaires L'offre de formation en proximité sur le territoire est presque inexistante.
Objectifs visés
✔ Bien connaître le territoire et l’environnement économique
✔ Clarifier son projet d'emploi
✔ Étudier la faisabilité de son projet
✔ Connaître les statuts possibles
✔ Créer un réseau de relations
✔ Maîtriser les outils informatiques de base.
✔ acquisition de compétences: informatique, secourisme, anglais, techniques de communication...
✔ informations : statuts juridiques et fiscaux de la pluriactivité, méthodes mobilisation de soi et motivation,
connaissance du territoire et des services proposés, sensibilisation à l'ESS, présentation d'offres de formation (dont services à la personne)
✔ moments de "convivialité" : souder le groupe, le rendre dynamique et améliorer le potentiel créatif
✔ visites d'entreprises et d'entrepreneurs du territoire : boulangerie, épicerie, charpente, arômes...
✔ actions pour l'emploi : Pôle Emploi, PLIE, Mission Locale
Chaque parcours de formation s'effectue entre septembre et décembre Monts d'Azur sur une période de 420 heures. Elle prend en compte les contraintes des stagiaires (cf partie « points d'intérêts)
Financements : 16 900€
région PACA Service Montagne : 6000€ (pour 6 stagiaires)
MSA : 1500€
FSE : 4700€ (pour 2 stagiaires PLIE)
Communauté de Communes : 4700€
Dépenses :
intervenants (4300€)
déplacements, mise à dispositon salle et temps-agent CCMA
Très bons résultats sur le retour à l'emploi.
Les difficultés spécifiques des femmes en milieu rural sont intégrées au projet
➢ mobilité : les déplacements (visites en entreprises...) sont réalisés en minibus de la C.C ou en
covoiturage entre stagiaires et lien avec l'action « auto-école » menée par la CCMA
➢ garde d'enfants : la formation a lieu les lundi, mardi, jeudi et vendredi, les mercredis étant libres afin de tenir compte des nécessités de garder les enfants ce jour-là, et fin des journées de formation à 16h30 pour aller chercher les enfants à la fin de l'école
La formation est intrinsèquement transversale, mobilisant des intervenants différents, sur des thématiques différentes. Le territoire est mis en valeur et les visites d'entreprises montrent aux stagiaires qu'il est possible de monter des activités localement.
Le projet débouche également sur une meilleure visibilité du RSP auprès des employeurs, et donc des relations facilitées pour la suite : l'employeur informera plus facilement le RSP des recrutements à venir etc.
Difficultés et limites
- Difficulté à pérenniser le projet, il faut sans cesse chercher et négocier des financements : FIT (Fonds Initiative Territoire région PACA), puis FSE, puis Fonds Montagne région PACA...
- Difficulté à obtenir des statistiques et des chiffres du chômage du territoire. Pôle Emploi dispose de ces chiffres, mais ils sont très difficiles à obtenir. Une vision statistique objective du territoire est donc impossible à construire.
- Il n'y a pas de diagnostic ni de documents d'orientation précis du territoire auxquels se référer
« Ce projet a renforcé les liens existants entre les différents partenaires (Pôle Emploi, PLIE, Mission Locale du Haut-Pays Grassois, CPE, Créactive 06, PECOS, CLAIE, Atout Com' ...) et a permis de développer un nouveau partenariat avec la MSA. » Le lien avec les entreprises du territoire a également été renforcé. Celles-ci peuvent recruter plus facilement grâce à de bonnes relations avec l'ERIC et le Relais Services Publics, et les stagiaires connaissent mieux la réalité de ces entreprises et leurs besoins en main d’œuvre.
Analyse :
Durabilité sociale : très positif. Ré-insertion et retour à l'emploi des stagiaires, lien social entre les membres du groupe
Durabilité environnementale : neutre ou positif. Mise en place de covoiturage ou de minibus pour les déplacements, création d'activité dans le domaine environnemental
Durabilité économique : positif. Mise en valeur et lien avec des entreprises locales, coup de pouce à la création d'activité.
créée le 01.08.2019 à 10:01, mise à jour le 08.07.2021 à 10:42.
Formation#3 : Quels outils d'accompagnement des dynamique de coopération et de coconstruction pour les jeunes ?
Formation#3 : Quels outils d'accompagnement des dynamique de coopération et de coconstruction pour les jeunes ?
créée le 09.07.2021 à 15:19, mise à jour le 09.07.2021 à 15:19.
Graine de rue
Graine de rue

Chaque année, sur les 200 enfants et adolescents de 6 à 18 ans formés tout au long de l’année dans les ateliers, environ 120 se produisent lors du festival Graines de rue, point d’orgue de la saison placé sur le grand week-end de la Pentecôte. « On les prépare à jouer partout : cours d’école, ruelles, jardins, espaces publics, théâtres de verdure… Ce sont eux qui choisissent les textes d’auteurs contemporains à partir de propositions qui leur sont faites.36»
→ Parcours culturels
• 200 enfants et adolescent.e. s de 6 à 18 ans formé.e.s à la pratique théâtrale (8 ateliers par an en moyenne)
• Naissance récente d’un atelier étudiant.e.s
• Mise en place d’un passeport culturel pour initier des parcours de spectateurs
• Participation aux répétitions publiques et sorties de résidences des compagnies accompagnées
→ Parcours d’engagement
• Bénévolat pour l’organisation du festival Graines de rue
→ Parcours professionnels
• Déclenchement de quelques vocations pour des carrières artistiques ou
culturelles
→ Parcours d’initiatives
• Recours à un collectif issu des ateliers théâtre pour des prestations lors du festival
Étapes clés :
• 1988 : Françoise Trillaud créé les premiers ateliers théâtre sous le nom d’Acte Un
• 2013 : l’association accueille une demi-douzaine de compagnies en résidence
• 2018 : le réseau des Fabriques RéUniES, regroupement de six structures, permet à quatre équipes artistiques émergentes s’exprimant dans l’espace public un accueil en résidence concerté sur le territoire de Nouvelle-Aquitaine et une tournée mutualisée.
+ Naissance du premier atelier étudiants pour répondre à la demande d’un des groupes d’adolescents souhaitant poursuivre l’activité après le lycée.
• 2019 : Co-animation du festival avec Le collectif la Quincaill' avec la réalisation d’une scénographie du site, la mise en place de conférences et d’animations entre les spectacles, la programmation des afters le dimanche soir. Le collectif constituée en grande partie par des « graines d’hier » qui ont fait le choix de rester dans le Limousin, La Quincaill’39 a vu le jour début 2018.
Moyens financiers et humains :
- Subventions, notamment DRAC et de la Région Nouvelle-Aquitaine
- Programmatrice et fondatrice du projet
- Une chargée de développement et de communication
- Bénévoles
• Projet porté par une passionnée de théâtre
• Des ateliers amateurs au coeur de l’identité de la structure
• Valorisation des pratiques amateurs dans un festival professionnel ancré localement
• Expérience de la tournée devant un « vrai » public
• Des histoires d’amitié fortes nées de tranches de vie communes
• Des jeunes adultes formé.e.s pour certain.es. dès leur plus jeune âge
• Coopération territoriale pour l’accueil en résidence
Points de vigilance :
• La disponibilité et l’éloignement géographiques de nombreux jeunes adultes après le lycée
• Manque de transport desservant Bessines
• Manque de structures relais type MJC, mission locale
créée le 28.04.2021 à 16:52, mise à jour le 08.07.2021 à 10:42.
Hirundo, les architectes font des nids écologiques
Hirundo, les architectes font des nids écologiques
Dès la création de son statut en 2018, Marie a pu trouver des projets de recherche-action grâce aux liens qu’elle entretient avec le laboratoire CRAterre. Elle a ensuite complété son activité avec des projets de maîtrise d’œuvre localisés dans la région Auvergne-Rhône Alpes. Depuis que Lola l’a rejointe, elles travaillent ensemble ou de manière autonome sur différents projets.
• Étapes clés :
- Création en 2018
- Projet emblématique dans le Jura pour lequel Lola a rejoint Marie (Scierie de Giron – 01)
- En 2020, rassemblement en collectif avec Lola et travail sur des outils en commun
- En mai 2020, installation dans des bureaux partagés avec Hop ! Durable notamment
- Collaboration avec Hop ! Durable sur des projets d’aménagements dans l’espace public
• Moyens financiers et humains
Hirundo n’a bénéficié d’aucune aide ou subvention, du fait du statut de collectif de deux micro-entrepreneuses. La première année, des projets de recherche-action avec CRAterre, ont garanti à Marie un apport financier de départ. Au moment du lancement, elle a néanmoins eu besoin de mener une activité complémentaire. Comme pour de nombreuses entreprises du bâtiment, la période Covid n’a pas été facile, mais Hirundo poursuit courageusement sa lancée et son activité sur des projets de maîtrise d’œuvre toujours plus éthique et écologique.
Pour Marie, le DSA « Architecture de terre » a été un réel tremplin en termes de compétences et de réseau, et l’articulation avec la recherche lui ouvre aujourd’hui encore de nombreuses portes. En outre, le milieu associatif, dans lequel elle est activement impliquée, a largement étendu ce réseau. Elle est notamment investie au sein des Habiles (Habitats Isérois Libres et Solidaires) et a soutenu le lancement du Cairn, monnaie locale et citoyenne du bassin grenoblois en 2018.
Hirundo Architecture met un point d’honneur à travailler en collaboration avec les acteurs locaux impliqués sur leurs projets (collectivités, services techniques, entreprises locales, habitants…). Pour cela, Marie et Lola prennent le temps d’impliquer et de discuter avec les parties prenantes du projet. Ainsi, les prescriptions architecturales proposées par le collectif (cultures constructives locales, recyclage et usages de matériaux locaux) trouvent généralement un bon accueil.
• Points de vigilance
Les petites entreprises, ou collectifs comme Hirundo, très engagé pour imaginer d’autres formes d’accompagnement de projet sont très peu soutenue malgré l’intérêt de leurs actions pour tendre vers une société plus respectueuse de l’humanité et de la planète. Pour Marie, il arrive que la lourdeur administrative entrave les petites actions que le collectif mène pour soutenir une transition écologique en architecture et dans le secteur du bâtiment.
Sa grande fierté est de constater au cours de la conduite de projets que les acteurs impliqués se questionnent sur leurs pratiques (provenance de la ressource, implication des parties prenantes, valorisation des savoir-faire locaux etc). Pour elle, la transmission des idées par la pratique de terrain et le concret permet de faire évoluer les mentalités. C’est ainsi qu’elles qualifient le métier d’architecte : quelqu’un qui doit tenir compte de l’échéance climatique, des contraintes et ressources du lieu du projet. Il doit aussi et surtout faire le lien en aidant les filières de matériaux locaux et les actrices et acteurs du projet à communiquer entre eux.
Hirundo Architecture s’attache à avoir une vision holistique de chaque projet, en proposant des réponses qui s’articulent avec les ressources des territoires qui les entourent. Marie rappelle que le réseau du collectif est un vrai soutien qui leur permet d’être plus fortes. C’est ainsi qu’elles ont pu multiplier la diversité de leurs projets. Leurs actions sont diverses et s’articulent entre : projets de réhabilitation en territoires ruraux, accompagnement de collectifs et d’association au lancement du projet d’habitat (Habitat participatif et autres…), installation artistique, mobilier urbain, mobilier intérieur, ateliers pédagogiques et chantier-école en lien avec la terre
créée le 28.10.2021 à 15:03, mise à jour le 28.10.2021 à 15:03.
Hirundo, les architectes font des nids écologiques
Hirundo, les architectes font des nids écologiques
Dès la création de son statut en 2018, Marie a pu trouver des projets de recherche-action grâce aux liens qu’elle entretient avec le laboratoire CRAterre. Elle a ensuite complété son activité avec des projets de maîtrise d’œuvre localisés dans la région Auvergne-Rhône Alpes. Depuis que Lola l’a rejointe, elles travaillent ensemble ou de manière autonome sur différents projets.
• Étapes clés :
- Création en 2018
- Projet emblématique dans le Jura pour lequel Lola a rejoint Marie (Scierie de Giron – 01)
- En 2020, rassemblement en collectif avec Lola et travail sur des outils en commun
- En mai 2020, installation dans des bureaux partagés avec Hop ! Durable notamment
- Collaboration avec Hop ! Durable sur des projets d’aménagements dans l’espace public
• Moyens financiers et humains
Hirundo n’a bénéficié d’aucune aide ou subvention, du fait du statut de collectif de deux micro-entrepreneuses. La première année, des projets de recherche-action avec CRAterre, ont garanti à Marie un apport financier de départ. Au moment du lancement, elle a néanmoins eu besoin de mener une activité complémentaire. Comme pour de nombreuses entreprises du bâtiment, la période Covid n’a pas été facile, mais Hirundo poursuit courageusement sa lancée et son activité sur des projets de maîtrise d’œuvre toujours plus éthique et écologique.
Pour Marie, le DSA « Architecture de terre » a été un réel tremplin en termes de compétences et de réseau, et l’articulation avec la recherche lui ouvre aujourd’hui encore de nombreuses portes. En outre, le milieu associatif, dans lequel elle est activement impliquée, a largement étendu ce réseau. Elle est notamment investie au sein des Habiles (Habitats Isérois Libres et Solidaires) et a soutenu le lancement du Cairn, monnaie locale et citoyenne du bassin grenoblois en 2018.
Hirundo Architecture met un point d’honneur à travailler en collaboration avec les acteurs locaux impliqués sur leurs projets (collectivités, services techniques, entreprises locales, habitants…). Pour cela, Marie et Lola prennent le temps d’impliquer et de discuter avec les parties prenantes du projet. Ainsi, les prescriptions architecturales proposées par le collectif (cultures constructives locales, recyclage et usages de matériaux locaux) trouvent généralement un bon accueil.
• Points de vigilance
Les petites entreprises, ou collectifs comme Hirundo, très engagés pour imaginer d’autres formes d’accompagnement de projet sont très peu soutenus malgré l’intérêt de leurs actions pour tendre vers une société plus respectueuse de l’humanité et de la planète. Pour Marie, il arrive que la lourdeur administrative entrave les petites actions que le collectif mène pour soutenir une transition écologique en architecture et dans le secteur du bâtiment.
Sa grande fierté est de constater au cours de la conduite de projets que les acteurs impliqués se questionnent sur leurs pratiques (provenance de la ressource, implication des parties prenantes, valorisation des savoir-faire locaux etc). Pour elle, la transmission des idées par la pratique de terrain et le concret permet de faire évoluer les mentalités. C’est ainsi qu’elles qualifient le métier d’architecte : quelqu’un qui doit tenir compte de l’échéance climatique, des contraintes et ressources du lieu du projet. Il doit aussi et surtout faire le lien en aidant les filières de matériaux locaux et les actrices et acteurs du projet à communiquer entre eux.
Hirundo Architecture s’attache à avoir une vision holistique de chaque projet, en proposant des réponses qui s’articulent avec les ressources des territoires qui les entourent. Marie rappelle que le réseau du collectif est un vrai soutien qui leur permet d’être plus fortes. C’est ainsi qu’elles ont pu multiplier la diversité de leurs projets. Leurs actions sont diverses et s’articulent entre : projets de réhabilitation en territoires ruraux, accompagnement de collectifs et d’association au lancement du projet d’habitat (Habitat participatif et autres…), installation artistique, mobilier urbain, mobilier intérieur, ateliers pédagogiques et chantier-école en lien avec la terre.
créée le 26.07.2021 à 11:30, mise à jour le 26.07.2021 à 11:30.
HopDurable, faire avec les savoir-faire locaux
HopDurable, faire avec les savoir-faire locaux
Les trois fondateurs de l’association HopDurable , une fois quitté leur poste précédent, ont candidaté et rejoint un incubateur d’innovation sociale : Alter’Incub, de l’URSCOP. Ils ont ainsi bénéficié à partir de janvier 2017, pendant 12 mois, d’un lieu de travail et d’aides avec des expertises dans les domaines du marketing, du modèle économique, de la gouvernance… Leur ambition est de créer à terme une SCIC afin d’accompagner les acteurs publics, les CAUE, les interprofessions et les communes tout en associant des acteurs privés et des petites entreprises. Ce modèle permettrait d’élargir le spectre des acteurs concernés, via un portage collectif. Mais ils sont conscients que le processus est très long et ambitieux.
2. Étapes clés :
- En janvier 2017, installation à la Pousada, une pépinière d’entreprises, grâce à l’incubateur d’innovation sociale
- Inauguration des premiers espaces pédagogiques en décembre 2017
- En mai 2018 : mise en ligne d’une application pour mettre en relation des privés avec des entreprises, mise de côté ensuite mais qui est importante dans la constitution de HopDurable
- A cette même période, installation dans les locaux de la Scop La Péniche, dénommée aujourd’hui La Turbine.coop, en co-working
- En novembre 2019, le premier salarié, Pierre, est embauché
- En juin 2020, ils s’installent dans leurs bureaux actuels
- En septembre 2021, Thomas sera le deuxième salarié embauché
3. Moyens financiers et humains
5 membres constituent le conseil d’administration de l’association. L’association compte à partir de septembre 2021 2 salariés pour 9 jours / semaines travaillés. Une quinzaine de professionnel d’expertises variées sont adhérents de l’association. Cela leur apporte un lieu où échanger entre eux, fait rare en temps normal.
Ils ont fait preuve de détermination et de débrouillardise et y ont bien sûr passé beaucoup de temps. Stratégiquement, ils ont démarché des collectivités bien dotées au démarrage. Ils se rendent à l’évidence qu’il faut dépenser beaucoup d’énergie pour avoir une seule opportunité. Mais souvent ce sont des concours de circonstances, des rencontres avec des personnes intéressées et motrices qui leur ont offert de belles opportunités, comme leur projet avec la SNCF.
L’incubateur leur a été d’un grand soutien, notamment par l’apport d’un lieu de travail. D’un point de vue financier, ils ont reçu 2000€ d’une entreprise privée et la Métropole de Grenoble leur a accordé une subvention trois ans après la création de l’association.
2. Points de vigilance
Ils sont attentifs à garantir des projets pour les six prochains mois, mais se projettent peu dans le long terme. Leurs préoccupations majeures sont d’observer une inertie générale, notamment auprès d’acteurs majeurs dans les territoires.
L’association a à cœur de se rapprocher de certains acteurs comme les CAUE et les PNR afin d’essaimer à une échelle territoriale plus large.
HopDurable constate avec gravité la perte d’attractivité des filières de production, qui rencontrent des difficultés à recruter. Ces métiers rebutent malgré des améliorations notables des conditions de travail. L’enjeu de parler de ces métiers et de les valoriser est fort, c’est pourquoi le contact avec les producteurs, pépiniéristes, tailleurs de pierre etc est important.
Ils complètent leur action dans des communes rurales, notamment dans les Bauges ou au Touvet (38), où la place centrale du village sera réaménagée pour accueillir un nouvel espace de détente avec des matériaux locaux, ouverture prévue en mai 2022 !
créée le 28.10.2021 à 15:07, mise à jour le 28.10.2021 à 15:07.
HopDurable, faire avec les savoir-faire locaux
HopDurable, faire avec les savoir-faire locaux
Les trois fondateurs de l’association HopDurable , une fois quitté leur poste précédent, ont candidaté et rejoint un incubateur d’innovation sociale : Alter’Incub, de l’URSCOP. Ils ont ainsi bénéficié à partir de janvier 2017, pendant 12 mois, d’un lieu de travail et d’aides avec des expertises dans les domaines du marketing, du modèle économique, de la gouvernance… Leur ambition est de créer à terme une SCIC afin d’accompagner les acteurs publics, les CAUE, les interprofessions et les communes tout en associant des acteurs privés et des petites entreprises. Ce modèle permettrait d’élargir le spectre des acteurs concernés, via un portage collectif. Mais ils sont conscients que le processus est très long et ambitieux.
2. Étapes clés
- En janvier 2017, installation à la Pousada, une pépinière d’entreprises, grâce à l’incubateur d’innovation sociale
- Inauguration des premiers espaces pédagogiques en décembre 2017
- En mai 2018 : mise en ligne d’une application pour mettre en relation des privés avec des entreprises, mise de côté ensuite mais qui est importante dans la constitution de HopDurable
- A cette même période, installation dans les locaux de la Scop La Péniche, dénommée aujourd’hui La Turbine.coop, en co-working
- En novembre 2019, le premier salarié, Pierre, est embauché
- En juin 2020, ils s’installent dans leurs bureaux actuels
- En septembre 2021, Thomas sera le deuxième salarié embauché
3. Moyens financiers et humains
5 membres constituent le conseil d’administration de l’association. L’association compte à partir de septembre 2021 2 salariés pour 9 jours / semaines travaillés. Une quinzaine de professionnel d’expertises variées sont adhérents de l’association. Cela leur apporte un lieu où échanger entre eux, fait rare en temps normal.
Ils ont fait preuve de détermination et de débrouillardise et y ont bien sûr passé beaucoup de temps. Stratégiquement, ils ont démarché des collectivités bien dotées au démarrage. Ils se rendent à l’évidence qu’il faut dépenser beaucoup d’énergie pour avoir une seule opportunité. Mais souvent ce sont des concours de circonstances, des rencontres avec des personnes intéressées et motrices qui leur ont offert de belles opportunités, comme leur projet avec la SNCF.
L’incubateur leur a été d’un grand soutien, notamment par l’apport d’un lieu de travail. D’un point de vue financier, ils ont reçu 2000€ d’une entreprise privée et la Métropole de Grenoble leur a accordé une subvention trois ans après la création de l’association.
2. Points de vigilance
Ils sont attentifs à garantir des projets pour les six prochains mois, mais se projettent peu dans le long terme. Leurs préoccupations majeures sont d’observer une inertie générale, notamment auprès d’acteurs majeurs dans les territoires.
L’association a à cœur de se rapprocher de certains acteurs comme les CAUE et les PNR afin d’essaimer à une échelle territoriale plus large.
HopDurable constate avec gravité la perte d’attractivité des filières de production, qui rencontrent des difficultés à recruter. Ces métiers rebutent malgré des améliorations notables des conditions de travail. L’enjeu de parler de ces métiers et de les valoriser est fort, c’est pourquoi le contact avec les producteurs, pépiniéristes, tailleurs de pierre etc est important.
Ils complètent leur action dans des communes rurales, notamment dans les Bauges ou au Touvet (38), où la place centrale du village sera réaménagée pour accueillir un nouvel espace de détente avec des matériaux locaux, ouverture prévue en mai 2022 !
créée le 26.07.2021 à 11:45, mise à jour le 26.07.2021 à 11:45.
Impasses et innovations : Cahier 1 Tendances
Impasses et innovations : Cahier 1 Tendances
créée le 02.08.2019 à 08:33, mise à jour le 02.08.2019 à 08:33.
Jeunes et rural : Accueillir sur les territoires
Jeunes et rural : Accueillir sur les territoires
Description: En l’espace d’un demi-siècle, les territoires ruraux ont subi de profondes transformations. Ce sont aujourd’hui des espaces multifonctionnels en mutation, où s’inventent de nouvelles manières de vivre, de travailler, d’habiter, d’échanger, de produire, de rêver et de se projeter. Engagés dans des recompositions territoriales, socioéconomique et culturelles, ces espaces s’inscrivent aujourd’hui dans de nouvelles logiques plus systémiques, de réseau, de transition
écologique et sociale, de mise en capacité de leurs ressources. Toutefois, force est de constater que plusieurs facteurs préoccupants interrogent l’aptitude des territoires et des acteurs présents à prendre en compte la place des jeunes adultes en leur sein, enjeu pourtant crucial pour conduire les dynamiques de développement et de transition. De nombreuses limites sont constatées dans l’observation d’une démographie vieillissante des territoires, l’analyse des
difficultés d’accès à l'emploi, aux services ou au logement pour les jeunes adultes ou encore la faiblesse du rôle qu’ils peuvent jouer dans
la démocratie locale. Les jeunes adultes constituent une force agissante qui peut et doit expérimenter, questionner, participer à l’élaboration des nouveaux projets de territoire et des politiques de développement rural qui y sont attachés. Comment accueillir et faire de la place ?
Contact :Lamy et al
créée le 18.05.2021 à 07:10, mise à jour le 18.05.2021 à 07:10.
Jeunesse et nouvelles ruralités #1 Entreprendre
Jeunesse et nouvelles ruralités #1 Entreprendre
épisode 1 : entreprendre from Maisons Familiales Rurales on Vimeo.
La web-série donne la parole à des jeunes, professionnels, familles, élus et responsables locaux, chercheurs, acteurs de l’accompagnement et de la formation des territoires ruraux du Grand Est. Les trajectoires et les expériences des jeunes y sont particulièrement valorisées au travers d’une grande diversité de témoignages, dans laquelle s’inscrivent ceux de jeunes bénéficiaires de dispositifs régionaux : Service Civique en milieu rural, Expériences de Jeunesse, Entreprenariat des jeunes, Grand Est Jeunes Talents, mais aussi le Conseil régional des jeunes.
Les 4 épisodes de la web-série portent ainsi des messages positifs sur les territoires ruraux du Grand Est, dans lesquels les jeunes peuvent réussir et s’y épanouir à travers une grande diversité de projets :
Épisode 1 : L’entreprenariat des jeunes en milieu rural, les nouveaux métiers de la ruralité qu’ils s’approprient et les dispositifs qui les encouragent à poursuivre leur projet d’entreprenariat.
créée le 02.02.2021 à 13:37, mise à jour le 02.02.2021 à 13:37.
Jeunesse et nouvelles ruralités #2 Vivre et s'épanouir
Jeunesse et nouvelles ruralités #2 Vivre et s'épanouir
épisode 2 : vivre et s'épanouir from Maisons Familiales Rurales on Vimeo.
La web-série donne la parole à des jeunes, professionnels, familles, élus et responsables locaux, chercheurs, acteurs de l’accompagnement et de la formation des territoires ruraux du Grand Est. Les trajectoires et les expériences des jeunes y sont particulièrement valorisées au travers d’une grande diversité de témoignages, dans laquelle s’inscrivent ceux de jeunes bénéficiaires de dispositifs régionaux : Service Civique en milieu rural, Expériences de Jeunesse, Entreprenariat des jeunes, Grand Est Jeunes Talents, mais aussi le Conseil régional des jeunes.
Les 4 épisodes de la web-série portent ainsi des messages positifs sur les territoires ruraux du Grand Est, dans lesquels les jeunes peuvent réussir et s’y épanouir à travers une grande diversité de projets :
Épisode 2 : La qualité de vie, l’accessibilité des services, l’accès à la culture, et les actions menées par les jeunes dans le domaine du développement durable en milieu rural.
créée le 02.02.2021 à 13:39, mise à jour le 02.02.2021 à 13:39.
Jeunesse et nouvelles ruralités #3 S'engager
Jeunesse et nouvelles ruralités #3 S'engager
épisode 3 : s'engager from Maisons Familiales Rurales on Vimeo.
La web-série donne la parole à des jeunes, professionnels, familles, élus et responsables locaux, chercheurs, acteurs de l’accompagnement et de la formation des territoires ruraux du Grand Est. Les trajectoires et les expériences des jeunes y sont particulièrement valorisées au travers d’une grande diversité de témoignages, dans laquelle s’inscrivent ceux de jeunes bénéficiaires de dispositifs régionaux : Service Civique en milieu rural, Expériences de Jeunesse, Entreprenariat des jeunes, Grand Est Jeunes Talents, mais aussi le Conseil régional des jeunes.
Les 4 épisodes de la web-série portent ainsi des messages positifs sur les territoires ruraux du Grand Est, dans lesquels les jeunes peuvent réussir et s’y épanouir à travers une grande diversité de projets :
Épisode 3 : La parole des jeunes et leur participation à la décision, pour la réalisation d’actions de proximité en milieu rural.
créée le 02.02.2021 à 13:40, mise à jour le 02.02.2021 à 13:40.
Jeunesse et nouvelles ruralités #4 Jeunesse et territoires pluriels
Jeunesse et nouvelles ruralités #4 Jeunesse et territoires pluriels
épisode 4 : jeunesses et territoires pluriels from Maisons Familiales Rurales on Vimeo.
La web-série donne la parole à des jeunes, professionnels, familles, élus et responsables locaux, chercheurs, acteurs de l’accompagnement et de la formation des territoires ruraux du Grand Est. Les trajectoires et les expériences des jeunes y sont particulièrement valorisées au travers d’une grande diversité de témoignages, dans laquelle s’inscrivent ceux de jeunes bénéficiaires de dispositifs régionaux : Service Civique en milieu rural, Expériences de Jeunesse, Entreprenariat des jeunes, Grand Est Jeunes Talents, mais aussi le Conseil régional des jeunes.
Les 4 épisodes de la web-série portent ainsi des messages positifs sur les territoires ruraux du Grand Est, dans lesquels les jeunes peuvent réussir et s’y épanouir à travers une grande diversité de projets :
Épisode 4 « Jeunesse et territoires pluriels » : Comprendre le rôle et l’action de la jeunesse dans la diversité des territoires ruraux.
créée le 02.02.2021 à 13:42, mise à jour le 02.02.2021 à 13:42.
L'ADRETS recherche un territoire rural alpin intéréssé pour être accompagné sur la thématique d’accueil des jeunes adultes en milieu rural
L'ADRETS recherche un territoire rural alpin intéréssé pour être accompagné sur la thématique d’accueil des jeunes adultes en milieu rural
✗ Date limite de réponse : 13 décembre 2019
✗ Publics-cibles de l'accompagnement : réseaux acteurs jeunesse, associations de développement local, collectivités locales, groupe d’acteurs investis sur leurs territoires, … et surtout, un collectif d’acteurs motivé pour avancer sur cette thématique et pour mettre en œuvre une action sur son territoire
Vous êtes intéressés ? Vous avez des questions sur cet Appel à Manifestation d'Intérêt ?
N'hésitez pas à partager cette appel autour de vous.
Plus d'infos sur le projet et de nombreuses ressources en ligne: www.ajiter.fr et sur qwanturank-qwanturank-qwanturank.fr
Vous êtes intéressé ? Vous avez des questions ?
=> Prenez contact avec Claire Belet, cbelet at adrets-asso.fr ou au 06 10 56 94 99
créée le 12.11.2019 à 10:58, mise à jour le 26.05.2020 à 12:02.
L'Avenir à la campagne !
L'Avenir à la campagne !
Accompagner des artistes émergents : accueil en résidences artistiques. Proposer un lieu de travail et un accompagnement qualitatif au rythme de 6 résidences/an
• Favoriser l’apprentissage la créativité et la réflexion. Déploiement d’ateliers créatifs par les artistes résidents ou médiateurs, au plus près des habitants avec une offre culturelle itinérante de village en village.
• Chantiers participatifs et stages : apprendre une technique artisanale ou un savoir-faire en donnant un coup de main pour améliorer notre lieu ou son écosystème (plantations de haies, chantier éco-construction...), ou en participant à des stages environnementaux (permaculture..).
- • Revaloriser le territoire par la culture : à travers des sorties de résidence, mais aussi par des activités ponctuelles : le Silure festival (festival biennal) et la revue Polymorphes (revue annuelle) sur les nouvelles ruralités.
créée le 21.01.2021 à 21:16, mise à jour le 21.01.2021 à 21:18.
L'Aveyron recrute, un dispositif départemental pour booster l'accueil de nouveaux habitants
L'Aveyron recrute, un dispositif départemental pour booster l'accueil de nouveaux habitants

Un constat partagé sur un taux de chômage faible en Aveyron (6%) et de nombreuses entreprises en plein développement qui peinent à recruter sur place les compétences dont elles ont besoin. Le recrutement de compétences s’inscrit dans l’ambition du Département et dans son plan d’actions voté en janvier 2018 pour accélérer la croissance démographique de l’Aveyron en impliquant les intercommunalités qui cherchent à attirer de nouvelles populations actives. Le Département a souhaité unir les forces des acteurs du territoire en lançant le dispositif « L’Aveyron recrute… et accueille ». La démarche s’appuie sur une plateforme en ligne et sur une série d’événements et une équipe de professionnels de la mission attractivité vers les communautés de communes et les opérateurs.
Objectif :
Aider les territoires aveyronnais à mettre en place des politiques locales d’accueil de nouvelles populations actives.
L'équipe est en relation avec les territoires et propose de :
- diffuser les offres d'emploi du territoire (de la collectivité et des entreprises)
- mettre en visibilité un pack "emploi+vie" en diffusant des contenus utiles sur le territoire permettant d'attirer sur la base d'un cadre de vie et d'accès aux services
- un accompagnement aux territoires qui souhaitent accompagner la prospection ciblée de leurs entreprises grâce à une série d’événementiels
L'équipe diffuse des témoignages de nouveaux arrivants dans une section "Ils l'ont fait"
L'équipe diffuse les bonnes raisons de s'installer sur ce territoire, à grand renfort de communication positive et décalée"
créée le 11.09.2019 à 09:36, mise à jour le 08.07.2021 à 10:42.
L'Espace Rural Numérique fait (re)vivre une dynamique de lien social et de projets à Valdoule, un territoire isolé des Hautes-Alpes
L'Espace Rural Numérique fait (re)vivre une dynamique de lien social et de projets à Valdoule, un territoire isolé des Hautes-Alpes

- 1996 : création de la Communauté de Communes de la Vallée de l’Oule et à peu près en même temps mise en place d’une bibliothèque intercommunale (par conventionnement avec la BDP 05) sur la commune de Bruis. Au fil du temps les services rendus dans le cadre de la bibliothèque se diversifient, dépassant largement la sphère culturelle. D’où l’idée de créer un Relais de Services Publics afin d’officialiser un travail effectué sur le terrain depuis de nombreuses années (aides diverses dans le domaine des démarches administratives, mise à disposition d’ordinateurs au public, installation d’un visio guichet,…)
- 2012 : labellisation du RSP de Bruis
- 2015 : création de l’Agence postale intercommunale
Les locaux de Bruis ayant atteint leurs limites, il est décidé de déménager tous les services (bibliothèque, RSP, Visio–guichet et Agence postale) dans des locaux plus spacieux sur la commune de Montmorin, à savoir dans les deux salles de classe de l’ancienne école communale.
- 2015 : agencement de l’Espace rural numérique sur la commune de Montmorin : au sein de cet espace convivial et accueillant sont mutualisés tous les services pré-cités (bibliothèque, RSP et Agence postale) mais aussi un visio guichet, un espace de télétravail partagé et un coin de détente (« e » café avec liseuses et tablettes numériques, tapis au sol, chauffeuses et jeux pour les enfants)
Toujours porté par la CCVO jusqu’au 31 décembre 2016, La MSAP intercommunale de la Vallée de l’Oule sera officiellement labellisée sous cette nouvelle appellation le 1er mars 2017
Avec la fusion des EPCI au premier janvier 2017, la MSAP de Montmorin passera sous la tutelle de la CCSB et plus tard encore, le 1er juillet 2017, deviendra la MSAP de Valdoule, les trois communes qui composaient la CCVO ayant fusionné à cette date pour n’en former qu’une seule : la commune nouvelle de VALDOULE.
Méthode appliquée :
Cette expérience s'est construite de manière empirique et avec un moindre budget, en venant agréger de nouveaux services sur le constat de vrais besoins des habitants. L'animatrice souligne que le projet était innovant et n’a de ce fait pas bénéficié de subventions, ce qui a laissé la liberté de mettre en œuvre, d'entrer vite dans l'action et le faire, sans contrainte ou lourdeur administrative ou de circuit important et chronophage . Cathy mentionne que la taille restreinte de la communauté de communes a aussi permis cette prise d'initiatives.
Moyens financiers et humains
- 1 animatrice qui est déjà sur toute l'animation des activités de l'Espace Rural Numérique et sur l'accueil : Le poste de l’animatrice est dédié spécifiquement à la MSAP à 57 % de son temps.
- La MSAP est intégrée au sein du réseau des MSAP du Sisteronnais-Buëch : elle est seule physiquement sur le site , mais bénéficie de l'aide et l'accompagnement de cette mise en réseau
- Investissement de 5000 € d'une imprimante 3D sur décision des élus
- Une photocopieuse scanner, 4 PC mis à disposition, et prêt occasionnel du vidéo-projecteur.
- Du fait de la diversité des pôles de services: bibliothèque avec coin café / Agence postale / MSAP / Coworking / un espace aménagé pour les enfants : tous les services bénéficient aux autres avec une hybridation des motifs de visites et demandes usagers à l'ERN
- La bibliothèque propose une programmation culturelle qui fait connaître le lieu
- Un élu visionnaire et en soutien, très intéressé par le numérique, et très impliqué au niveau politique notamment pour l'installation de la fibre. Ce type de projet, selon lui, est un argument pour dire que la fibre devait arriver sur le territoire, et la fibre a été amenée jusqu'ici.
- Création de la page facebook et du site web qui marchent bien
Points de vigilance :
- La mise à distance de l'agrandissement de la taille des collectivités et notamment communauté de communes implique parfois des circuits de décision plus long, il apparaît nécessaire dans les contextes de fusion de laisser de l'autonomie et de la prise d'initiatives et de la capacité à agir pour tester et répondre aux besoins spécifiques de ce territoire d’hyper ruralité
- Ce qui ne marche pas très bien, c'est le visio-guichet, un bureau avec un ordinateur dédié pour les rdv à distance pour les opérateurs partenaires, une opération mise en place par le département : des demandes sont faites en visio-rdv mais ne sont pas suivi de rdv avec les partenaires en visio, mais plutôt d’appels téléphoniques
- L'imprimante 3D n'a pas pris car il n'y avait pas les compétences ni le temps d'accompagnement pour développer les usages
Points d'intérêt :
Un territoire d’hyper ruralité, limité à 200 habitants, ce qui permet à la fois de ne mobiliser qu’un seul salarié à plein temps pour assurer le fonctionnement de tous ces services et ce faisant, justifier cet emploi, les dépenses salariales, de chauffage, etc,… étant optimisées.
A noter que les autres services (API et médiathèque) sont cependant complémentaires de la MSAP, le public se déplaçant très souvent pour l’ensemble du bouquet de services proposé. La fréquentation par le public est même renforcée par cette configuration. On peut dire que les services se « nourrissent » les uns les autres : lors d’un seul déplacement les usagers réalisent plusieurs opérations.
- Un bénévolat très important qui anime l'ERN avec un club informatique, club patchwork, give box, deux personnes qui font de la médiation numérique en ateliers collectifs et individuels, des ateliers pour les enfants...
- Un espace fermé qui peut être loué pour une entreprise, ce qui a été le cas par une entreprise de drones.
- Activité de prêt de tablettes par la Biblilothèque départementale , ce qui marche bien avec les enfants pour les enfants avec les activités contes et les activités manuelles l'été,
- Espace de coworking : Une association avec les membres d'une congrégation religieuse qui travaillent beaucoup sur l'espace de coworking, et se forment aussi ici.
Une personne a crée une société en permaculture-design et s'est formée ici en utilisant les espaces de coworking
L'espace facilite la création d'activités localement, et cela facilite leur installation en créant des liens avec les habitants : par exemple un maraîcher et un apiculture, pour lancer leur affaire venaient travailler localement à l'espace de co-working et Cathy pouvait être amenée à les aider sur les démarches
- Des ados qui viennent en vacances chez les grand-parents, qui ne viennent que parce qu'ils peuvent se connecter et être en ligne depuis l'ERN.
" Le meilleur exemple, est que l'on a relancé un marché local, et l'idée est partis de l'Espace Rural Numérique", pour aller au devant des prod locaux pour marché le mercredi, qui est parti de toutes ces rencontres autour du café, en période estival, c'est du jamais depuis des décennies dans ce village local"
- Encore une idée qui a émergé tout récemment, une bénévole a proposé de créer une Give Box : des bénévoles ont fabriqué ce meuble avec du matériel de récupération, et les personnes y déposent désormais des choses dont ils n'ont plus besoin dans le hall d'entrée de l'ERN, les objets sont récupérés par d'autres, dans une totale gratuité.
créée le 01.08.2019 à 10:01, mise à jour le 08.07.2021 à 10:43.
L'appel à projets "Jeunes en milieu rural"
L'appel à projets "Jeunes en milieu rural"
- la revitalisation des espaces ruraux par la création d’activités sociales et économiques pour et par les jeunes,
- l’accès des jeunes aux services de proximité en matière de santé et de prévention des conduites à risque
- et la mobilité et la socialisation des jeunes ruraux.
L'ADRETS a à cœur de mettre à disposition son expertise dans le cadre du projet AJITeR pour soutenir les territoires des Région Sud et AURA dans leur réponse à cet AAP. Prenez contact :
- En Région Sud | Sandrine Percheval, spercheval@adrets-asso.fr ou au 06 85 05 80 22
- En Région AURA | Claire Belet, cbelet@adrets-asso.fr ou au 06 10 56 94 99
créée le 01.08.2019 à 13:35, mise à jour le 01.08.2019 à 13:35.
La Caravane des Possibles

La Caravane des Possibles
créée le 01.08.2019 à 13:53, mise à jour le 01.08.2019 à 13:53.
La Caravane des Possibles, un accompagnement en itinérance des jeunes
La Caravane des Possibles, un accompagnement en itinérance des jeunes
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créée le 05.03.2020 à 15:01, mise à jour le 24.12.2020 à 18:03.
La FabriK à DécliK, accompagnee
La FabriK à DécliK, accompagnee
créée le 06.03.2020 à 12:48, mise à jour le 06.03.2020 à 12:48.
La Fabrique du monde rural, un lieu de ressources pour les jeunes et de projets pour le territoire
La Fabrique du monde rural, un lieu de ressources pour les jeunes et de projets pour le territoire

Haute Saône : territoire rural, faiblement dense avec beaucoup d’espaces naturels et pas
d’autoroutes. Communautés de communes des Hauts du Val de Saône (46 communes et 8
000 habitants). Vieillissement de la population, faible niveau de qualification. Foncier peu
cher qui permet le développement des alternatives
La structure porteuse : le MRJC
Association d’éducation populaire gérée et animée par des jeunes de moins de 30 ans qui propose des parcours d’engagement sur les territoires ruraux et qui participe à leur dynamisme et développement.
Origine du projet
2013 : stratégie de déploiement du patrimoine immobilier de l’association pour développer
l’action associative Le projet Lieu collectif en Haute Saône qui s’articule autour de trois verbes : animer, faire ensemble et accueillir sur un territoire rural.
Objectifs
• Créer un lieu repère pour les jeunes (local jeunes)
• Créer des échanges, notamment intergénérationnels : création d’un café associatif et d’un espace d’échanges
• Créer des services pour le territoire comme des gîtes de groupes, des espaces de travail collaboratif (services à vocation économique pour développer
la capacité d’auto-financement de l’association et dynamiser le territoire)
Ce projet vise à ce que les habitants et plus particulièrement les jeunes générations prennent conscience qu’un développement économique, social et culturel est possible sur ce territoire. Il importe qu’ils puissent se saisir des atouts et des forces de ce territoire où le champ des possibles est largement ouvert aux porteurs de projets et à l’innovation.
• 2013 : Formation d’un collectif de jeunes pour travailler à la faisabilité du projet
• 2014 : Financement du Fonds Expérimentation Jeunesse, embauche d’une salariée
• 2018 : Achat de locaux en mai (ancien bâtiment d’une Maison Familiale Rurale)
• Automne 2018 : rénovation de cette maison par chantiers participatifs, ateliers
• Printemps 2020 : Ouverture
Les partenaires
• CAF Haute Saône, qui a donné l’agrément « espace de vie sociale »
• Pays Vesoul Val de Saône (financement LEADER)
Partenaires financiers au lancement du projet :
- Fonds Expérimentation Jeunesse
- Fondation ag2r
- CAF
- Conseil Régional
- Hauts du Val de Saône
• Acceptation du projet par les habitants
• Engagement des jeunes dans le projet
créée le 30.07.2019 à 15:42, mise à jour le 08.07.2021 à 10:43.
La Fournilière, un fournil pas comme les autres
La Fournilière, un fournil pas comme les autres
Thomas a fait le choix de l’investissement minimal au départ : en faisant tout à la main, aucune machine n’est requise. Il construit lui-même son four à bois. Il intègre la SCIC GRAP (Groupement Régional Alimentaire de Proximité) dont il est salarié. Le statut juridique de GRAP permet, via la mise en commun du chiffre d’affaires des activités intégrées, de mutualiser les charges, de salarier des comptables, informaticiens etc, mais aussi de partager des bons plans de fournisseurs par exemple.
Il a également aménagé son temps de travail (à mi-temps) de manière à avoir des horaires « classiques » : il confectionne le pain de 8 à 15h, et va le livrer de 16 à 18h.
2. Étapes clés :
- 2010 : installation au Château partagé, où Thomas amorce une reconversion au bout de 3 ans
- 2013 : auto-construction du four dans une dépendance du Château, préparation au CAP
- 2014 : son CAP en poche, Thomas ouvre La Fournilière en janvier 2014, en ayant intégré la coopérative GRAP
- 2019 : la Fournilière marche très bien, Florence rejoint l’équipe
- 2020 : Thomas, qui part en voyage avec sa famille, est remplacé par Florence et Klod, qui alternent la production.
3. Moyens financiers et humains
Thomas était seul à l’initiative de la boulangerie, désormais il a été remplacé par Florence et Klod, également salariés de la SCIC GRAP, ce qui leur assure un revenu stable.
Au démarrage, Thomas est allé démarcher des banques pour obtenir un prêt. Désormais, La Fournilière fonctionne grâce à la vente du pain.
Le succès de La Fournilière est dû à la réunion d’un lieu vivant, d’un territoire et son agriculture, et de la volonté d’une personne. L’implication de Thomas dans la vie locale lui a permis une grande visibilité auprès des habitants, puis la possibilité de vendre en plusieurs points. Le fait d’être salarié de GRAP est également une sécurité et la perspective d’échange de bons plans par la mise en réseau. L’inscription dans le lieu attractif qu’est le Château partagé, lui-même labellisé Accueil paysan, facilite également une meilleure connaissance de son activité. En effet, la boulangerie fournit le pain pour les groupes hébergés.
Le mode de livraison dans des « boîtes à pain » dans deux villages alentour est remarquable : les clients peuvent chercher leur pain à la fin de la journée à proximité de leur lieu de vie et reçoivent ensuite une facture à la fin du mois.
Les synergies avec le territoire leur permettent de vendre sur deux marchés, à une AMAP, à La Vie Claire et à L’épicerie du Coing, faisant également partie du GRAP.
créée le 09.02.2021 à 09:58, mise à jour le 08.07.2021 à 10:43.
La Fruitière Numérique, un tiers-lieu dédié aux nouveaux usages numérique dans un village de 1000 habitants du Lubéron
La Fruitière Numérique, un tiers-lieu dédié aux nouveaux usages numérique dans un village de 1000 habitants du Lubéron

- Aujourd’hui, la Fruitière Numérique, ce sont 7 espaces destinés à la transmission du savoir numérique, à la créativité, à l’apprentissage, à la découverte, aux échanges et à la convivialité.
- Les acteurs sont au au centre du projet et l'équipe salariée en support. Ce lieu a une vocation de mise en relation forte.
- Un marché de producteurs géré par la Mairie
- Un contrat DSP Mairie - il permet à la SPL de fournir des services gratuitement aux administrés notamment EPN (sauf abonnement de 25 € restant à payer pour un ensemble de services gratuit)
- La Fruitière est intégrée au réseau de la French Tech Drome Provence
- La Fruitière jusqu'en 2018 représentait jusque 2018 le seul outil dédié à l'accompagnent au numérique et notamment sur le volet administratif. Aujourd'hui, sont présents la médiathèque à Perthuis et le CBE et Pole Emploi qui ont pris des missions d'accompagnement collectif et individuel, générant un report des usagers de La Fruitière vers ces opérateurs.
Étapes clés :
- 2011 : Achat par la Mairie de Lourmarin de la coopérative en friche en 2011 avec des étapes de réflexion sur les activités potentielles de ce lieu de plus de 3000m².
- 2012 : Ouverture au public dès 2012 avec le marché de producteurs de l'agriculture bio et locale
- 2014 : les travaux commencent par la première aile du bâtiment (1 500 m²). 3,5 millions d’euros sont injectés dans le projet
- Mai 2015 : Fin de la phase de réhabilitation et inauguration avec le déménagement de l'EPN et les premières machines du Fablab
- 2016 : Création d'une Société Publique Locale en charge animation et gestion de La Fruitière car de plus en de contact et vente de prestations auprès d'entreprises (grosse partie modèle économique)
- 2017 : Les travaux démarrent sur la seconde aile du bâtiment pour la réhabilitation de l'espace stockage en grand auditorium pouvant accueillir des événementiels de grande envergure. 2 millions d’euros sont investis avec un financement des travaux : État, région Provence-Alpes-Côte d’Azur, département de Vaucluse et Lourmarin.
Moyens financiers et humains :
- Budget annuel d'environ 200 000 €
- 1/4 budget Subventions (subventions en 2018 d'environ 45 000 €, également des subventions au coup par coup), notamment Région Sud et Département Vaucluse
- 3/4 d'auto financement dont la vente de prestations
- Un maire convaincu que le numérique est désormais indispensable dans la vie et répondait aux enjeux de développement de sa commune
- Ouverture très rapide du lieu aux villageois avec le lancement du marché de producteurs a été essentielle pour faire adhérer au projet car une grande partie des habitants y avait travaillé par le passé : ce projet résonne en fait comme une manière de s'inscrire dans la continuité du lieu et de l'histoire.
- Volonté politique indispensable pour ce genre de projets. Grosse machine qui demande beaucoup d'énergie 3 salariés.
- Mentalité sur le village d'ouverture lié au tourisme - avec dès le démarrage un projet pour le territoire et les territoires voisins
- Une démarche de projet simple et naturelle, avec un portage politique pragmatique qui a été porté en lien étroit avec animateur EPN, formant un binôme politque-technicien
- Ce qui n'est pas anodin : un Conseil Municipal sans opposition, avec l'ensemble des élus communaux en connaissance et en soutien du projet.
Points de vigilance :
- Difficulté actuelle au niveau RH (avant emploi d'avenir mis à disposition par la Mairie, mais 1 seul pérennisé), aussi du fait du passage en SPL avec la montée en charges globale des activités liée au développement de projet
- Nécessaire pédagogie vers les habitants et l'enjeu de jouer carte sur table pour expliquer quel est le projet et le modèle (par ex. pour prévenir la croyance que la Fruitière repose uniquement sur des financements des collectivités, ce qui peut susciter des blocages ou oppositions).
créée le 01.08.2019 à 10:01, mise à jour le 08.07.2021 à 10:43.
La Gare à Coulisse
La Gare à Coulisse

Après une vingtaine d’années passées à Crest, petite ville aux portes du Vercors, en 2007 Transe Express s’installe dans le village d’Eurre – 1300 habitant.e.s – sur l’écosite du Val de Drôme inscrit dans la démarche Biovallée 2040113. Elle convertit l’ancienne base de travaux de la SNCF en une « base des arts de la rue et de la piste » qu’elle baptise La Gare à Coulisses. « Si Transe Express exporte son imaginaire aux confins de la planète, ses créations naissent et sont répétées au pays, au coeur de la Drôme.
→ Parcours professionnels d’artistes extérieur à la compagnie
• Une quarantaine de compagnies en résidence de création ou fabrication par an, dont une dizaine de compagnies locales, soit 300 jours d’occupation des espaces
• Rencontres avec les publics lors de programmation
• Coopération territoriale pour bonifier le parcours de résidences
→ Parcours professionnels au sein de la compagnie
• Professionnalisation de jeunes dans le domaine artistique, technique, administratif…
→ Parcours professionnels non artistique
• Axe de développement territorial sur l’insertion et la formation professionnelle en partenariat avec la Mission locale
→ Parcours culturels
• Pratiques amateurs avec le projet Val de cirque et l’accueil de l’école Cirque D Marches
• Tournées dans les villages et les quartiers suscitant des pratiques de spectateurs ou des pratiques amateurs chez les jeunes
→ Parcours d’engagement
• Une quarantaine de jeunes adultes bénévoles lors des temps de programmation (sur une soixantaine de personnes).
Étapes clés :
• 1982 : Fondation de la compagnie par Brigitte Burdin, danseuse et chorégraphe, et Gilles Rhode, sculpteur, la compagnie Transe Express
• 2007 : Transe Express s’installe dans le village d’Eurre – 1300 habitant.e.s – sur l’éco-site du Val de Drôme inscrit dans la démarche Biovallée 2040.
• 2015 : Passation à Rémi Allaigre et Éléonore Guillemaud, collaborateurs de longue date, qui assurent la co-direction artistique de la compagnie et de La Gare à Coulisses
• 2017 : 1er accueil du projet Val de cirque en partenariat avec Cirque D Marches, une école d’initiation et d’apprentissage des arts du cirque « cousins des arts de la rue » accessible aux enfants, adolescents, jeunes adultes et adultes
• 2017 : la Gare à Coulisses a été labellisée Atelier de Fabrique Artistique (AFA) par le ministère de la Culture
• 2019 : membres fondateurs de 3è bise, un réseau d’une dizaine de lieux culturels situés dans la Drôme et en Isère
• 2020 : labellisée scène conventionnée d’intérêt national « Art en Territoire »
• 2020 : l’équipe technique Transe Express s’est engagée avec des professionnels de l’insertion et de la formation et des entreprises locales sur un projet de prototype expérimental de logement écoresponsable à partir de containers recyclés.
Moyens financiers et humains :
- Recettes de diffusion
- Conventionnement avec le Ministère de la Culture et la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
- Subvention : Département de la Drôme, de la Communauté de Communes du Val de Drôme en Biovallée et de la commune de Eurre.
- Equipe Intermittent·e·s du spectacles : 150 personnes.
- bénévoles
• Très forte notoriété de Transe Express
• Une logique de transmission et de partage à l’oeuvre depuis les débuts de la compagnie
• Un vivier de compétences et de ressources de proximité (techniques, artistiques, administratives, relationnelles…) : 35 métiers présents sur le site
• Un lieu de brassage
• Présence de professionnels et d’amateurs sur le site
• Labellisation Atelier de Fabrique Artistique et « Scène conventionnée d’intérêt national Art en Territoire » par le ministère de la Culture
Points de vigilance :
• Absence de moyens pour la coproduction ou la diffusion
• Densité des activités actuelles denses limitant parfois la disponibilité pour l’accompagnement des compagnies
• Moyens humains et financiers réduits de la communauté de communes (absence de poste dédié à la culture).
créée le 28.04.2021 à 17:12, mise à jour le 08.07.2021 à 10:43.
La gare à Coustellet
La gare à Coustellet

fondent l’association A.V.E.C, animation vauclusienne éducative et culturelle en 1995.
Ils s’installent dans l’ancienne gare de Maubec, mise à disposition par l'agglomération Luberon Monts de Vaucluse. « Une gare symbolise le passage ; la possibilité de partir et revenir. On a pensé La Gare comme le lieu de tous les départs. Un lieu de rencontres et de croisements. Un équipement de proximité qui doit favoriser l'émergence d’initiatives, la mixité des publics et les échanges interculturels. »
Pétrie par les valeurs de l’éducation populaire, l’économie solidaire, le développement durable et les droits culturels, l’association AVEC porte un projet global qui se décline au travers de nombreuses activités complémentaires : concerts, résidence d'artistes, accueil et séjours jeunesse (activités de loisirs autrement des 12-18 ans), rendez-vous et rencontres (cafés des parents, soirée jeux...), animation locale et touristique (marché paysan), dynamique autour des pratiques amateurs, centre ressources labellisé (PIJ), soutien aux projets des habitants et associations pour dynamiser le territoire.
→ Parcours d’initiatives • Accueil et accompagnement au quotidien dans le cadre du PIJ, Point Information Jeunesse (en 2019, 58 personnes reçues dont 19 jeunes accompagné.e.s)
• Accompagnement des jeunes et octroi de moyens financiers dans le cadre du FIJ, Fonds Initiatives Jeunesse
→ Parcours professionnels • Appui à la recherche d’emploi
• Appui à des parcours personnalisés de professionnalisation
• Appui à la professionnalisation de jeunes musiciens (en 2019, dix groupes en résidence sur 42 jours et 130H d’accompagnement).
• Ouverture à la mobilité européenne (label Eurodesk)
→ Parcours culturels • Pratiques de spectateurs par la programmation
• Accompagnement des musiciens amateurs (en 2019, 31 groupes amateurs diffusés soit 149 artistes amateurs : tremplins, scènes ouvertes…)
→ Parcours d’engagement • Bénévolat pour les concerts et événements
Étapes clés :
• 1995 : Fondation de l’association A.V.E.C, animation vauclusienne éducative et culturelle
• 2004 : En 2004, dans le prolongement de travaux d’agrandissement, La Gare est labellisée Espace de Vie Sociale par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF)
• 2016 : la Gare obtient le label Scène de Musiques Actuelles
+ Signataire de la Charte du SPRO, Service Public Régional de l'Orientation, La Gare participe désormais à la dynamique territoriale en matière d’emploi et d'insertion professionnelle des jeunes
• En 2019 : l’obtention de la labellisation Eurodesk
Moyens financiers et humains :
- Subventions : Communauté d’agglomérations Luberon Monts de Vaucluse, Département de Vaucluse, Conseil Régional Paca, DRAC( Direction régional des affaires culturelles), DDJS (Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports), CAF (Caisse d’Allocations Familiales), DMDTS : Direction Musique Danse Théâtre et Spectacle vivant (Ministère de la Culture et de la Communication)
+ Sociétés civiles : CNM (Centre National de la Musiques) et Sacem (Société des Auteurs, Compositeurs et éditeurs de musique)
+ Communes du contrat enfant jeunesse :
Commune de Maubec – Commune d’Oppède – Commune de Lagnes – Commune de Cabrières d’Avignon – Commune Les Beaumettes
+ Projets européens – Erasmus + / CES
- Equipe de 11 personnes : direction, administration, régie générale et technique du bâtiment
secrétariat administratif / comptabilité / billetterie, information et communication, Coordination et Programmation Musiques, Coordination et Animation Jeunesse et Famille, directeur et animateur Accueil Jeunes, cheffe cuisinière, bar, entretien
- Stagiaires et bénévoles
• Posture d’écoute de l’accompagnateur
• Création d’un langage commun avec les jeunes (charte)
• Un lieu de vie labellisé EVS, Espace de Vie Sociale par la CAF
• Capacité de ressources et de mise en lien démultipliées par l’appartenance à de multiples réseaux
• Un programme du Pôle jeunesse basé sur un diagnostic territorial
• Plusieurs échelles et niveau d’accompagnement
• Trente partenaires pour le dispositif FIV
• Une structuration institutionnelle : inscription dans le projet éducatif et culturel de développement territorial (PECDT) et la Convention Territoriale Globale (CTG)
• Label SMAC, scène de musiques actuelles
Points de vigilance :
• Une perte de la dimension militante de l’accompagnement au sein de l’équipe
• La baisse de fréquentation des concerts
Stéphane Soler, directeur précise : « on se met au service des jeunes, leurs projets doivent rester leurs projets jusqu’au bout, sans interférence induite par l’adulte. L’accompagnateur doit adopter une posture facilitateur, c’est lui qui doit trouver sa place, non le jeune. L’important est d’établir un langage commun. Les documents transmis aux jeunes doivent être à leur portée. C’est le cas avec notre charte. Au-delà des deux personnes dédiées à l’accompagnement, l’ensemble des salarié.e.s peut être amené à apporter ses compétences, ses visions : l’équipe est la première ressource ».
créée le 28.04.2021 à 17:17, mise à jour le 08.07.2021 à 10:43.
La lettre d'info du projet AJITER - janvier 2021
La lettre d'info du projet AJITER - janvier 2021
Actu du moment ! Une nouvelle session de webinaires proposée par AJITER
Le Groupement AJITER est heureux de vous inviter à une nouvelle session de webinaire qui fait suite à ceux tenus en 2020.Programme des webinaires et Inscriptions ici
créée le 29.01.2021 à 15:46, mise à jour le 29.01.2021 à 15:46.
La lettre d'information sur le projet AJITeR de l'ADRETS est disponible!
La lettre d'information sur le projet AJITeR de l'ADRETS est disponible!
créée le 28.08.2020 à 15:47, mise à jour le 28.08.2020 à 15:47.
Le FIL, plateforme en ligne de rencontre et d'échange entre Locataires et Propriétaires de Maurienne
Le FIL, plateforme en ligne de rencontre et d'échange entre Locataires et Propriétaires de Maurienne

« fichier logement » (format papier). Le fichier logement (FIL) fut créé pour favoriser l'hébergement des travailleurs affectés à la construction de l'A43 (fonctionna jusqu'en 1999). En 2003, celui-ci sera relancé par le Syndicat du Pays de Maurienne en l'intégrant sur internet. En 2004, le FIL fut réactivé pour répondre d'une part à la hausse de la tension sur le marché locatif et d'autre part pour anticiper les besoins en logement du grand chantier Lyon – Turin. Le FIL centralise les offres et les demandes en matière d'habitat locatif non touristique, permettant la mise en relation des demandes des locataires, des offres de location des propriétaires, OPAC ou agences immobilières. Le fichier interactif de logement est hébergé sur le site internet du Pays de Maurienne, mettant en liaison directe les loueurs et les locataires. La recherche se faisant par le biais d'un moteur de recherche et selon plusieurs critères: type de logement, meublé ou non, zone géographique. Aujourd'hui, le Fichier Interactif Logement (FIL) Maurienne est un service gratuit qui permet de répertorier les biens disponibles à la location ou pour le personnel saisonnier sur l'ensemble de la Vallée de la Maurienne.
Les objectifs initiaux :
- Apporter un service efficace à la population en matière de recherche de logement
- Centralise les offres et les demandes en matière d'habitat locatif (à vocation non touristique)
- Mettre en relation les demandes des locataires et les offres des loueurs
Les acteurs: Le syndicat du Pays de Maurienne (maître d'ouvrage), le Calpact de Savoie (maître d'œuvre & gestionnaire du logiciel Openloc), les loueurs et les locataires. Les locataires, recherchent par le biais du moteur de recherche le logement souhaité. Ils contactent eux
même les loueurs. Le Calpact aide les locataires dans leur recherche: détailler les charges locatives, donner les premières informations sur les aides au logement et à la location. Les loueurs, déposent leur offre gratuitement en ligne ou auprès du Calpact. Ils peuvent à tout moment modifier la date de disponibilité du logement grâce à un login. Les locataires les contactent directement. Le Calpact, réceptionne l'ensemble des données, vérifie les informations transmises, aide à la rédaction de l'annonce, et met à jour les fiches (disponibilité, montant du loyer et des charges, caractéristiques,...)
Partenaires techniques
Alliance Réseau
Partenaires financiers
Europe: Leader +
Région RA: CDPRA
Département: CIS
- Mode de fonctionnement simple
- Large partenariat local (institution, professionnel,...)
- Service à la population et aux entreprises
- Observatoire dynamique du marché local
- Satisfaction des propriétaires qui ont loués leur bien par l'intermédiaire de l'outil.
Au 30 juin 2009, 481 logements (122 meublés et 359 non meublés) sont inscrits sur le FIL.
- 380 logements sont loués
- 101 logements sont encore vacants
En 4 ans, le nombre de logement inscrits sur le fil s'est accru de 6,5%.
90% des locataires contactent le FIL par internet, les 10% restant contactant directement le Calpact (téléphone, visite). Depuis son lancement, il est recensé environ 1510 connexions.
27% des loueurs contactent le FIL par internet, les 73% restant contactant directement le Calpact
(téléphone, visite)
Les impacts :
Très grand nombre de loueurs sur le Pays de Maurienne:
- 217 propriétaires privés (299 logements)
- 6 agences immobilières (153 logements)
- l'OPAC de Savoie (6 logements)
- 2 communes (3 logements)
- 11 SCI (20 logements)
- foyer des jeunes travailleurs (40 chambres et 33 studios)
La provenance géographique des loueurs est principalement locale-régionale:
- Maurienne, 75%
- Savoie, 4%
- Rhône-Alpes, 6%
- France, 13%
- International, 2%
Les perspectives :
Depuis 2005, développement de la communication autour du fichier interactif logement:
- création d'une charte graphique
- création d'un logo
- diffusion de flyers dans les mairies, les OT,...
- pose d'une banderole
- articles dans la presse locale
créée le 01.08.2019 à 10:02, mise à jour le 08.07.2021 à 10:43.
Le Gers et sa politique volontariste d'accueil autour des nouvelles formes de travail
Le Gers et sa politique volontariste d'accueil autour des nouvelles formes de travail

A la fin de l'année 2004, La CCI du Gers en collaboration avec la CEEI Gers-Gascogne, souhaitent mettre en place une réflexion autour du thème de l'accueil afin d'établir de nouvelles perspectives de développement pour le département. La recherche de nouvelles compétences avec l'accueil de personnes expertes dans leur secteur d'activité s'impose comme piste d'action prioritaire. Il est plus facile d'attirer des entrepreneurs indépendants que de
rechercher l'implantation de grosses entreprises.
Mise en place
C'est dans le cadre d'un financement européen Interreg que le projet Soho Solo a pu être mis en œuvre afin de favoriser l'installation et l'intégration de Solos dans les régions rurales de l'espace Atlantique. Le projet a permis de mieux connaître les attentes de ces nouveaux actifs et de créer une véritable offre d'accueil territoriale tout en assurant la promotion des territoires partenaires à l'échelle nationale et européenne. Pendant 2 ans ensuite il y a eu une phase
d'expérimentation. Le projet est opérationnel depuis fin 2007.
Objectifs
- • Faciliter l'installation et l'intégration des solos
- • Promouvoir leurs compétences auprès des entreprises locales
- • Accompagner les villages qui ont un projet d'accueil de solos
• Des services d'aide : guide d'accueil, comités d'accueil, accompagnement personnalisé, un réseau de 8 télécentres, des villages d’accueil...
• Un réseau professionnel : le passeport pour entreprendre, l'annuaire des solos, des rencontres professionnelles organisées par le club Soho Solo et des formations, ...
Exemples d'actions conduites en 2018 :
- Des événements : 13 ateliers et rencontres thématiques ont rassemblé 106 participants avec des thèmes abordés tels que « les Tiers Lieux et territoires », qui a rassemblé 96 personnes.
- En termes de communication, le programme Soho Solo GERS a été mis en avant dans 22 articles presse, 9 newsletters envoyées aux membres
- • Un financement variable et discontinu
- • Une situation incertaine car basée en partie sur le bénévolat des villages partenaires
Perspectives
• Mutualiser la communication du projet afin de partager l'expérience et pouvoir la développer sur d'autres territoires
• Accompagner davantage les Solos notamment au niveau de la formation
Facteurs de réussite
• Une forte volonté des acteurs
• La création des comités d'accueils avec une prise en charge par des bénévoles
• Une couverture haut débit sur la quasi totalité du territoire
- Le réseau regroupe en 2018 353 membres adhérents au Club Soho Solo installés dans 170 villages, témoignant de la forte progression depuis la mise en œuvre en 2008.
- La prospection active a permis d'identifier 88 nouveaux prospects potentiels à l'installation
- . Plus de 500 nouveaux habitants dans le Gers depuis 2008. · Plus de 200 Soho Solo accompagnés et installés dans le cadre du programme depuis 2008. ·
- 14 EPCI partenaires. ·
- Un site Internet de présentation de l’offre d’accueil dans le Gers.
créée le 12.09.2019 à 10:40, mise à jour le 08.07.2021 à 10:44.
Le Grenade, coopérative d'intrapreunariat et d'initiatives en ruralité
Le Grenade, coopérative d'intrapreunariat et d'initiatives en ruralité
Le Grenade propose l'accompagnement à l'émergence d'initiatives, elle apporte une dynamique collective et son expertise au service des projets, elle conforte la viabilité des projets par la recherche de filières courtes (fournisseurs, débouchés). Depuis 2018, 2 nouvelles entreprises collectives se sont créées sur le même modèle et sont en cours de développement, et entre 2020 et 2021, 3 créations d’entreprises en SCOP sont prévues :
- 2 brasseries artisanales : La Machine à Saint-Laurent-en-Royans (26) et la Brasserie du Haut-Büech à Lus-la-Croix-Haute (26),
- 1 bar restaurant épicerie : l’Auberge de Boffres à Boffres (07),
- 1 restaurant bar à bières : le Magma Terra à Romans-sur-Isère (26)
- 1 atelier de menuiserie et d’aménagement, spécialisé dans les métiers de bouche : La Goupille, également à Romans-sur-Isère (26).
créée le 12.01.2021 à 12:34, mise à jour le 12.01.2021 à 12:34.
Le Hangar à plumes, mixer culture en milieu rural et nourriture saine (Morbihan)
Le Hangar à plumes, mixer culture en milieu rural et nourriture saine (Morbihan)

Les objectifs
- De l’accueil
- De la cuisine avec des produits issus soit de l’exploitation, soit locaux
- De la culture pour tous pour faire rayonner les talents d’une région
Dans le sud Morbihan, le village de Marzan, sera la Terre promise en 2017. Delphine et son conjoint achète tout d’abord une maison en granit avec, surtout, un grand terrain autour. Ce terrain sera la base de ce qui va donner le Hangar à plume, nom de la structure.
La Guinguette fut la nouveauté de l’été 2020, elle se renouvelle encore cette année avec l’aide d’une association pour l’aspect technique (gestion du matériel de sonorisation, relations SACEM, programmation notamment).
Delphine fabrique et vend ses produits à l’année (marchés ou ventes directes) tandis que l’activité guinguette se déroule de mai à fin septembre.
Le budget :
Ce fut une première difficulté, au dire de Delphine Ruiz ce fut « la débrouille totale, un financement fait sans crédit mais en puisant sur des réserves et en comptant sur la famille ou les amitiés. Heureusement, les débuts furent bons et permirent de sortir de la trésorerie. Débrouillardise mais tête sur les épaules, le jeune couple s’est ensuite appuyé sur des réseaux forts, comme celui de la licence professionnelle d’Avignon qui sera d’excellents conseils ou encore aide à la rénovation. Dans le même ordre d’idée, des chantiers participatifs furent menés avec des rencontres internationales exceptionnelles.
Difficultés rencontrées
Outre les financements énoncés précédemment, il ne fut pas simple d’installer une telle structure ex-nihilo. Malgré un soutien sans faille de la mairie de Marzan, les visites amicales des habitants, le problème vint surtout des concurrents directs (pas tous) avec certaines jalousies et incompréhensions sur le fonctionnement ou le financement. La situation s’apaise peu à peu avec notamment un gros effort de communication et un soutien fort du Maire de la localité fan du lieu.
- Delphine et ses produits sont connus et reconnus dans toute la contrée, les soirées ginguettes sont souvent complètes. L’ambiance y est familiale et sereine, et la volonté de Delphine est bien menée : créer du lien sur un territoire, faire ce qu’elle a envie, à son rythme et travailler au sein d’une structure en lien avec l’économie sociale et solidaire.
créée le 16.06.2021 à 18:27, mise à jour le 08.07.2021 à 10:44.
Le Lieu
Le Lieu

→ Parcours professionnels :
• Appui du Parc naturel dans l’implantation de la compagnie Les Fugaces (liens avec les élus, aide financière)
• Professionnalisation de la coordinatrice du Lieu
• Accompagnement des services civiques par la coordinatrice
→ Parcours d’engagement
• Bénévolat sur les décisions et les actions du Lieu des jeunes adultes représentant la moitié du collectif Les Gens du Lieu (soit une vingtaine de personnes).
• Des jeunes impliqués dans le quotidien tout comme dans les décisions
→ Parcours culturels :
• Mise en place de « résidences média » pour faire émerger la parole des jeunes adultes
• Volet éducatif des résidences Étincelle en milieu scolaire visant l’autonomie des pratiques et sorties après le lycée.
• Participation des jeunes à des spectacles déambulatoires participatifs (Les Escapades)
Étapes clés :
• 2012 : La petite commune de Galluis – un peu plus d’un millier d’habitants – charge la compagnie d’organiser la Fête des Lumières. Les Fugaces proposent de travailler avec des amateurs, s’essayent à la mise en scène. C’est un succès et l’année suivante, la direction de la Fête du village leur est confiée.
• 2013 : Premiers contacts sont pris avec le Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse pour expérimenter des résidences itinérantes.
• 2014 : Le projet Escapade(s) voit le jour : entre 2014 et 2016, dans quatre villages voisins de la Communauté de Communes Coeur des Yvelines21 – Gambais, Galluis, Jouars-Pontchartrain et La Queue-lez-Yvelines – quatre spectacles orchestrés par Les Fugaces et la complicité de quatre autres compagnies invitées sont conçus par / avec les habitant.e.s.
• 2015 : À la recherche d’un espace de stockage pour les décors et costumes utilisés pour les spectacles déambulatoires, Les Fugaces s’adressent au Parc naturel.Sophie Dransart, chargée de mission culture et patrimoine les oriente sur la Mutuelle de la RATP propriétaire d’une maison de retraite à l’abandon depuis une dizaine d’années.
• 2016 : suite à une année de « travail acharné » par Le collectif de bénévoles des « Gens du lieu », le Lieu est inauguré à l'automne.
• 2017 : Embauche d'une poste d'admnitration (mutualisé entre 2 compagnies du Lieu) et de la coordinatrice du projet et d'un service civique les premiers appels à résidences sont lancés.
Moyens financiers et humains :
- DRAC (Service d'Actions Territoriales), Région IDF, Département Yvelines
- Parc Naturel Régional de la Haute-Vallée de Chevreuse
- Les communes participent financièrement (et symboliquement) au projet
- Fonds national pour l'emploi pérenne dans le spectacle (FONPEPS).
- 2 salarié.e.s à temps plein + 1 service civique ( en lien avec la mission locale-
- Intermittents du spectacle (production et régie générale)
- 3 compagnies artistiques associées – Les Fugaces, Les Armoires Pleines et Caractères
- Bénévoles
• L’ambition artistique comme moteur central
• Projet initié intuitivement par une compagnie porteuse d’un projet culturel de territoire innovant relayé par une dynamique citoyenne
• Une ambition artistique et des événements participatifs intergénérationnels fédérateurs, valorisant les pratiques amateurs
• Des actions en lycées, source de de parcours culturels et de futurs engagements pour de jeunes adultes
• Des liens affectifs forts et des histoires d’amitiés entre le Gens du Lieu, une attention et une écoute pour chacun.e
• Une construction progressive du projet Lieu, prenant en compte la diversité des attentes et compétences
• Un espace de sociabilité et de socialisation : la présence de jeunes permet d’attirer d’autres jeunes
• L’enthousiasme, des projets vécus comme des aventures
Points de vigilance :
• Des élus peu nombreux, peu (ou pas) formés, non rémunérés portant une vision plutôt classique de la culture
• Peu de perceptions de l’intérêt du Lieu pour la jeunesse de la part de ces élu.e.s plutôt âgé.e.s, nécessité de faire de la pédagogie
• Complexité d’une gouvernance très collective
créée le 28.04.2021 à 17:05, mise à jour le 08.07.2021 à 10:44.
Le Réseau des Pros jeunesse Savoie et sa plateforme collaborative en ligne
Le Réseau des Pros jeunesse Savoie et sa plateforme collaborative en ligne

Suite à cette première période, une fonction apparaît nécessaire sur l’ensemble des projets, c’est celle de coordination. En 2002, au travers de temps de rencontre nommés les Rendez-Vous Jeunesse, le réseau des professionnels jeunesse est lancé et permet aux animateurs, coordinateurs, directeurs de structure jeunesse de se retrouver pour des temps de formation, d’échange de pratique et d’expérimentation. Une journée de Rentrée annuelle constitue un rituel du réseau. Les partenaires départementaux sont aussi associés à cette dynamique. Aujourd’hui ce réseau représente environ 150 professionnels permanents salarié de collectivités ou associations.
- entre 2002 et 2014 ce sont les institutions qui étaient force de propositions pour les temps réseau. Elles repéraient les besoins pour les différentes fonctions et organisaient et animaient seules ou avec des intervenants les différentes séquences.
- En 2005, le Département fait appel au CPIE Savoie Vivante accompagner les coordinateurs et élus jeunesse sur les aspects méthodologiques (démarche participatives, renouvellement de contrat, recrutement, médiation…). Le CPIE travaille avec les institutions à l’animation du réseau.
- En 2009 : la Savoie accueille les 1ères Rencontres Nationales des Conseils Généraux Jeunes en partenariat avec l'ANACEJ
- En 2016 : Les Élus du département vote une politique jeunesse renouvelée. Ils affirment le rôle du service sport et jeunesse à travers 4 objectifs opérationnels pour agir : Favoriser le développement des politiques jeunesse sur les territoires (qui en ont la compétence), Fédérer un réseau des associations et des professionnels jeunesse au niveau départemental, Faire en régie directe des actions pour et avec les jeunes et Développer et renforcer la transversalité interne et externe
- En 2017, à l’occasion des 20 ans de politiques jeunesse, différents groupes de travail se sont constitués pour inventer un évènement réunissant 400 participants dont 200 jeunes. Depuis cette date, ces groupes continuent à partager leurs expertises et à alimenter la dynamique jeunesse. Par exemple, le Laboratoire départemental réuni des fédérations d’éducation populaire (Fédération des Centres sociaux, les Francas, la FOL), des structures jeunes (Mission locale et Savoie information Jeunesse, Unis-cité, Pays de Savoie solidaires, la Sauvegarde de l’Enfance et de l’Adolescence, E-Graine) le Département et la DDCSPP
Moyens humains et financier :
- Temps de vie de réseau financé par le Département, avec une ligne de financement dédiée du Département
- Accompagnement d'un groupe de pilotage du réseau, incluant 10/12 professionnels acteurs jeunesse qui veulent bien donner 4 journées par an pour coconstruire cette journée de rentrée et repérer les besoins de formation pour l'année d'après
- Une mission d'accompagnement des collectivités (anciennement CPIE Savoie Vivante), le poste a été intégré à l’automne 2019 au sein du Département de la Savoie.
- Une relation au long cours entre l’institution, les professionnels jeunesse et les partenaires. Un compagnonnage qui s’est adapté à l’évolution du contexte.
- Un partenariat départemental pour une plateforme numérique. Le collectif a travaillé à la structuration d'une plateforme numérique collaborative en ligne pour rassembler sur une seule plateforme l'ensemble des informations et contenus existants (évènements, annuaire des permanents, petites annonces stages/services civiques/emplois, actualités, veille et ressources) mais qui transitaient jusqu'à présent par Savoie Vivante, avec l'enjeu que le processus de partage d'informations soit contributif pour que les pros jeunesse n'aient pas besoin de passer par l'animateur du réseau. Le wiki (plateforme ouverte avec des contenus libres) a été lancé en octobre 2019. L'objectif est bien de se mettre au goût du jour sur les outils qui favorisent la participation et la dynamique de réseau, et de partager l'administration d'un site en dehors du temps de présence de l'animateur, pour garantir une continuité dans ce qui se passe et est partagé. Dans le wiki on retrouve les catégories : ressources, agenda collaboratif, petites annonces emploi services civiques, stage, infos du réseau (dont un formulaire de valorisation pour mettre en avant des actions). L'idée est de faciliter le repérage des actions jeunesse par les intervenants avec un enjeu de valorisation des intervenants et d'actions inspirantes, incluant un pot commun des ressources dans le perspective de déposer/prendre.
- La modération se fait à posteriori pour faciliter la contribution. La plateforme est accessible au grand public, sans inscription préalable (seul le tchat nécessite un identifiant). Un groupe partenarial suit l’évolution de la plateforme, travaille à son cadre. La modération est partagée au quotidien par l’équipe jeunesse du département qui ne constate pas de malveillance ni hors sujet.
Et demain : les autres institutions sont invitées à utiliser cet espace à destination des acteurs jeunesse.
Points de vigilance : la question du temps nécessaire pour arriver à ce bel outil
- Un renouvellement constant de tous les Contrats territoriaux jeunesse passés avec le Département, soit aujourd’hui 28 territoires de la Savoie
- tous les ans depuis 18 ans, la Journée de Rentrée départementale du Réseau Pros Jeunesse Savoie rassemble plus de 100 personnes (institutions, professionnels jeunesse et partenaires) pour traiter ensemble des enjeux communs et travailler des questions d'actualité et nouvelles.
- Un programme de formation co-construit entre pros jeunesse et anticipé d'une année à l'autre
créée le 06.07.2020 à 09:27, mise à jour le 08.07.2021 à 10:44.
Le Tacot Bièvre Valloire Mobilité, la mobilité pour l'insertion
Le Tacot Bièvre Valloire Mobilité, la mobilité pour l'insertion

Présentation du territoire et problématique
Situé en Isère, à l'extrême limite de la zone de massif, le territoire du Pays de Bièvre Valloire est une zone rurale de 70 communes et 60 000 habitants environ. Le syndicat mixte du Pays regroupe 5 communautés de communes. Dans cette zone comme dans sur de nombreux territoires ruraux, certains publics font face à des difficultés pour se déplacer.
Initiateur :
Le tacot est né de la volonté simultanée de plusieurs acteurs de terrain, travailleurs sociaux, élus, et de certains bénéficiaires du RMI qui souhaitaient tous agir en faveur de l'insertion des allocataires du RMI. Une commission Transport a été crée dans ce sens.
Objectifs
- • Entreprendre des actions pour faciliter la mobilité des bénéficiaires du RMI
- • Accroître l'insertion sociale et professionnelle de ces publics
- • Plus largement, développer des solutions de transports pour toutes les personnes en perte d’autonomie.
La commission Transport sur le territoire de Bièvre Valloire a été crée en 1994. Le premier service à être lancé fut la centrale de mobilité. Puis, un service de location de mobylette a été crée dans un second temps avec un parc de 19 mobylettes en 1996. Aujourd’hui, le tacot a développé ces premiers services et en a développé d’autres tels qu'un transport à la demande (TAD) de rabattement vers les lignes régulières par minibus pour les publics cibles ou encore les locations de vélos.
Fonctionnement
Hormis la centrale de mobilité qui est accessible à tous sans distinction, les autres services sont destinés à certains publics en perte d’autonomie. En effet, la possibilité pour une personne en insertion de bénéficier des services de location ou de TAD est soumise à une prescription par un partenaire social. La prescription définit également la durée de d’utilisation des services du Tacot. Lorsqu’un bénéficiaire du RMI a signé un CDI par exemple, l’effort se porte alors sur l’accès à l’autonomie en terme de mobilité (passage du permis, achat d’un scooter…)
Aujourd'hui, Les services sont utilisés en complémentarité avec les moyens de transport existants (car, ligne scolaire, ligne spéciale, etc.) et couvrent 80 communes. Le parc est constitué d’un minibus, 40 cyclos, 5 Vélos à Assistance électrique, et 10 VTC. Depuis plus récemment l'association a mis en œuvre un système d'autopartage avec un parc de deux véhicules pour des déplacements professionnels dans une limite de 15 jours maximum de prêt. Chaque année, le Tacot assure environ 5000 prises en charge et 6 à 8 000 jours de location mobylette.
Partenaires prescripteurs :
Le Tacot travaille avec les structures de l’insertion : Mission Locale, Pôle Emploi, Services d’Action Sociale du Conseil Départemental de l’Isère, les structures de l’économie sociale et solidaire, structures d’aide aux personnes handicapés, etc. qui valident et prescrivent le service.
Montage financier
Au lancement:
- Région Rhône-Alpes : participation financière dans le cadre du Plan d'Accès à la Première Expérience Professionnelle (PAPEP)
- Financement du Conseil Global de Développement
- participation des trois Commissions Locales d’Insertion des trois découpages administratifs précédents
En fonctionnement:
Frais de fonctionnement 2005 = 120 000€, couverts par :
- • Etat via le financement d’un Contrat Emploi Consolidé
- • Région : versement d'une aide à la mobilité pour les moins de 26 ans, au prorata du nombre de prestations effectuées.
- • Conseil général de l’Isère : direction des Transports pour le service rendu par le Tacot, et Commission Locale d’Insertion
- • Communauté de communes : syndicat mixte et une C.C. isolée
- • Usagers : environ 10% des recettes
- • Promob 74 (Haute Savoie)
- • Mobilité 07-26 (Ardèche et Drôme)
- • Mobil'Emploi 01,38 , 73 74
- • Les services du Tacot répondent à un besoin réel, car il n’existe pas d’offre de transport adapté aux bénéficiaires des minima sociaux sur le territoire.
- • La refonte des découpages administratifs qui a permis d’unifier en un seul les trois interlocuteurs issus de trois découpages différents qu’avait auparavant le Tacot.
L'impact positif principal est bien sûr le retour à l'emploi de certains bénéficiaires des services du Tacot. L'association contribue à la mise en œuvre de la politique sociale du pays de Bièvre Valloire.
créée le 01.08.2019 à 10:02, mise à jour le 08.07.2021 à 10:51.
Le Vesseaux-Mère, un tiers-lieu de vie et d'activités pour vivre en Ardèche
Le Vesseaux-Mère, un tiers-lieu de vie et d'activités pour vivre en Ardèche
créée le 05.03.2020 à 15:49, mise à jour le 12.01.2021 à 12:38.
Le Vélo Théâtre
Le Vélo Théâtre

En 1992, pour les besoins d’un spectacle, la compagnie s’installe à Apt, commune de 11.000 habitant.e.s du Vaucluse, dans une ancienne usine de fruits confits135 – datant de la seconde moitié du 19ème siècle – au sein d’une pépinière d’entreprises. D’abord utilisé pour le travail de recherche et les répétitions de la compagnie, grâce au soutien des partenaires publics136, rapidement, le lieu s’ouvre à l’accueil d’autres artistes, des jeunes notamment.
→ Parcours professionnels d’artistes
• 6 artistes accompagné.e.s dans le cadre du compagnonnage : Elise Vigneron / Théâtre de l’Entrouvert (2008-2011) ; Balthazar Daninos / Les Ateliers du Spectacle, groupe n+1 (2011-2014), Yvan Corbineau / Le 7 au soir (2014-2017), Stéphanie Saint-Cyr Lariflette / Chiendent Théâtre /(2015-2018), Clément Montagnier / TAC TAC (2017-2019), Magali Rousseau / L’insolite mécanique (2018-2021)
• Une dizaine de compagnies professionnelles en résidence chaque année
→ Parcours d’initiatives
• Mise en place de La Caravane des possibles grâce à un partenariat entre des structures sociales, culturelles, sportives.
→ Parcours culturels
• Actions de médiation et d’éducation artistique qui préparent des parcours de spectateurs pour de jeunes adultes.
• Parcours culturels de certain.e.s des jeunes accompagné.e.s par la Caravane des possibles.
Étapes clés :
• 1981 : Charlot Lemoine – dit Charlot – et Tania Castaing, tous deux plasticiens, fondent leur compagnie : Le Vélo Théâtre
• 1992 : Installation de la compagnie s’installe à Apt, commune de 11.000 habitant.e.s du
Vaucluse, dans une ancienne usine de fruits confits
• 2008 : Le Vélo Théâtre est l’une des huit structures reconnues comme « lieux-compagnies missionnées pour le compagnonnage » par le ministère de la Culture
• 2011-2014 : transmission du projet
• 2014 : Lancement du diagnostic de territoire par la Fondation des Trois Cyprès. Donne naissance à La caravane des possibles
• 2017 : Labellisé « scène conventionnée pour le théâtre d’objets » de la Région PACA
• 2019 : Labellisé un des six « centres nationaux pour la marionnette en préparation
Moyens financiers et humains :
- Recettes de diffusion
- Subvention : La Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte d’Azur
La Région Sud, Le Département de Vaucluse, La Communauté de Communes Pays d’Apt Luberon, La ville d’Apt
- Sur certains projets : L’ONDA, L’Institut Français, La Fondation des trois Cyprès, La Fondation 15 Saints Pères, La commune de Saint-Saturnin-lès-Apt
- Le Vélo Théâtre s’appuie sur les savoir-faire, expériences et compétences de professionnels du spectacle permanents et de nombreux intermittents employés en fonction des projets.
- bénévoles
• Notoriété et identité artistique forte de la compagnie, pionnière du théâtre d’objets
• Un lieu à la croisée de nombreux réseaux artistiques en France et à l’étranger (dimension internationale)
• Pour la Caravane des possibles : le rôle moteur de la Fondation des trois cyprès, un temps préalable de diagnostic et de réunions de préparation de 3 ans, présence d’une coordination salariée; insertion dans le tissu local
• Anticipation de la transmission (retraite prochaine de Charlot)
Points de vigilance :
• Une équipe à taille humaine mais réduite
Sébastien Lauro Lillo, directeur-adjoint jusqu’en 2020147 explique : « l’accompagnement n’est pas centré uniquement sur la production d’un spectacle en particulier, il porte plus globalement sur le parcours. La question de la production de l’oeuvre vient en son temps, on peut passer du temps à ne pas créer de spectacle et à se poser des questions : comment s’inscrire sur un territoire ? Est-ce que mener des interventions dans les écoles ou des actions culturelles aurait ou non du sens. Si oui, nous mobilisons le réseau de proximité. C’est un échange continu avec l’artiste accompagné.e. Plus que nos certitudes, on partage nos incertitudes. »
créée le 28.04.2021 à 17:20, mise à jour le 08.07.2021 à 10:44.
Le château de Monthelon
Le château de Monthelon

Pendant les vingt premières années, cet « atelier international de fabrique artistique » ainsi qu’il se définit fonctionne de façon entièrement privée, grâce aux deniers personnels des fondateurs, hors de tout réseau institutionnel. Circassien.ne.s, artistes plasticien.ne.s, musicien.ne.s, souvent en provenance de l’étranger – en particulier Suisse, Chili, Pologne, Allemagne – y sont accueilli.e.s.
En 2009, anticipant son départ à la retraite, Ueli Hirzel souhaitant assurer la pérennisation de ce projet, en confie la gestion à l’association du château de Monthelon créée à cet effet et portée par une quinzaine d’artistes dont il est proche. Son objectif est de « soutenir la création d’oeuvres d’art, soutenir la recherche, trouver les financements et accompagner les résidences qui se déroulent au Château. »
→ Parcours professionnels d’artistes
• En moyenne : un millier de jours cumulés de résidence : une cinquantaine de projets accueillis, impliquant 150 artistes. 20% d’artistes régionaux. Parité entre les hommes et les femmes. 3 / 4 de moins de quarante ans. 1 /4 de moins de 30 ans.
• Espace de visibilité à l’occasion des Rencontres
→ Parcours professionnels non artistiques
• Professionnalisation de stagiaires et services civiques
• 3 des 4 salarié.e.s sont de jeunes adultes
→ Parcours d’engagement
• Bénévolat d’une vingtaine de jeunes adultes lors des Rencontres de Monthelon
• CA de 15 personnes dont 2 jeunes adultes
→ Parcours culturels • Sorties de résidence, Rencontres de Monthelon
Étapes clés :
• 1989 : Eva Bruderer et Ueli Hirzel, producteurs de cirque, font l’acquisition du château de Monthelon
• 2009 : la gestion est confiée à l’association du château de Monthelon créée à cet effet et portée par une quinzaine d’artistes proche de Ueli Hirzel .
• 2012 : étoffée par des jeunes en services civiques ou en stages, une équipe permanente salariée s’est progressivement constituée et a contribué à la professionnalisation de la gestion des activités. Les artistes vivant sur le site – trois familles – portent bénévolement des missions de délégation artistique, d’accueil et d’intendance et donnent vie au lieu au quotidien
• En 2018, le lieu est reconnu comme « atelier de fabrique artistique » par le ministère de la Culture.
• En 2019 : L’association du château de Monthelon est devenue propriétaire du site
Moyens financiers et humains :
- Subventions de la DRAC
- Fond privés
- 3 postes, représentant 2,5 équivalents temps plein : secrétaire général, administration
et actions culturelles et communication
- 4 Artistes-résidents
• Un lieu géré par une association où les artistes sont majoritaires
• Accueil d’artistes de tous pays, de toutes esthétiques et de toutes générations
• Des artistes vivant en permanence sur le site, un lieu qui vit au quotidien
• Un accompagnement à la recherche déconnecté de contraintes de production
• Des présentations publiques facultatives
• Coopération territoriale autour de la structuration de la filière cirque
• Labellisation Atelier de Fabrique Artistique
Points de vigilance :
• Coût de l’entretien du bâtiment
• Certains espaces de travail encore sommairement chauffés et équipés
• Enveloppes encore limitées pour la rétribution des artistes en résidence
Ayin de Sela, l’une des deux co-déléguées artistiques, artiste et résidente permanente, rappelle : « le Château se veut un lieu généreux par sa capacité à accueillir, son désir d’offrir du temps, de la place, un regard et une écoute attentive. En même temps, Monthelon est un lieu exigeant parce qu’il demande aux artistes de ne pas faire ce qu’ils savent bien faire (…) mais au contraire d’oser venir se perdre, pour ensuite se retrouver, réellement se plonger dans un temps de recherche et d’expérimentation et non pour faire de la reproduction.
créée le 28.04.2021 à 16:23, mise à jour le 08.07.2021 à 10:44.
Le dynamisme en milieu rural via des espaces de rencontre et d'initiatives pour et par les jeunes
Le dynamisme en milieu rural via des espaces de rencontre et d'initiatives pour et par les jeunes
Un cycle de webinaires a été poussé par l'ADRETS, pilote du projet, afin d'aborder sous différents angles cette vaste question de l'accueil des jeunes adultes et de leurs initiatives dans les territoires ruraux. L’ADRETS organisait le 26 Mai un webinaire "Définir des Tiers-Lieux Jeunesse ?". Rejoignant plus de 65 acteurs au niveau national, ce webinaire, à travers le témoignages de 3 Tiers-lieux ruraux accueillant des jeunes ou dynamisés par des jeunes, aborde la question de l'émergence et du développement d'espaces de rencontre, d'échanges et d'initiatives par et pour les jeunes dans les territoires ruraux. Cet article vient compléter le webinaire en explorant plus avant les enjeux et leviers de l'implantation en milieu rural d'espaces de rencontres et d'initiatives pour et par les jeunes dans la perspective de favoriser leur accueil et installation.
Le dynamisme en milieu rural via des espaces de rencontre et d'initiatives pour et par les jeunes, Quels enjeux ? Quels leviers ?
Le webinaire a bénéficié des interventions de l'Espace 2D accompagné par le RESAM (Finistère) et des Fabriques du Monde rural du MRJC de Combeaufontaine (Haute-Saône) et du Revermont (Ain). Gouvernance, partenariats, activités, financements, difficultés : les thèmes abordés par les intervenants ont été nombreux et riches pour illustrer l'émergence de ces lieux de rencontre et d'activités pour et par les jeunes (retrouvez l'enregistrement du webinaire en fin d'article). Pour résumer et compléter le webinaire, cet article reprend un état des lieux des besoins des territoires ruraux et des jeunes pour ce type d'espaces; vient étayer les enjeux de l'émergence et de leur développement; et enfin contribue au panorama des leviers possibles à leur développement et viabilité. Et, en filigrane, nous identifierons leur rôle dans l'accueil global des jeunes adultes et de leurs initiatives dans les territoires ruraux.
- Se retrouver et échanger entre jeunes : un besoin essentiel pour les jeunes ruraux
Cette littérature est renforcée par les témoignages recueillis dans le cadre du projet AJITeR (voir l'espace ressources du site www.ajiter.fr) qui pointent la rencontre et l'échange comme ingrédients indispensables à la réussite d'un projet incluant et/ou ciblant les jeunes. Ce besoin des jeunes populations fait écho à une attention forte exprimées par les acteurs de terrain d'offrir un nouvel espace d'accueil, dans un cadre non formel, hors emploi et études, permettant une approche plus globale de l'individu. Les intervenants du webinaire ont d'ailleurs apporté un premier élément de définition de ces lieux en soulignant l'importance de penser un lieu ouvert et accueillant pour tous les jeunes, qu'importe leurs projets, leurs niveaux d'études, leurs apparences, leurs envies, leurs moyens, leurs statuts.
Ces espaces ont un rôle de catalyseur de la question de l'accueil des jeunes et de leurs initiatives dans les territoires ruraux.
- L'apparition des Tiers-Lieux Jeunesse en ruralité
En effet, un "tiers-Lieux" n'est pas unique et reproductible : il rassemble une diversité importante d'espaces, de projets et d'acteurs. Force est de constater que cette appellation fait mouche dans les esprits. Elle est compréhensible pour de nombreux acteurs qu'ils soient de terrain et institutionnels et elle sert souvent d'amorce de discussion pour réimaginer le développement du territoire, son dynamisme et son attractivité. La question de la jeunesse rentre assez naturellement en ligne de compte dans ce processus, notamment pour les territoires, souvent ruraux, fortement impactés par une problématique de vieillissement de leurs populations.
- Une question stratégique : des lieux par les jeunes ou pour les jeunes ?
Il n'y a bien entendu pas de réponse tranchée : "cela dépend"... du terreau déjà en place pour favoriser les initiatives des jeunes, du besoin exprimé par des jeunes eux-mêmes, du partenariat en place parmi les acteurs présents sur le territoire, de la facilité ou non de travailler avec des jeunes et de recueillir leurs avis en amont du projet, du calendrier, des financements, de la mobilité, ... Il n'y a pas de recette toute faite et l'opportunité semble plutôt être déclenchée par un rassemblement de facteurs.
Quelques cas de figure identifiés :
- Le besoin ou l'envie part des jeunes eux-mêmes : soit le projet passe sous les radars des acteurs de l'accompagnement soit ils en ont connaissance. Dans ce dernier cas, la posture des acteurs de terrain serait plutôt de laisser les jeunes à la manœuvre en restant en soutien en répondant aux sollicitations sans être proactif. En effet, une trop grande implication d'un acteur professionnel pré-existant porte le risque de dépasser les demandes des jeunes et de les démotiver, les déposséder du projet.
- La création du lieu est portée par une collectivité dans le cadre de sa politique publique ou par des acteurs de l'accompagnement : l'accès aux fonds public et aux ressources est facilité, pourtant il y a nécessité d'une vigilance accrue sur la méthode d'implication des principaux concernés (voir le paragraphe ci-dessous traitant de l’association des jeunes à la démarche).
Des leviers pour la création de Tiers-Lieux Jeunesse
En résumé, voici quelques leviers complémentaires repérés pour que des Tiers-Lieux Jeunesse puissent voir le jour et se pérenniser. Note : ces leviers sont issus des observations, rencontres et analyses de l'ADRETS, représentatifs d'une photographie à l'instant T du projet. Loin d'être exhaustive, cette liste doit permettre d'ouvrir les échanges et le débat.
- Le droit de faire, de rêver, d'expérimenter
- Laisser ces espaces ouverts, non institutionnalisés, non stigmatisant et sans étiquetage
- Des lieux ancrés sur leur territoire, en partenariat avec les autres acteurs locaux
- Des politiques publiques qui soutiennent moralement et financièrement, idéalement sur un temps long
De nombreux territoires ruraux sont confrontés à des financements insuffisants pour construire une véritable politique de soutien et d'accompagnement des initiatives jeunesses. Il existe des financements, nationaux, régionaux et locaux pour les initiatives autour de la jeunesse mais ceux-ci sont parfois trop complexes à obtenir. Le besoin de financement est double : ceux directement fléchés vers les lieux pour assurer leur fonctionnement, et ceux fléchés vers les structures d’accompagnement qui peuvent, en cas de besoin, apporter des ressources et de l’ingénierie. Quant au soutien moral, il joue un grand rôle dans l'investissement des acteurs en favorisant, chez les porteurs de projets, la créativité, l’envie, la motivation et le sentiment d’appartenance.
- Associer les jeunes à la démarche et à la gouvernance de façon réelle et concrète
Cette intégration se réfléchit à différents niveaux : quels objectifs donne t-on au lieu et à la participation des jeunes à sa vie ? Quand associe-t-on les jeunes ? Comment ? Quelle place ont-ils dans les prises de décisions? Comment articuler besoins des jeunes et intentions de l’acteur à l’initiative du projet ? Est-ce un projet que pour les jeunes et que porté par eux? Quelle articulation avec le reste de la population? Quelle gouvernance mettons-nous en place? Sommes-nous prêt à laisser le lieu vivre comme les jeunes l'envisagent ? Etc.
- Un lieu ouvert aux jeunes issus du territoire ET aux nouveaux arrivants
- Un Tiers-Lieux Jeunesse pensé en articulation avec le reste de la population
Conclusion | Une identité jeunesse à des Tiers Lieux
Comme pour toutes les autres formes de tiers-lieux, les Tiers-Lieux Jeunesse recouvrent de nombreuses réalités, dans leurs formes, dans ce qu’ils proposent et défendent, dans leurs fonctionnements et leurs projets. Cette diversité naît de la liberté des acteurs dans la construction de ces lieux. Par conséquent, se laisser emporter par cette liberté et cette diversité afin que l'imaginaire puisse s'exprimer est bénéfique pour tous.Dans un travail réalisé avec France Tiers lieux, nous avons pu identifier l'identité d'un lieu comme source de définition de celui-ci : face à la diversité des actions menées en leur sein, la marque "jeunesse" est ainsi une entrée possible pour (re)penser le développement du territoire au prisme d'une thématique / problématique spécifique.
Nous avons dressé, dans cet article, une liste d’enjeux et de points d'attention pour la création d'un Tiers-LieuxJeunesse . Sachons faire preuve d’agilité dans nos projets en les pensant de façon coordonné et articulé sur les territoires afin de conserver les territoires ruraux attractifs pour les jeunes adultes !
Ouverture | Quels questionnement pour défendre et nourrir une entrée jeunesse dans les Tiers-lieux ?
En ouverture et en écho à la réflexion apportée par les témoignages de ce webinaire, voici quelques questions pour alimenter le débat :- Un tiers-lieux identifié "jeunesse" est-il réellement un facteur de choix pour l'installation dans un territoire des publics les plus jeunes ? Répond-il aux besoins de l'ensemble des publics jeunes ? Ne sectorise-t-il pas un peu plus des catégories de jeunes selon leurs cultures, appétences, appartenances ?
- Comment travailler sur une identité "jeunesse" non excluante des autres catégories de public ? Comment intégrer l'approche jeunesse dans une dynamique plus large d'accueil et d'installation des populations dans les territoires ruraux ?
- L'effet de mode autour des tiers lieux rend-il pérenne le modèle d'un lieu centralisé, alors que les financements publics se raréfient et sont de moins en moins orientés vers du fonctionnement ?
- La liberté et l'agilité, le droit à l'expérimentation, à l'erreur sont certains des facteurs identifiés pour mettre en place des dynamiques collectives autour des projets de tiers-lieux : comment sécuriser cette approche pour rassurer les financeurs sur un usage responsable des fonds publics ?
Lien pour ré-écouter le webinaire : https://videos.lescommuns.org/videos/watch/fbfa3768-253a-49bc-88a8-5a70b52f6b06
Lien plateforme du projet: https://www.ajiter.fr/?PagePrincipale
Co-producteurs et co-productrices de l’article:
Claire-Hélène Animatrice RESAM Réseau d’Échanges et de Services aux Associations du pays de Morlaix animation@resam.net
Mathieu Cirou – Espace 2D - 2dmorlaix@gmail.com
Lucile Clair Permanente Fabrique du Revermont MRJC de l'Ain fabrique.revermont@mrjc.org
Benjamin Paulin Permanent Fabrique du Monde Rural (70) fabrique.valdesaone@mrjc.org
Thomas Fauvarque – ADRETS – tfauvarque@adrets-asso.fr
créée le 25.06.2020 à 16:35, mise à jour le 01.07.2020 à 10:04.
Le dynamisme en milieu rural via des espaces de rencontre et d'initiatives pour et par les jeunes
Le dynamisme en milieu rural via des espaces de rencontre et d'initiatives pour et par les jeunes
créée le 25.08.2020 à 12:20, mise à jour le 17.09.2020 à 09:32.
Le parcours E'Fabrik : la création numérique au service du lien social
Le parcours E'Fabrik : la création numérique au service du lien social

« Les professionnels découvrent les personnes en situation de handicap sous un autre jour, dans une interaction avec d’autres personnes. Nous observons comment cela change les dynamiques personnelles, en poussant vers plus d’autonomie et de communication » La cheffe de projet E-FABRIK’.
E-FABRIK est né du rapprochement de deux associations franciliennes inscrites dans une démarche d’éducation populaire, Atomes crochus et Traces, qui s’efforcent de promouvoir l’accès à la science pour tous les publics. La première de façon ludique et en s’adressant prioritairement aux jeunes, chez qui elle cherche à développer le goût d’apprendre. La seconde qui réunit des professionnels de la recherche et du développement, soucieux de diffuser les
outils et la réflexion scientifique auprès d’un public intéressé par la médiation scientifique. Elle intervient notamment sur le champ des formations proposées par atomes crochus auprès de professionnels (animateurs, médiateurs, enseignants...). Ensemble, ces deux associations ont déjà travaillé sur le lien social comme moteur d’apprentissage. Les deux association sont en effet attachées au mélange des publics afin de permettre à chacun d’apporter sa différence, pour se nourrir les uns des autres. Naturellement, les deux associations se sont intéressées à la démarche des Fab-Labs comme moyen de franchir une étape de plus dans cette direction. Ces ateliers fonctionnant sur le principe d’une communauté d’échange (mise en commun des connaissances, entraide, convivialité) et orientés vers la création et la fabrication d’objet à l’aide de machines à commande numérique telles que des imprimantes 3D ou vinyle, des découpeuses laser... Elles ont
cherché à y mener des projets avec des jeunes en s’appuyant sur la communauté des « makers », mais ont été confrontées d’une part à la difficulté de trouver au sein des Fab-Labs, des projets qui motivent les jeunes, d’autre part à une absence de cadre pédagogique nécessaire pour apporter une cohérence aux expériences conduites. Parallèlement, en 2014, les membres de l’association rencontrent un collectif de designers, « FIX’expert », qui créent des objets pour améliorer la vie des personnes en situation de handicap. Ils ont alors l’idée de faire travailler ensemble des jeunes et des personnes handicapées autour de « défis », pour imaginer des objets solutionnant des difficultés rencontrées dans son quotidien par la personnes en situation de handicap et en réaliser le prototype dans
un Fab-Lab.
Baptisée E-FABRIK’, la démarche est ensuite formalisée à l’occasion d’un appel à projets du Fonds d’expérimentation pour la Jeunesse (Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports), qui a pour objet de financer des programmes expérimentaux visant à favoriser la réussite scolaire des élèves, à contribuer à l’égalité des chances et à améliorer l’insertion sociale et professionnelle durable des jeunes de moins de vingt-cinq ans. Le premier « défi » est lancé en 2015
Afin de familiariser des jeunes et des personnes en situation de handicap à la création numérique collaborative (pratiquée notamment au sein des Fab-Lab) et de favoriser la rencontre de l’autre et de sa différence, deux associations engagées dans l’accès pour tous aux sciences, ont lancé les défis E-FABRIK’. Des binômes, associant des jeunes valides avec des résidents de structures d’accueil pour personnes handicapées, imaginent et construisent ensemble une solution concrète à une difficulté rencontrée par la personne en situation de handicap, dans son quotidien. Ils sont accompagnés dans cette démarche
par les professionnels de structures jeunesses ou handicaps et par la communauté des « makers », utilisateurs réguliers des Fab-Labs. Au-delà de son
objectif de sensibilisation aux nouveaux outils numériques et de créations de liens entre valides et personnes en situation de handicap, E-FABRIK’ favorise une
meilleure inclusion sociale de ces dernières et permet de valoriser l’implication des jeunes. Par ailleurs, son action encourage la mise en lien et la création de partenariats entre les acteurs d’un territoire relevant de champs d’action différents (jeunesse, handicap et création numérique).
L’Objectif des défis E-FABRIK’ est non seulement de permettre aux participants engagés de réaliser un projet concret et solidaire mais également de favoriser la mise en lien et la création de partenariats entre les acteurs d’un territoire relevant de champs d’action différents (jeunesse, handicap et création numérique). Le dispositif repose sur une plateforme collaborative, www.efabrik.fr . Cette plateforme permet aux jeunes qui souhaitent participer à un défi de s’inscrire en ligne. Ils peuvent le faire à titre individuel, à condition toutefois d’être au moins deux et âgés de 18 à 30 ans. Le plus souvent cependant, cette inscription se fait dans un cadre collectif, qu’il s’agisse d’un établissement d’enseignement (lycée, école de la deuxième chance...) ou d’une structure jeunesse (Centre d’animation, Maison des jeunes...), mais toujours sur la base du volontariat. Elle concerne alors des jeunes de 13 à 25 ans. C’est également sur la plate-forme que se signalent les personnes en situation de handicap, le plus souvent prises en
Partenaire(s) :
-Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports
-Fondation de France,
-Fondation AG2R la mondiale
-Fondation Croix rouge
-Fondation Free
-Département de l’Essonne
-Région Île-de-France (dispositif E-inclusion-Innovation sociale numérique, avec l’appui de La Fonderie, agence numérique d’Île-de-France)
Moyens humains :
L’équipe E-FABRIK’ se compose trois permanents, appuyés par un stagiaire et un membre de Trace qui apporte un
soutien administratif et financier.
Moyens financiers :
Une édition des défis E-FABRIK’ représente un budget d’environ 100 000 euros (pour l’année 2017).
60% est assuré par des financements publics (Fond d’expérimentation jeunesse, Région Île-de-France et Conseil
départemental de l’Essonne).
Les 40% restants proviennent de financements privés (Fondation free, AG2R-La Mondiale, Fondation de France au titre de l’appel à projet handicap, Fondation Croix-Rouge sur la dimension lien social).
Moyens matériels :
E-FABRIK’ nécessite des trois structures engagées sur un territoire la mise à disposition de locaux pour accueillir les ateliers. Les Fab-Labs mettent à disposition les machines nécessaires à la réalisation des prototypes.
L’équipe d’E-FABRIK’ intervient pour formaliser les partenariats, créer les conditions nécessaires à la mise en synergie des 3 structures impliquées (jeunesse, handicap, fab’lab), et apporter le soutien matériel et technique à la réalisation des projets. Lorsque des structures sont engagées dans la démarche (ce qui concerne la majorité des défis), ces dernières signent une charte et participent à une réunion de programmation qui permet de déterminer la durée de l’expérience
(quelques semaines comme quelques mois), les modalités et le calendrier. Les structures bénéficient également d’une journée de formation régionale afin de les préparer à accueillir et animer les ateliers. Enfin les référents de chaque structure disposent d’un guide qui détaille les principes du projet ainsi que l’ensemble des ateliers du parcours. Les référents ont également accès au site internet collaboratif et participatif (ressources, espace personnel et forum en ligne). Les ateliers se déroulent chez les uns ou les autres, en fonction des besoins aux différents stades du défi (prise de contact, conception puis réalisation du prototype).
- Favoriser le changement de regard sur le handicap
- Pour des jeunes en difficulté, il s’agit d’une expérience valorisante : le projet permet d’aboutir à un produit fini, dont l’utilité est immédiatement constatée, et qui n’est pas sanctionné par une note. Participer au projet a donc un impact sur la confiance en soi et en sa capacité à apprendre. A l’issue du parcours, certains jeunes continuent à se rendre dans les FabLabs pour y développer des projets personnels.
- Les défis permettent d’acquérir des compétences techniques et une expérience qu’il est possible de valoriser dans la recherche de stages ou d’emploi. Participé à E-FABRIK à même éveiller des vocations ou confirmer des orientations. Certains ont ainsi par exemple décidé de poursuivre des formations dans le médico-social.
- L’implication des jeunes dans les défis contribue à faire évoluer les regards sur la jeunesse portés par les
professionnels des structures d’accueil pour personnes handicapées et des Fab’Lab.
Côté structures d’accueil pour personnes handicapées :
- Participer à E-FABRIK permet d’ouvrir la structure sur l’extérieur et de favoriser les relations entre personnes en situation de handicap et personnes valides.
- Le projet peut avoir une influence sur les dynamiques personnelles des personnes en situation de handicap, en les encourageant à plus d’autonomie et d’interaction.
- Le regard des professionnels sur la personne en situation de handicap évolue, et les éducateurs peuvent être amené à modifier certains projets personnels.
Côté Fab-Lab :
- Les Fab-Lab se conçoivent comme des lieux ouverts à tous et leur participation à E-FABRIK participe de cet objectif.
- Les Fab-Labs choisis sont dans une démarche de création de lien social de proximité . E-FABRIK’ est ainsi l’occasion pour eux de rencontrer d’autres acteurs locaux.
Côté partenariat :
- De nombreuses structures engagées dans un parcours E-FABRIK continuent ensuite à travailler ensemble, en
organisant des activités communes
Résultats :
En 2016 :
- 400 bénéficiaires de découvrir des outils numériques, le goût d’apprendre, le lien social et de porter à leur terme une soixantaine de projets. Ce sont également
- 35 structures qui ont été impliquées sur 11 territoires d’Ile de France, permettant ainsi d’impulser une dynamique entre handicap, jeunesse et numérique.
En 2018 : lancement d'une formation « E-FABRIK’ » pour devenir médiateur numérique et social.
Le projet compte par ailleurs s’étendre en Normandie, Rhône-Alpes et Aquitaine.
créée le 18.02.2020 à 16:29, mise à jour le 08.07.2021 à 10:44.
Le parcours Entreprendre Autrement pour les 18-30 ans en Ardèche
Le parcours Entreprendre Autrement pour les 18-30 ans en Ardèche
Le parcours « Entreprendre Autrement » 2018 / AJIR from télà on Vimeo.
Ce parcours, c’est 3 jours d’immersion à destination des jeunes de 18 à 30 ans pour expérimenter la vie en groupe, faire ensemble, s’initier ou approfondir des notions telles que la gouvernance, la coopération, la participation, aborder l’entrepreneuriat sous ses aspects tant économiques que sociaux et politiques, s’inspirer et imaginer d’autres façons de lancer des projets économiques, de produire, de consommer en redonnant toute leurs places et leurs valeurs aux personnes, au travail, au territoire.
3 jours pour tester, s’interroger, démystifier des concepts, décloisonner des secteurs, sortir de sa zone de confort et peut-être faire émerger de nouvelles envies ou projets chez les jeunes !
Le groupe est accueilli en hébergement collectif au hameau du Viel Audon et participe à la vie quotidienne du groupe avec des ateliers cuisine, un chantier collectif au jardin, des jeux coopératifs. Tous les matins, le groupe part à la rencontre de 3 à 4 entreprises de l’Économie Sociale et Solidaire sur le territoire : visites, questionnements, échanges, … Toutes ces rencontres permettent peu à peu d’appréhender la diversité de ces structures dans leurs activités, leur fonctionnement et leur mode de gouvernance.
L’idée :
- Faire connaître les structures de l’Économie Sociale et Solidaire existantes sur l’Ardèche
- Permettre aux jeunes de découvrir ces différentes possibilités d’entreprendre
- Expérimenter pendant 3 jours la coopération au quotidien
Chaque année le parcours « Entreprendre Autrement » sillonne un territoire différent et part à la rencontre de nouveaux entrepreneurs de l’économie sociale et solidaire.
Ce parcours s’inscrit dans le programme Ardèche Jeunesse Innovation Ruralité, tout comme l’école de projet EVEIL et le Compagnonnage Alternatif et Solidaire : deux autres possibilités qui s’offrent aux jeunes, qui souhaitent être accompagné pour développer un projet.
En savoir plus sur le parcours de formation et d'accompagnement EVEIL ici
créée le 16.02.2021 à 11:36, mise à jour le 16.02.2021 à 11:36.
Le programme AJIR, une coordination des acteurs et actions jeunesse du Département de l'Ardèche
Le programme AJIR, une coordination des acteurs et actions jeunesse du Département de l'Ardèche

le Cermosem a été sollicité pour conduire l'évaluation du projet AJIR, sous une forme recherche action. Le Cermosem porte actuellement les postes de l'équipe d'évaluation (11 personnes, 3,7 ETP)."
Le projet AJIR a intégré progressivement de nombreux partenaires, dont 13 EPCI. Concernant ces derniers, le Département et la CAF de l'Ardèche ont accompagné la prise de la compétence Jeunesse à travers l'animation du réseau des coordonnateurs."
L'équipe AJIR, intégrée au sein du Département est reconnue par les partenaires comme une ressource, pour répondre au besoin d'avancement de l'action / de l'enjeu de transversalité / et de connaissance.
- Assurer la place de jeunes au sein de la gouvernance est une demande explicite de l'ANRU, opérateur des PIJ Jeunesse. Au cours de la phase 1 du projet AJIR (2016-2017), la gouvernance s'articulait pourtant autour d'un comité de pilotage (élus et responsables des 12 structures ayant porté la candidature) et d'un comité technique (techniciens de 18 structures pilotant des actions) : élus dans une instance, techniciens dans une autre et jeunes nulle part. Au démarrage de la phase 2 (2018-2021), le comité technique se transforme en 3 comités par ambition, animé chacun par une personne de l'équipe-projet : ce changement répond à la demande d'intégration de l'ensemble des partenaires dans la gouvernance (une quarantaine de structures) et de mixité des instances (élus et techniciens). Un travail est en cours sur la gouvernance, afin de permettre que des jeunes ardéchois y trouvent leur place à tous les niveaux."
Étapes clés :
-ateliers de coconstruction du projet réunissant plus de 70 acteurs du territoire
-candidature déposée par 12 acteurs, dont le Département de l'Ardèche, en tant que chef de file
-gouvernance organisée autour d'un comité de pilotage et d'un comité technique ; ce dernier, très actif, se réunissait tous les mois pour assurer une transversalité de coordination entre les pilotes de fiches-actions
-réorganisation de la gouvernance suite à des tensions entre le comité de pilotage et le comité technique et la demande des partenaires non-associés à la gouvernance de l'être
-comité technique se transforme en 3 comités par ambition intégrant l'ensemble des partenaires concernés
-poursuite du travail sur la gouvernance en associant quelques jeunes du territoire et transformation du comité de pilotage en un comité de suivi, composé de représentants des comités par ambition ; partage du niveau de décision (opérationnel = comité par ambition ; transversal = comité de suivi) ; volonté d'associer jeunes-élus-techniciens à tous les niveaux"
Moyens financiers et humains :
- budget prévisionnel de 12M€ sur 5 ans dont un reversement de l'ANRU à hauteur de 6M€ ; l'animation territoriale, la gestion, la coordination et la communication sont financés à 100%
-équipe-projet initialement composée de 2 personnes (1 poste gestion + 1 poste coordination) ; équipe-projet actuellement renforcée à 5 personnes (1 poste gestion + 1 poste coordination + 3 postes d'animation territoriale)
-la Vice-présidente élue à la Jeunesse au Département, impliquée et présente sur le terrain et l'association d'autres élus départementaux : gage d'un portage politique renforcé et d'un travail en transversalité entre les services de l'institution départementale
-un réseau d'acteurs jeunesse force de propositions : fonctionnement de l'intelligence collective et accompagnement des acteurs aux pratiques collaboratives (T. RECHID) ; ouverture des élus et des techniciens vers de nouvelles pratiques et méthodes participatives.
-une intégration progressive des EPCI dans le projet, grâce à un accompagnement vers la montée en compétence Jeunesse : 5 ans pour expérimenter des projets qui pourront être pérennisé après 2021
-une équipe-projet identifiée par les acteurs comme une ressource
Points de vigilance :
-des modalités administratives et financières lourdes : des reversements effectués à l'année N+1, impliquant des difficultés de trésorerie pour un certain nombre d'acteurs ; cadre administratif du Département ajouté à celui de l'ANRU ; absence d'outils adéquats au démarrage
-l'absence de communication interne et externe : peu de visibilité du projet AJIR, notamment auprès des jeunes (communication action par action plutôt que globalisée)
-une sur-mobilisation des acteurs : la construction collective nécessite beaucoup de temps de réunions, difficile de tenir le rythme sur la durée
-des blocages et des tensions entre les institutions et les acteurs de terrain et une équipe-projet parfois au milieu des rapports difficiles
-difficulté d'associer des jeunes à la gouvernance
- Cela a permis de faire se rencontrer des structures qui n'avaient pas d'habitudes de travail en commun, notamment entre Ardèche méridionale, Ardèche du Nord et Centre Ardèche.
- L'intelligence collective, avec tout ce que ça a produit en dehors des temps de réunion
- Cela a infusé dans la tête des gens de faire autrement, de modifier ses propres pratiques qui sont éventuellement en lien avec les jeunes, de travailler sur les postures.
- Cela a permis de faire monter en compétences les acteurs du territoire et s'appuyer sur l'existant, avec chacun qui expérimente à son niveau
- Accompagnement des EPCI avec aussi la formation des élus et techniciens.
- Le programme a permis des actions conjointes entre partenaires qui n'existaient pas auparavant, par exemple les 3 Missions locales commencent à travailler en commun, et à déposer des projets ensemble, ou encore une mutualisation de moyens vers les EPCI, inter-services, Département, DIRECCTE.
Et demain ?
-enjeu d'essaimage et de pérennisation des projets expérimentés pendant 5 ans
-enjeu de montée en compétences des acteurs du territoire pour une autonomisation de leurs pratiques collaboratives
-enjeu de maintenir des pratiques de co-construction avec des jeunes, des élus et des techniciens
créée le 01.08.2019 à 10:02, mise à jour le 08.07.2021 à 10:45.
Le programme MAJIC accompagne les jeunes de l'idée au projet
Le programme MAJIC accompagne les jeunes de l'idée au projet
créée le 05.03.2020 à 14:53, mise à jour le 05.03.2020 à 14:53.
Le retour à la terre
Le retour à la terre
Les modes d'intégration des néo-ruraux qui incluent l'engagement dans le syndicalisme et l'engagement dans la politique locale constituent un autre axe d'analyse, ainsi que l'apport fondamental des néo-ruraux à l'économie et la vie locale (notamment en termes démographique, et par leur approche intégrée, allant de la production à la commercialisation, leur permettant de travailler sur de petites surfaces). Au-delà de l'échelle locale du département de l’Ardèche et de la région Rhône-Alpes, cette histoire permet de dégager la signification et la portée de ces migrations au plan national, et peut être riche d'enseignements pour regarder les enjeux des migrations de jeunes en ruralité actuelles.
Remerciements et crédits :
Conseil général Départemental de l'Ardèche (fonds photographique CG07)
Ardèche Image Production (Benleu Ben, film de 1976)
Bergeries Nationale Rambouillet (Dessine-moi un paysage bio, film de 2012)
Jürgen J. Köster (Autour du café de la lune, film de 2011)
CHT de Nantes (fonds photographique archives Paysans-Travailleurs)
Confédération paysanne Ardèche (fonds photographique)
Musique : Matti Paalen "western" (Royalty Free music / Creative Commons music) http://www.mattipaalanen.com/
créée le 29.01.2021 à 13:48, mise à jour le 29.01.2021 à 13:48.
Le réseau des Pôles ESS accueille les porteurs de projets et d'activité en Bretagne
Le réseau des Pôles ESS accueille les porteurs de projets et d'activité en Bretagne

3 missions de chaque Pôle ESS :
- Développement de projets collectifs entre structures de l'ESS(animation)
- Valoriser et faire connaître l'ESS
- Accueillir et Former
Mais les acteurs impliqués dans les pôles ont dressés différents constats :
- les pôles n'ont pas les moyens d'accompagner les porteurs de projet sur le chemin de la création : comment combler ce trou ?
- De nombreux partenaires des pôles : France Active (DLA, financement), URSCOP (accompagnement au changement d'échelle), CIVAM, Terres De Liens, ....se sont regroupés dans le cadre du programme Trajectoires ESS Bretagne : quels manques ? quel programme d'action ? Un COPIL qui les regroupe ces acteurs.
En complément de ce réseau de Pôles ESS sont venus s'imbriquer d'autres dispositifs, générant une continuité de l'accompagnement depuis les Pôles vers ces autres propositions en fonction du stade d'avancement du porteur de projet. Ces dispositifs sont réunis au sein des TAGs. Ainsi, les Pôles de l'ESS localement fonctionnent en étroite relation avec ces TAG.
Les TAG , qui comprennent 3 dispositifs :
- idéateurs : accompagner de l'idée au projet
- incubateurs : accompagner le développement du projet
- révélateurs (de type Fabriques initiatives) -> qui part des besoins des territoires
Les Pôles de l'ESS sont situés dans des territoires urbains et de plus en plus ruraux. L'ADESS Centre Bretagne par exemple porte le Pôle de l'ESS Centre Bretagne, un territoire rural sur les deux pays de Pontivy et de Loudéac, et aussi sur deux départements.
L'animatrice de ce Pôle de l'ESS nous fait part du constat de nouveaux besoins émergents :
de plus en plus de néo-ruraux, avec par exemple beaucoup de montage de projets autour des cafés associatifs, de commerces en milieu rural, de développement des ressourceries ou recyclerie. Ces jeunes ruraux semblent être attiré par l'envie de changement de vie, d'un retour à la campagne pour "Plus coller à leurs aspirations".
D'après son animatrice, les enjeux pour ces Pôles de l'ESS ruraux sont de :
- réussir à faire émerger projets avec personnes, et des modèles économiques.
- mettre en réseau avec les autres acteurs locaux pour ne pas venir en doublon ou en compétition
- accepter le temps de maturation du projet en s'entourant
- travailler avec les TAG et tous les partenaires pour le développement du pôle
Les départements du Finistère et d’Île et Vilaine soutiennent les Pôles ESS dans une perspective d'équilibre des territoires, enjeu fort propre à des départements pour qui ce secteur est important. Par exemple en Ile et Vilaine, un AAP permanent sur l'ESS dans le développement économique, sur la partie 'émergence' pour orienter vers l'innovation sociale et la vitalité territoires ruraux.
Des partenaires techniques locaux :
- Les Pôles ESS travaillent aussi, sans que ce soit un objectif en soi, avec des acteurs en lien avec les jeunes et des jeunes adultes à travers des événements thématiques de l'ESS ou événementiels. Ainsi il existe souvent des partenariats des Pôles avec Familles Rurales, MRJC, Missions locales, lycées et collèges localement.
- De plus en plus, des signaux faibles localement d'autres types de structures qui accueillent du public (France Services ou MSAP) ou qui accompagnent les personnes (Centres sociaux) et avec qui nous sommes amenés à coopérer. Par exemple une France service accueille un Pôle de l'ESS. Parfois les Pôles eux-mêmes sont animateurs de tiers-lieux aussi. Il y a une imbrication de plus en fine des partenariats et des actions menées conjointement dans les territoires.
Financements des Pôles ESS : État ( sur du projet ), fonction animation territoriale (besoins structures et territoires), EPCI, Régions voire départements. En moyennes les pôles ESS reposent sur l'animation avec 1 ou 2 ETP salariés.
Deux principes au sein de chaque pôle :
- subsidiarité, on fait avec les acteurs.
- principe de démarche ascendante, les acteurs locaux décident ensemble du projet local du Pôle
- En Bretagne, l'ESS fait l'objet d'une politique volontariste avec Une stratégie régionale qui structure et assure une coordination à l'échelle régionale (1ETP animation) pour créer le "liant" entre les Pôles ESS
- Les acteurs de l'ESS et les politiques publiques coopèrent et travaillent véritablement de concert, en posant des objectifs communs
- Un service innovation sociale et ESS à la Région, ce qui facilite les liens avec la CRESS et la réalisation d'objectifs communs.
Une vidéo explicative des pôles ESS
créée le 01.06.2020 à 16:16, mise à jour le 08.07.2021 à 10:45.
Le tiers-lieu : une ressource pour les nouveaux arrivants à la campagne ?
Le tiers-lieu : une ressource pour les nouveaux arrivants à la campagne ?
🏡 Carine Sonsini, porteuse du tiers-lieu culturel [K]Rabo à Rabodanges (Orne)
🏡 Eléonore Davaux, co-porteuse de l'auberge-tiers-lieu la Soupe aux Cailloux vers Falaise (Calvados)
🏡 Antoine de Stoppeleire, président de Familles Rurales Briouze et porteur du projet de tiers-lieu dans la gare de Briouze (Orne)
créée le 28.01.2021 à 10:19, mise à jour le 28.01.2021 à 10:20.
Les Chalets Saint Hugues, centre de vacances ouvert à l’année en Chartreuse
Les Chalets Saint Hugues, centre de vacances ouvert à l’année en Chartreuse

Ouvert au début des années 80, le bâtiment, imposant, fut construit par la ville de Sète dans l’Hérault ; Celle-ci a permis à des centaines d’enfants ou d’adultes de la ville de partir en montagne pendant 2 décennies. La crise des années 2000, la volonté de la commune de ne plus entretenir ce bâtiment a causé sa fermeture au début des années 2010.
Objectifs
Reprendre un centre de vacances en moyenne montagne était le souhait de Nicolas Vezzuti, jeune parisien issu du domaine du bâtiment, mais porté par les valeurs de l’éducation populaire. Fort d’une volonté farouche, il rachète la « colo » en 2016 en souhaitant y créer un lieu ouvert à l’année qui fait la part belle à un accueil humain, favorisant les producteurs locaux. Mais aussi en permettant de créer de l’emploi pérenne sur le plateau.
L’objectif est simple : faire vivre (ou revivre) un grand centre de vacances dans le hameau de Saint Hugues de Chartreuse, une gageure diront certains, mais aussi une formidable aventure humaine où en 5 ans, les liens noués sur le plateau sont forts, que ce soit avec les clients (scolaire ou individuels), les élus locaux, mais aussi les habitants ravis de voir de la vie dans le village.
En 2016, le premier travail, assez considérable, fut de rénover pas à pas le centre de vacances : isolation, mise aux normes pour l’accès des personnes porteuses de handicap. Les 1ers clients furent accueillis aux vacances de Noël, et depuis, le chiffre d’affaire n’a cessé d’augmenter (hors année 2020 bien évidemment). La capacité d’accueil (147 lits pour enfants soit un agrément pour 4 classes) n’est pas étrangère au succès de la structure. De suite, Nicolas Vezzuti a souhaité aussi répondre aux exigences de ses partenaires, tel le département de l’Isère pour obtenir l’agrément d’accueil de classes Espaces Naturels Sensible, ou le Parc Naturel Régional de Chartreuse (PNRC) pour les classes parcs.
Nicolas Vezzuti est le gérant, il est secondé par un agent de développement en CDI et par du personnel de service ou d’animations sur l’année.
personnel de service ou d’animations sur l’année.
Problèmes rencontrés
Une société solide composée de 4 associés a été créée, qui a permis le rachat du centre et le financement des travaux. En effet, le combat avec les banques fut long, 10 refus (peur de l’instabilité financière) auraient pu gripper les rouages, mais non au contraire cela a renforcé la ténacité de Nicolas, 26 ans à l’époque.
Partenaires opérationnels
En plus du département et du PNRC, l’entreprise a adhéré dès l’ouverture à « Isère Drome destination juniors » qui centralise les centres de vacances des deux départements, ainsi qu’à l’ACCVV « Association des centres de vacances du massif de Chartreuse ». Une volonté d’avancer au sein d’un réseau structuré tout en gardant une indépendance, telle est la volonté de l’équipe.
Féderer les acteurs locaux, dynamiser le hameau (volonté de créer des évènements durant les périodes plus creuses spécialement pour els habitants avec randonnées-contes, spectacles...)
Travailler avec le musée Arcabas distant d e500 mètres
Les réussites sont là, avec des mois de février, mai, juin, juillet, septembre ou octobre souvent pleins, des week-end familiaux, des évènements festifs, des classes découvertes, des colonies de vacances rythment l’année en Chartreuse. Reste à combler des moments plus creux (novembre, décembre ou avril) et notamment à attirer aussi des entreprises pour des séminaires par exemple. Mais cela ne sera possible qu’après une rénovation totale des chambres, ce qui est pour l’instant retardé vu le contexte.
Autres points positifs : le travail avec les commerçants locaux (boulanger, boucher, fromager, agriculteurs, apiculteurs, accompagnateurs en montagne) qui ont permis de développer des partenariats très intéressants. « Nous souhaitons travailler avec des locaux et embaucher aussi sur site, avec l’envie de fidéliser l’emploi sur le massif ».
créée le 16.06.2021 à 18:43, mise à jour le 08.07.2021 à 10:45.
Les Champs du pain, le bon pain comme outil de partage et de transmission
Les Champs du pain, le bon pain comme outil de partage et de transmission

« En effet c’était clair, soit on se professionnalisait et on décidait d’en faire un véritable métier soit c’était terminé. Nous avons migré vers la ferme d’un agriculteur-boulanger à Challes les Eaux dans la périphérie de Chambéry, nous avons eu la possibilité et la grande chance de progresser énormément. Nous avons pu bénéficier d’un four plus professionnel, et deux personnes ont pu passer un CAP en candidat libre. En candidat libre tout simplement, car la formation classique imposait d’utiliser des farines industrielles et nous souhaitions garder les nôtres biologiquement produites. »
« Dès le départ nous avons eu cette volonté affichée de ne pas monter une boulangerie classique mais d’accompagner la vente par un volet animation/transmission important. Cette partie-là, on ne pouvait la faire que dans lieu bien à nous évidemment. Ces animations, c’est l’essence du projet, on a commencé comme cela en se réunissant, en apprenant des autres alors maintenant on partage avec des enfants, des individuels ou des groupes d’adultes. C’est une réussite qui nous ravit. ». Sur l’année, outre les ateliers scolaires ou accueil de loisirs, les adultes peuvent venir sur des formules différentes allant de l’initiation au stage plus complet de 4 jours.
- 5 salariés (3 équivalent temps plein et 2 temps partiels), quelle riche aventure et que de chemins parcourus depuis les fournées entre amis. Un modèle économique stable, une volonté de partager ce patrimoine qu’est le pain dans notre pays. Une réussite qui dynamise un territoire .
créée le 09.12.2021 à 13:40, mise à jour le 09.12.2021 à 13:40.
Les Champs du pain, le bon pain comme outil de partage et de transmission
Les Champs du pain, le bon pain comme outil de partage et de transmission

- 5 salariés (3 équivalent temps plein et 2 temps partiels), quelle riche aventure et que de chemins parcourus depuis les fournées entre amis. Un modèle économique stable, une volonté de partager ce patrimoine qu’est le pain dans notre pays. Une réussite qui dynamise un territoire .
créée le 10.07.2021 à 08:56, mise à jour le 10.07.2021 à 08:56.
Les Coopératives Jeunesses de Service : développer les initiatives et le pouvoir d'agir des jeunes
Les Coopératives Jeunesses de Service : développer les initiatives et le pouvoir d'agir des jeunes
Au sein de ces projets, les jeunes s’initient au fonctionnement d’une entreprise démocratique, développent leur esprit d’initiative et prennent conscience de leurs capacités d’agir. Plusieurs CJS fleurissent en France dans les territoires ruraux. Un outil d'accompagnement possible pour les initiatives des jeunes adultes de nos territoires. Plus d'informations sur Coopérer pour entreprendre
créée le 12.01.2021 à 14:51, mise à jour le 12.01.2021 à 14:51.
Les Ecotraversées alpines, marcher pour appréhender au mieux les Alpes et leurs questions !
Les Ecotraversées alpines, marcher pour appréhender au mieux les Alpes et leurs questions !

Les éditions 2018, 2019, 2020 (même avec le COVID) ont eu lieu en Belledonne, sans lassitude tant la variété des paysages, la qualité des intervenants enrichi les traversées. Pour 2021, cap sur le Parc National des Ecrins avec notamment des rencontres avec les agents du Parc ou des acteurs travaillant en son sein.
« Le concept plait vraiment, nous sommes complet chaque année. Pour garder notre éthique nous avons mis en place une charte drastique avec un cahier des charges faisant que ces ecotraversées gardent cette volonté farouche de transmission des savoirs entre tous. » Les créateurs et organisateurs ne se contentent pas d’une semaine sur le terrain pour montrer la « vraie montagne ». « Nous faisons des podcasts permettant à tout un chacun de nous suivre via le site Alpes là notamment, nous recevons aussi des dessinateurs, aquarellistes qui réalisent des œuvres sur l’écotraversée et enfin un film est monté chaque année. Celui-ci est diffusé ensuite soit en ville (Grenoble-Chambéry) lors d’évènements montagne ou encore dans des sites plus surprenants (lors de bivouac en montagne par exemple). Le but est vraiment de diffuser au plus grand nombre. »
Les objectifs sont nombreux : pérenniser l’évènement évidemment, essaimer l’évènement sur d’autres massifs et permettre à de nouveaux jeunes de s’imprégner de cet univers montagne.
Montrer que la montagne est belle, vivante mais si fragile. Découvrir les initiatives des territoires pour une transition du tourisme voici ce que chaque année l’équipe met en place avec une foi intacte.
créée le 11.07.2021 à 20:06, mise à jour le 11.07.2021 à 20:06.
Les Ecotraversées alpines, marcher pour appréhender au mieux les Alpes et leurs questions !
Les Ecotraversées alpines, marcher pour appréhender au mieux les Alpes et leurs questions !

Si, chaque été les écotraversées ont lieu, ce n’est pas sans difficultés « les partenaires financiers ont du mal à soutenir des actions portées par des jeunes, on souffre d’un discrédit parfois. Mais on s’en sort grâce à la grande famille montagne qui nous aide bien. Chaque édition représente un cout d’environ 15 000€, 7500€ vient de financements extérieurs par exemple du club Alpin Français, d’ONG comme CIPRA et aussi notons le soutien de l’université Grenoble Alpes ou l’intérêt majeur porté par le Labexittem (innovations et transitions territoriales en montagne). Nous tenons par contre que chaque participant participe selon ses revenus et son statut. Soucieux aussi de l’aspect social de l’évènement, nous payons les deux accompagnateurs en montagne qui guident le groupe en toute sécurité. Chaque année les participants sont à 80% âgés de moins de 30 ans et même si on ne ferme la porte à personne, ouvrir les champs de la découverte de la montagne aux jeunes est un leitmotiv très important pour les organisateurs.
« Le concept plait vraiment, nous sommes complet chaque année. Pour garder notre éthique nous avons mis en place une charte drastique avec un cahier des charges faisant que ces ecotraversées gardent cette volonté farouche de transmission des savoirs entre tous. » Les créateurs et organisateurs ne se contentent pas d’une semaine sur le terrain pour montrer la « vraie montagne ». « Nous faisons des podcasts permettant à tout un chacun de nous suivre via le site Alpes là notamment, nous recevons aussi des dessinateurs, aquarellistes qui réalisent des œuvres sur l’écotraversée et enfin un film est monté chaque année. Celui-ci est diffusé ensuite soit en ville (Grenoble-Chambéry) lors d’évènements montagne ou encore dans des sites plus surprenants (lors de bivouac en montagne par exemple). Le but est vraiment de diffuser au plus grand nombre. »
Les objectifs sont nombreux : pérenniser l’évènement évidemment, essaimer l’évènement sur d’autres massifs et permettre à de nouveaux jeunes de s’imprégner de cet univers montagne.
Montrer que la montagne est belle, vivante mais si fragile. Découvrir les initiatives des territoires pour une transition du tourisme voici ce que chaque année l’équipe met en place avec une foi intacte.
créée le 09.12.2021 à 13:45, mise à jour le 09.12.2021 à 13:45.
Les Fabriques du Monde Rural, espaces investis et gérés par et pour des jeunes
Les Fabriques du Monde Rural, espaces investis et gérés par et pour des jeunes
- Un collectif de jeunes et d’habitants redonne vie depuis 2013 à une bâtisse au coeur de Combeaufontaine. Café associatif, espace de travail collaboratif, fêtes, bricolage, jardin, animation de jeunes…autant d’espaces de vie et de moments à construire tous ensemble. Voilà leur slogan : Bienvenue à la Fabrique, bienvenue chez vous ! Plusieurs Fabriques du Monde rural, portées par des antennes du MRJC, se développent souvent adressées à tous, elles réussissent pour beaucoup à mobiliser les jeunes d'un territoire. Un format ou une recette à suivre ? Plus d'infos sur le site du MRJC :
créée le 12.01.2021 à 14:58, mise à jour le 12.01.2021 à 14:58.
Les Fabriques du Monde Rural: des lieux d'accueil, de vie et de création pour et par les jeunes sur les milieux ruraux!
Les Fabriques du Monde Rural: des lieux d'accueil, de vie et de création pour et par les jeunes sur les milieux ruraux!
- Une équipe de bénévoles motivés
- Des chantiers de rénovation avec des jeunes et les habitants
- Une autonomie de chaque fabrique locale (même si c'est une dynamique nationale) qui mène sa "vie" locale de façon autonome. Cette autonomie permet à la fabrique de s'adapter à son territoire, ses enjeux, ses envies, ses besoins.
- De multiples activités: Accueil de jeunes (mercredi, we, camps, chantiers participatifs), jardin partagé, local d'autoréparation de vélo, café, logements de groupe, cuisine professionnelle utilisée par des porteurs de projets...
- Une animation locale forte:
. animation d'une dynamique autour de l'ESS localement (Revermont): la fabrique est un lieu d'accueil et de développement des activités des habitants du coin qui offre un accompagnement aux porteurs de projet locaux de type "espaces test activité".
. animation de territoire et dynamique culturelle: toujours dans l'accompagnement de jeunes qui ont des idées, des projets pour leur territoire (ex: stage de cinémas, jardins collectifs).
. la fabrique sert de catalyseur: elle fait circuler l'idée pour trouver des bénévoles, elle apporte un soutien logistique, elle joue un rôle de boussole pour les jeunes
. la fabrique sert de facilitatrice pour une communauté, d'un réseau
- Un réseau local de partenariats (asso du coin, autres tiers lieux, collectivités, pôle ESS locaux
Quels financements ?
- Label CAF Espace de Vie sociale (Revermont et Haute-Saône)
- Communes (Haute-Saône)
- Communauté d'Agglo de Bourg en Bresse
- Départements
- Fonds européen LEADER (investissement rénovation)
RH et bénévolat sur une Fabrique ?
- 1 salarié par fabrique, vers 2 ETP sur Haute-Saône
- parfois des Fabriques uniquement bénévoles
- un noyau dur de bénévoles très soutien et présent, environ 20/30 personnes
- gros événementiel : 70/80 bénévoles
Gouvernance ?
- chaque territoire a sa propre histoire avec ses spécificités mais avec des similarités.
- Fabrique du Revermont: un Comité Technique, - 6-7 membres gestion des espaces et réponses sollicitations, gestion location prêt matériel, suivi finances et investissement . Autour, des commission ou groupes de travail sur des fonctions supports (chantiers, finances, communication) que par affinité (jardin, "contes et légendes"....) avec une coordination grâce au COTECH
- Fabrique de Haute-Saône: un bureau de la Fabrique en lien avec des commissions de travail et le CA départemental
- difficulté de répondre à Fabrique de Territoires pour des petits projets locaux qui "tissent" de la dentelle, nous avons fait une réponse par territoire (avec soutien du siège MRJC)
- le termes Tiers Lieu est devenu "pratique" mais un terme un peu creux qui pour nous est vieux comme le monde, car c'est vie sociale et l'animation de territoire
- lien avec TL locaux en cours, par exemple Chouf Chouf
- au fil de l'eau dans l'informel
- on peut organiser une session de formation
- ou peut réorienter sur journée de formation départementales MRJC (ex. financement) ou autre lieu en ayant vision globale
- Être dans le faire en tissant des liens locaux petits à petits (financeurs, partenaires techniques, soutiens moraux..)
- Associer les jeunes à la démarche en faisant de leurs voix, de leurs idées et de leurs rêves des pierres dans la construction de la fabrique.
- Un mouvement national qui met de l'expérience et du temps dans la construction des fabriques
- Accueillir les gens de bonne volonté qu'ils soient jeunes en âge ou dans des projets nouveaux et donc jeunes.
- Avoir réussi à créer de la vie et à amener de la vie sur ces territoires
- Réussir à accompagner des projets: de jeunes, de moins jeunes mais qui ont des projets nouveaux, des habitants
- Se laisser le droit d'expérimenter
Contacts:
Revermont: fmrrevermont@mrjc.org ; https://www.mrjc.org/fabriques/fabrique-revermont/
Combeaufontaine: fabrique.valdesaone@mrjc.org ; https://www.mrjc.org/fabriques/combeaufontaine/
Site web MRJC
créée le 27.05.2020 à 11:54, mise à jour le 08.07.2021 à 10:45.
Les Mardis d'AJITER par la culture
Les Mardis d'AJITER par la culture
Les Mardis d'AJITeR la suite
Le cycle des mardis d’AJITeR se poursuit les mardis 23 et 30 juin avec les troisième et quatrième ateliers participatifs en ligne, sur les thématiques :
--> "Accompagner par la culture les parcours professionnels des jeunes adultes (18-35 ans) en territoire rural"
--> "Accompagner par la culture les parcours artistiques et culturels des jeunes adultes (18-35 ans) en territoire rural"
… Et le mardi 7 juillet avec un séminaire en ligne sur la thématique : "Les leviers d'accompagnement des jeunes adultes (18-35 ans) et de leurs initiatives en territoire rural : agir et coopérer par la culture".
>> Pour plus d‘information : www.ajiterculture.org & Site UFISC
>> Pour tout renseignement : Grégoire Pateau – gregoire.pateau@ufisc.org
Ce cycle s’inscrit dans le cadre du projet européen AJITeR « Favoriser l’Accueil des Jeunes adultes et de leurs Initiatives en Territoires Ruraux » porté en partenariat avec l’ADRETS, le CREFAD Auvergne, CIPRA France et le RECCA.

créée le 12.06.2020 à 08:56, mise à jour le 12.06.2020 à 08:56.
Les Parlements libres de jeunes, espaces ouverts et démocratiques d'échange
Les Parlements libres de jeunes, espaces ouverts et démocratiques d'échange
Les politiques jeunesses ouvrent des espaces de concertation avec les jeunes mais ce sont le plus souvent les jeunes les moins marginalisés qui s’expriment. Ceux qui vivent des situations de précarité sont peu mobilisés, peu organisés collectivement et donc rarement écoutés.
Un parlement libre se déroule de façon libre et créative : il commence par les rêves et les colères des jeunes dans leur diversité. C’est ce qui détermine les sujets de discussion du parlement. Ensuite, il s’agit d’analyser qui peut intervenir sur les problèmes qui ont été choisis, d’organiser un dialogue avec des décideurs et de formuler des propositions (des préjugés à combattre, des actions collectives à mener, des lois à changer). Celles-ci sont votées par les jeunes réunis en Parlement libre.
Inspiré de l’expérience québécoise du Parlement de la rue, nous avons initié les parlements libres des jeunes en Rhône-Alpes en alliance avec des grands réseaux associatifs (Union Rhône-Alpes des Centres Sociaux, Union Régionale pour l’Habitat des Jeunes, Mouvement de Jeunes Chrétiens en milieu rural, Cités d’Or). Cette forme d’action collective s’est diffusée dans d’autres régions (Île-de-France, Nord-Pas-de-Calais, région Centre, Poitou-Charente, Bouches-du-Rhône) et a suscité la création d’Assemblées Libres Locales aux niveaux de villes ou de territoires ruraux .Plus d'informations sur le site Aequitaz
créée le 12.01.2021 à 15:09, mise à jour le 12.01.2021 à 15:09.
Les jeunes revitalisent et se réapproprient l'espace public à St-Etienne
Les jeunes revitalisent et se réapproprient l'espace public à St-Etienne
Plus globalement, ce projet s'inscrit dans la dynamique globale du CREFAD d'accompagner les initiatives des jeunes adultes dans une démarche d'ouverture te d'éducation populaire.
créée le 05.03.2020 à 14:16, mise à jour le 05.03.2020 à 14:16.
Les « boutiques à l’essai » créent de l’activité dans les territoires de Serre-Ponçon et du Guillestrois Queyras
Les « boutiques à l’essai » créent de l’activité dans les territoires de Serre-Ponçon et du Guillestrois Queyras
La démarche est partie d’un quadruple constat :
- Désertification des commerces de proximité dans les bourgs et les villages
- Impuissance, incapacité de la puissance publique à répondre à cette problématique
- Désœuvrement et méfiance de propriétaires fonciers de locaux commerciaux
- Doutes et peurs de nombreux porteurs de projets pour se lancer (marché, financements…)
Face à ces constats, il fallait trouver un outil pour y répondre. Stephan Blondel a décidé de lancer le dispositif « Ma boutique à l’essai », qui consiste à permettre à un porteur de projet de tester son activité dans un local vacant pendant 6 mois, reconductibles une fois, en l’adaptant avec un ingrédient spécifique, qui sera divulgué par la suite. Le dispositif est dans un premier temps mis en œuvre sur le territoire de la Communauté de communes de Serre-Ponçon.
La méthode consiste à mettre en relation le trinôme d’acteurs : propriétaire foncier de local commercial vacant, collectivité locale et porteur de projet ; ayant chacun ses difficultés propres :
- Le propriétaire de local a peur de ne pas être payé
- La collectivité locale ne sait plus quoi faire pour attirer des porteurs de projets et a peu de capacité à se projeter
- Le porteur de projet a peur de l’échec et de se lancer
La réflexion pour monter le dispositif a consisté à ce que chacun consente à des efforts :
- Le propriétaire qui a un local bien placé en état correct, accepte de consentir à un effort financier dans un premier temps, par un bail dérogatoire de 6 mois à 10 € du m².
- La collectivité locale soutient l’initiative en associant le porteur de projet avec l’association de commerçants, en communiquant, en aménageant l’espace marchand.
- Le porteur de projet se lance en acceptant de prendre des risques sur une période de 6 mois, renouvelable une fois.
Le porteur de projet bénéficie d’un prêt d’honneur à taux zéro de l’INHA pour démarrer son activité. Le dispositif vise à éviter tout engagement bancaire supplémentaire. Ainsi, la question de l’endettement ne se pose pas durant la période test. La sollicitation bancaire se fait au bout d’un an. Dans le projet « Boutiques à l’essai » porté par l’INHA, la singularité est que le prêt accordé au porteur de projet pour le paiement du loyer est directement versé au propriétaire foncier, ce qui facilite grandement l’adhésion des propriétaires au dispositif.
Le porteur de projet a ainsi 6 mois pour s’investir complètement dans son projet sans penser au loyer. Après cette période, un bilan est dressé afin d’étudier la poursuite ou non du projet. Si le projet ne marche pas, le porteur de projet peut se désengager facilement, il n’y a pas d’engagement de bail. Le porteur de projet est soulagé. Si le projet se poursuit, le paiement du loyer intervient à partir du septième mois. Au bout d’un an, il est convenu d’un bail commercial de 3, 6 ou 9 ans. Il n’y dans ce dispositif pas de notion commerciale de droit au bail ni de pas-de-porte.
2. Étapes clés :
Etapes clés pour l’installation d’un nouveau porteur de projet :
- La collectivité manifeste son intérêt pour accueillir une boutique à l’essai
- Phase de recherche de locaux vacants dans le cœur du village et de discussion avec les propriétaires pour les convaincre d’intégrer le dispositif.
- Appel à candidatures et démarchage des porteurs de projet : étape nécessaire en milieu rural. En milieu urbain il n’y a pas de difficulté à trouver des porteurs de projets. Ici, on n’est pas dans les mêmes configurations. Le démarchage se fait auprès des autoentrepreneurs ou encore dans le vivier des couveuses d’entreprises.
- Accompagnement des porteurs de projet pour concrétiser leur idée
- Un comité d’agrément (composé des collectivités, des consulaires, etc.) regarde les candidatures. En réalité, le cas où plusieurs porteurs de projets candidatent pour un même local ne s’est pas encore présenté.
- Montage du dispositif de prêt au porteur de projet et d’accord pour verser la partie du loyer directement au propriétaire foncier
- Installation du porteur de projet dans la boutique et test de son activité pendant 6 mois
- Bilan au bout des 6 premiers mois et reconduction éventuelle pour 6 mois
- Bilan au bout de 12 mois, et signature éventuelle d’un bail commercial
- Démarrage du dispositif en 2017 avec la Communauté de communes de Serre-Ponçon
- Installation des premières boutiques à l’essai
- La Communauté de communes du Guillestrois et du Queyras est intéressée par les résultats obtenus sur le territoire de la Communauté de communes de Serre-Ponçon et souhaite intégrer le dispositif
- La Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur manifeste son fort intérêt pour la démarche et souhaite que le dispositif soit étendu aux autres départements de la Région.
3. Moyens financiers et humains
La plateforme INHA est financée par des fonds publics et privés, provenant à 80 % des collectivités publiques.
Pour le projet « Ma boutique à l’essai », elle a bénéficié d’un financement LEADER pendant deux ans, pour un montant total de 54 000 €. Il a permis de financer le temps de travail de deux personnes (Stephan Blondel et sa collègue) pour la mise en place du dispositif sur la Communauté de communes de Serre-Ponçon.
Les principaux coûts de fonctionnement résident dans le temps de travail pour l’animation de la démarche (recherche des propriétaires, démarchage des porteurs de projets, contacts avec les collectivités locales, etc.). D’autres coûts liés à la communication sont aussi présents, comme l’achat des vitrauphanies (autocollants apposés sur les vitrines avec la mention « et si c’était votre boutique ? »), ou l’adhésion annuelle de 500 euros à la Fédération nationale des boutiques à l’essai (plus cher la première année pour le kit de communication).
La plateforme accorde un prêt d’honneur moyen de 7 000 euros par porteur de projet à taux 0 % de 24 à 36 mois pour payer son loyer (versé directement au propriétaire du local commercial), des besoins immatériels et pour avoir de la trésorerie au démarrage.
- L’élément clé pour que les propriétaires intègrent plus facilement le dispositif est de verser la part du prêt destinée au paiement du loyer directement au propriétaire foncier !
- Le dispositif « Ma boutique à l’essai » doit être adapté en fonction des contextes locaux
- La force de la plateforme INHA est de s’adapter facilement à la situation du porteur de projet
- Créer du lien et faciliter le dialogue entre propriétaires / collectivités / porteurs de projet
- Faire de la prospective pour chercher des porteurs de projets, élément indispensable en milieu rural
- Privilégier des activités où il y a peu de stock ainsi que des activités de services ou encore des annexes de commerces (par exemple, un boulanger a créé un dépôt de pain).
- Le dispositif bénéficie d’un effet communicatif phénoménal. Les communes sont très fières de dire qu’elles participent au dispositif « Ma boutique à l’essai ». Pour certaines communes, il n’y avait pas eu de commerce dans le village depuis des années.
2. Points de vigilance
- Le dispositif « Ma boutique à l’essai » a été conçu pour les communes de plus de 15 000 habitants, il a été nécessaire de l’adapter, d’aller prospecter des porteurs de projet. En effet, les mentions « et si c’était votre boutique ? » apposées sur les boutiques, qui marchent en milieu urbain, ne suffisent pas en territoire rural. Il faut notamment cibler les autoentrepreneurs qui travaillent à domicile, qui voudraient développer leur activité.
- Le piège du dispositif, c’est qu’au bout de 6 mois, les élus, les consulaires, oublient la philosophie du dispositif, oublient que c’est un dispositif « à l’essai » et donc que des porteurs de projets peuvent échouer, ce n’est pas pour autant que le dispositif ne fonctionne pas car il a permis à un porteur de projet de tester son concept. Il faut de la pédagogie pour faire intégrer cet élément aux partenaires.
Le financement, car la plateforme prend des risques : ce sont tout de même des prêts sur 24 à 36 mois. Limiter l’endettement à 15 000 euros. Faire en sorte que la personne puisse repartir sans rancœur, sans haine, qu’elle n’ait pas de regret, et que l’expérience soit vécue comme un enrichissement personnel, même si son projet échoue.
- La plateforme INHA a réussi à rendre ce dispositif exploitable sur un territoire rural.
- Le projet a essaimé. La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur s’est intéressée au dispositif et a souhaité l’étendre. Elle a apporté des financements, tout comme la Caisse des dépôts et Consignations. Les résultats sont cependant mitigés car le conseil de payer directement les propriétaires fonciers n’a pas été suivi. De plus, le dispositif demande une grande animation pour parvenir à de résultats. On trouve de 2 à 4 boutiques dans les autres départements de la Région.
- Sur les 62 boutiques à l’essai existant au niveau national début 2020, environ 15 sont sur le territoire Nord Hautes-Alpes.
- Certains porteurs de projet ont créé de l’emploi
- Beaucoup des porteurs de projets sont de jeunes adultes du territoire
créée le 09.02.2021 à 10:20, mise à jour le 08.07.2021 à 10:46.
Limousin : Vachement jeune
Limousin : Vachement jeune
Qui sont-ils ? Quels sont leurs projets ? Leurs envies ? Mais aussi leurs besoins ?
Un reportage de 2013 de France 3 Limousin leur donne la parole pour une émission de 52' et les rassemble sur un plateau installé au coeur de la ville de Limoges, Place de la Motte.
créée le 28.01.2021 à 10:16, mise à jour le 28.01.2021 à 10:16.
Livret AJITER "Accompagner les jeunes adultes : Enjeux, propositions & perspectives pour les territoires ruraux"
Livret AJITER "Accompagner les jeunes adultes : Enjeux, propositions & perspectives pour les territoires ruraux"
Description:
- Un livret de témoignages et d'analyses sur l'accompagnement des jeunes adultes et de leurs initiatives en territoires ruraux. A travers des analyses nourries d'une série de "focus", de témoignages, d'expériences, de points de vue nourris de notre regard associatif, les lecteurs seront invités à explorer les enjeux nouveaux de cette question de l'accueil et de la place des jeunes adultes dans les territoires ruraux.
Site internet : https://cloud.adrets-asso.fr/index.php/s/fPxH2m2T5d6K7Tz
Contact :Belet, Fauvarque, Hassif, Lamy, Taugourdeau, Clavreul, Henry, Pateau, Hubert-Rodier, Coler et Besenval.
créée le 18.05.2021 à 07:07, mise à jour le 18.05.2021 à 07:07.
Livret AJITER "Accompagner les jeunes adultes : Enjeux, propositions & perspectives pour les territoires ruraux"
Livret AJITER "Accompagner les jeunes adultes : Enjeux, propositions & perspectives pour les territoires ruraux"
créée le 18.05.2021 à 06:56, mise à jour le 18.05.2021 à 06:56.
Lost in traditions
Lost in traditions

l’association Lost in Traditions pour pouvoir développer leurs aventures humaines, artistiques et professionnelles dans les villages où ils ont grandi et où, adultes, ils ont choisi de vivre.
Thibault, Eva, Gabriel, Baptiste, Marion, Laure, Sylvestre sont enfants lorsqu’en 2002, ils enregistrent leur premier disque dans le prolongement de l’atelier qu’ils suivent à Seilhac – 15 kms au nord de Tulle – au CRMTL, Centre Régional des Musiques Traditionnelles en Limousin. Ils chantent, jouent divers instruments (accordéon diatonique, clarinette, chabrette, guimbarde, trompette). L’atelier est animé par Olivier Durif. Originaire de la banlieue lyonnaise, ce musicien et chercheur passionné s’est installé quelques dix ans plus tôt à Saint Salvadour, petite commune proche, pour mener ses travaux sur les violoneux du massif central. Il est l’une des figures du milieu des musiques traditionnelles.
Ces enfants sont frères, soeurs, voisins, amis. Ils grandissent ensemble, fréquentent le même collège – où ils participent à un journal télévisé –, le même lycée, assistent aux concerts Les Lendemains qui chantent, la scène de musiques actuelles de Tulle ; y sont bénévoles. En 2006, ils montent un premier groupe : Le Band de Seilhac. Sur le plan musical, si certain.e.s suivent des formations au conservatoire, Olivier Durif les encourage à s’affranchir des héritages ; à jouer live, à composer, improviser…
En 2007, rejoint par quelques autres, le noyau initial d’ami.e.s fonde l’association Lost in Traditions dans l’idée de « permettre à chacun de vivre économiquement et de s’épanouir artistiquement. »
→ Parcours professionnels d’artistes
• 12 jeunes devenus artistes intermittent.e.s
• Développement d’un outil de travail avec des capacités de production
• Appui au parcours d’autres artistes avec le projet La Big !
→ Parcours professionnels non artistiques
• Création récente de deux postes permanents (communication et administration)
→ Parcours culturels • Fanfare et choeurs amateurs avec de nombreux jeunes du territoire
Étapes clés :
• 2007 : Fondation de l’association Lost in Traditions
• 2012, Martina Raccanelli crée la compagnie Les Nuages Noirs, dédiée au théâtre jeune public et anime le pôle « théâtre jeune public »
• 2013 : Création de San Salvador, un des projets phares du collectif, groupe de musique qui mène une recherche artistique autour de la polyphonie
• 2014 : travail de collectage Mémoire en jachère soutenu par le CRMTL, Centre Régional de Musiques Traditionnelles en Limousin. Donne naissance à la compagnie les Travailleurs de Nuit qui gère le pôle « enquête et arts numériques »
• 2014 : Naissance du pole Manufacture, « coopérative de contamination culturelle ».
• 2017 : succès international du groupe
• 2019 : deux postes de chargé.e de communication et chargé.e d’administration ont été concomitamment créés
Moyens financiers et humains :
- Subventions : DRAC, conseil général de Corrèze , commune de Chamboulive
- Equipe Intermittent·e·s du spectacles
- Chargée de communication et d'administration
- bénévoles
• Formation artistique initiale reçue durant les toutes jeunes années ayant ouvert la voie à une pratique personnelle
• Originalité de l’identité et de l’univers artistique inventé à partir du bagage musiques traditionnelles
• Un fort attachement au territoire
• Des liens forts solides tissés depuis l’enfance, l’adolescence, un vécu commun qui permet les ajustements au sein du collectif
• Complémentarité des structures et dispositifs d’accompagnement pour la professionnalisation des personnes et de l’association (CRMT en Limousin, Des Lendemains Qui Chantent, Collectif Vacance Entropie, Coopérative des tiers-lieux ; DLA, TSF)
• Liens étroits avec le CRMTL et le Collectif Vacance Entropie
Points de vigilance :
• La gouvernance et l’équilibre dans un collectif de douze artistes
• Une structuration administrative encore en cours au regard du développement rapide
• La répartition des rôles et missions avec le CRMTL sur le projet La Big !
• Les capacités financières limitées du Département
créée le 28.04.2021 à 17:25, mise à jour le 08.07.2021 à 10:51.
Lozère nouvelle vie, un service d'accueil des nouvelles populations du Département
Lozère nouvelle vie, un service d'accueil des nouvelles populations du Département
- mobilisation de la diaspora lozérienne et des ambassadeurs VIP.
- présence au congrès national Internes Médecine générale
- réorganisation du réseau accueil,
- participation à la mise en place d’un guichet unique d’accueil (Conseil Départemental/Lozère Développement/ associations territoriales/consulaires) :
- trois chargés de mission accueil avec un référent territorial d'accueil sur les 3 territoires organisés de la Lozère
- accueil individualisé et personnalisé de porteurs de projet,
- mise en place d’un dispositif logement passerelle, etc.
La plateforme web Lozère nouvelle vie :
- Une présentation des atouts du territoire
- Un observatoire des services avec cartographie
- des offres d'emploi, de reprises d'activité,
- guides pour le télétravailleur et le travailleur indépendant, avec opportunité de travail en tiers-lieux et espaces de coworking
- des témoignages des ambassadeurs de la Lozère
- un réseau de "Greeters", des habitants qui propose leur temps à titre bénévole pour faire découvrir la Lozère aux nouveaux arrivants
- des témoignages de nouveaux arrivants sur leurs parcours d'installation
Fonctionnement :
Tous les deux mois, les membres du réseau Lozère Nouvelle Vie (consulaires, Pole Emploi, SAFER, Lozère Développement,…) se réunissent et font le point sur l’avancé des projets.
Les projets installés recensés dans l'OCL (outil collaboratif de liaison) sont les projets accompagnés et recensés par le réseau Accueil.
120 projets installés soit 246 personnes (193 adultes + 53 enfants) de la manière suivante :
- 29 projets installés (Appel à projet 2012-2013)
- 46 projets installés (Appel à projet 2014-2015)
- 45 projets installés (Appel à projet 2016-aujourd'hui)
créée le 11.09.2019 à 09:57, mise à jour le 08.07.2021 à 10:46.
L’Ecole à Giter, plus qu’un projet touristique, un lieu de vie de village
L’Ecole à Giter, plus qu’un projet touristique, un lieu de vie de village

« J’étais en plein questionnement quant à mon avenir professionnel, je désirais changer d’activité depuis quelque temps. Mes parents ont stoppé la gestion du gîte et ce fut le bon timing pour moi pour me lancer. J’étais professeur des écoles mais diplômée en tourisme, passionnée de montagne et souhaitant mixer accueil, tourisme et éducation à l’environnement dans un véritable projet de vie et j’ai finalement quitté une école pour arriver dans une nouvelle ». Chloé a aussi repris le statut juridique de ses parents à savoir l’auto entreprise et c’est actuellement la seule personne à travailler sur l’école.
Fourmillante d’idées, d’envies et de sourires, Chloé Jean a passé le cap de l’hiver 2021 et repart sur des bases positives en cette belle saison. Il y a peu, elle a reçu une formation d’accompagnateurs en montagne spécialisés dans les contes et la ruche a vu son entourage immédiat bien amélioré. Une belle réussite pour un coin de Bauges attachant.
créée le 07.07.2021 à 20:05, mise à jour le 08.07.2021 à 10:46.
Maison Passive
Maison Passive
Contact :Maison Passive
créée le 21.03.2022 à 20:12, mise à jour le 21.03.2022 à 20:12.
Marcher en musique, le joli pari d’Alexandre Guhéry sur les pentes des Entremonts
Marcher en musique, le joli pari d’Alexandre Guhéry sur les pentes des Entremonts

La création ne fut pas sans difficulté : « il a fallu tout construire ex nihilo, que ce soit l’offre commerciale évidemment mais aussi résoudre le problème d’emmener un piano en montagne ! Seul aux commandes ou presque, il a fallu faire, sans embaucher une équipe en logistique. La problématique était rude alors la ruse et le remue méninge l’ont emporté. Création d’une petite plateforme, appui d’un treuil et huile de coude sont sortis des cerveaux en ébullition ! Et les randos-pianos virent le jour. « Les randos-pianos, c’est deux heures de marche au calme au crépuscule avant d’arriver dans une zone type prairie (assez facile d’accès pour qu’un véhicule s’y rende) et là le piano a été installé en amont. La randonnée se conclut par un moment hors du temps tout en observant le soleil se coucher sur les sommets. « J’ai voulu tout de suite que ces moments se partagent en petits groupes, pour se ressourcer et pour respecter au mieux la montagne et la nature, c’est un produit très doux, très calme, présentant une autre entrée dans la nature. L’homme, par ses activités professionnelles ou de loisirs, a tendance à écraser les sons de la nature. Là, la volonté est de se reconnecter à ces bruits qui nous entourent. De même, j’ai voulu aussi proposer quelque chose en lien avec les plus jeunes. Et ça s’appelle Ecoute la Nature, c’est un concept où les jeunes enregistrent les sons de la forêt, de la rivière par exemple avec un appareil, et derrière on va triturer ces sons là avec de la programmation assistée par ordinateur. Le but est de créer une musique avec uniquement les sonorités entendues en pleine nature. »
Alexandre est aussi accompagnateur sur d’autres massifs, notamment l’Auvergne et il encadre des sorties nature sur d’autres massifs. Développer l’écoute, renforcer les sens, aller moins vite, prendre son temps… les leitmotivs de « l’oreille du Lynx » sont en phase avec un tourisme plus doux, plus humain aussi
créée le 06.07.2021 à 19:02, mise à jour le 08.07.2021 à 10:46.
Mardi d'AJITeR - UFISC
Mardi d'AJITeR - UFISC
créée le 28.04.2021 à 15:40, mise à jour le 28.04.2021 à 15:40.
Mettre en avant les acteurs locaux engagés, telle est la mission des guides Ecothentic.
Mettre en avant les acteurs locaux engagés, telle est la mission des guides Ecothentic.

Alors oui les filles y présentent des lieux ou des sites mais pas besoin de gratter beaucoup pour découvrir des informations bien sympathiques :
les marchés de producteurs
les coutumes locales
des recettes vraiment typiques après avoir interrogé les habitants souvent anciens.
Des itinéraires simples sont décrits et la mobilité douce est résolument mise en avant. Des croquis magnifiques ornent les guides aussi. Enfin, des pages de prises de notes sont prévues. Ce qui fait que chaque guide n’est finalement pas un guide classique mais un objet personnel que chacun utilise à sa guise.
Enfin chaque guide se clôt par un carnet d’adresse impressionnant. « Cela représente un gros travail », explique Aurélie Guédron maintenant seule à la barre du navire Ecothentic après le départ de son associée pour de nouvelles aventures. « Recherches par secteurs, bouche à oreille, rencontres avec les pros du secteur choisi, avec les responsables des organisations touristiques. Et enfin ensuite il y a la rencontre, les visites et autres dégustations des produits alimentaires. Passionnant mais ô combien prenant. » En tout cas, une belle volonté de ne pas se tromper et de ne pas mettre en avant quelqu’un qui ne joue pas le jeu. Et attention, Aurélie paie ses produits et ses additions, pas de fausses publicités donc.
Ce travail et cette volonté de faire au plus proche sont des gages de qualité mais ils sont aussi des freins pour les marges de la maison d’édition. « Depuis 2014, on a pu sortir 5 guides et c’est en soi une sacrée réussite, je me bats contre les grosses maisons et ce n’est pas évident car les guides Ecothentic sont un peu plus onéreux (15€ environ) que certains grands noms du tourisme. Néanmoins, j’ai pu me rapprocher de médias spécialisés ou d’autres maisons d’éditions engagées pour me faire connaitre et ceux-ci m’ont permis aussi de participer à des salons nationaux. De mon côté, je prends aussi sur mes vacances pour aller en chasse de la bonne adresse et rencontrer aussi des libraires. Petit à petit, Ecothentic fait son nid dans le monde du tourisme durable. »
Malgré une incursion en Suisse romande (région voisine), Aurélie se concentre sur la France, Languedoc, Aquitaine, et la nouveauté 2021 la Charente « avec un nouvel auteur que j’ai pu faire travailler et rémunérer, c’est un signe fort pour l’avenir ». L’avenir, c’est aussi trouver des partenariats solides avec des institutionnels par exemple qui pourrait acheter un certain nombre de guides pour les distribuer derrière, c’est aussi la reprise des salons et autres rendez-vous d’importance. Aurélie garde confiance et si elle a dû reprendre un travail plus classique depuis peu elle est plutôt optimiste « le local a enfin le vent en poupe si je peux participer à ma façon à l’essor des régions porteuses de valeurs qualitatives, j’en suis heureuse ».
créée le 08.12.2021 à 11:46, mise à jour le 08.12.2021 à 11:46.
Mettre en avant les acteurs locaux engagés, telle est la mission des guides Ecothentic.
Mettre en avant les acteurs locaux engagés, telle est la mission des guides Ecothentic.

Alors oui les filles y présentent des lieux ou des sites mais pas besoin de gratter beaucoup pour découvrir des informations bien sympathiques :
- • les marchés de producteurs
- • les coutumes locales
- • des recettes vraiment typiques après avoir interrogé les habitants souvent anciens.
Enfin chaque guide se clôt par un carnet d’adresse impressionnant. « Cela représente un gros travail », explique Aurélie Guédron maintenant seule à la barre du navire Ecothentic après le départ de son associée pour de nouvelles aventures. « Recherches par secteurs, bouche à oreille, rencontres avec les pros du secteur choisi, avec les responsables des organisations touristiques. Et enfin ensuite il y a la rencontre, les visites et autres dégustations des produits alimentaires. Passionnant mais ô combien prenant. » En tout cas, une belle volonté de ne pas se tromper et de ne pas mettre en avant quelqu’un qui ne joue pas le jeu. Et attention, Aurélie paie ses produits et ses additions, pas de fausses publicités donc.
Ce travail et cette volonté de faire au plus proche sont des gages de qualité mais ils sont aussi des freins pour les marges de la maison d’édition. « Depuis 2014, on a pu sortir 5 guides et c’est en soi une sacrée réussite, je me bats contre les grosses maisons et ce n’est pas évident car les guides Ecothentic sont un peu plus onéreux (15€ environ) que certains grands noms du tourisme. Néanmoins, j’ai pu me rapprocher de médias spécialisés ou d’autres maisons d’éditions engagées pour me faire connaitre et ceux-ci m’ont permis aussi de participer à des salons nationaux. De mon côté, je prends aussi sur mes vacances pour aller en chasse de la bonne adresse et rencontrer aussi des libraires. Petit à petit, Ecothentic fait son nid dans le monde du tourisme durable. »
Malgré une incursion en Suisse romande (région voisine), Aurélie se concentre sur la France, Languedoc, Aquitaine, et la nouveauté 2021 la Charente « avec un nouvel auteur que j’ai pu faire travailler et rémunérer, c’est un signe fort pour l’avenir ». L’avenir, c’est aussi trouver des partenariats solides avec des institutionnels par exemple qui pourrait acheter un certain nombre de guides pour les distribuer derrière, c’est aussi la reprise des salons et autres rendez-vous d’importance. Aurélie garde confiance et si elle a dû reprendre un travail plus classique depuis peu elle est plutôt optimiste « le local a enfin le vent en poupe si je peux participer à ma façon à l’essor des régions porteuses de valeurs qualitatives, j’en suis heureuse ».
créée le 15.07.2021 à 11:46, mise à jour le 15.07.2021 à 11:46.
Mobilisation du parc privé aux Deux Alpes pour faciliter le logement saisonnier
Mobilisation du parc privé aux Deux Alpes pour faciliter le logement saisonnier

• Un parc immobilier touristique désuet, sous utilisé (propriétaires vieillissants)
• Un manque de logements à destination des travailleurs saisonniers, engendrant une fuite de main d'œuvre (saisonniers qualifiés, jeune population)
• Des recrutements, non pas sur les compétences recherchées, mais sur la capacité à se loger
• Entassement des saisonniers dans les logements pour obtenir un emploi
• Des saisonniers recrutés qui partent, faute de logement
• Manque de confiance des propriétaires pour de la location saisonnière
• Mauvaise image de l’emploi saisonnier, de l’accueil...
• Appartements fermés à l’année
• Mobilisation soutenue de la collectivité pour trouver une solution
Initiateur :
Suite à une mobilisation collective & un travail de diagnostic social élaboré par les différents acteurs sociaux du territoire (accueil saisonnier bénévole, élus, ANPE, employeurs, assistants sociaux,...), le service logement des Deux Alpes a été institué afin de répondre à la problématique du manque de logement pour le personnel saisonnier.
Objectifs visés :
✗ Rapprocher l’offre de logements de la demande
✗ Sécuriser la relation en passant par les
employeurs
✗ Mobiliser le parc privé (en majeure partie fermée durant le courant de l'année) afin de dé-
gager des appartements à la location saisonnière, dans l’objectif de loger les travailleurs
saisonniers.
✗ Légitimer l’action de la collectivité
- Recenser les logements vacants durant les périodes de location saisonnière. Ces logements sont loués aux employeurs qui sont signataires du contrat de location; ils versent la caution et règlent les loyers. Au cas par cas, le salarié peut être amené à payer tout ou partie du loyer. Dans ce cas, il peut bénéficier d’une aide au logement via un contrat de sous location signé avec son employeur.
- La médiation locative est assurée par le service logement (visites des appartements, contrats de location, états des lieux d’entrée et de sortie, relevés de compteurs et suivi de la location toute la durée du bail). La pratique locative par l’intermédiaire des employeurs fonctionne également l’été mais dans une proportion moindre.
- La mobilisation des logements vacants (courrier annuel à tous les propriétaires des Deux-Alpes et de ses environs) a également permis de dégager des logements à l’année.
En 2002, création du service logement par la communauté de Communes des Deux Alpes, repris en 2011 par la CC Oisans
• Un espace accueillant plusieurs services dédiés aux saisonniers ( Service Logement, Accueil des Saisonniers et Service Pôle emploi)
• Trois emplois permanents avec 1,2 renfort pour 6 mois et 4 renforts temporaires pour la réalisation des états des lieux de sortie
• Ouverture toute l’année, du lundi au vendredi
• Budget : service entièrement financé par la CCO : 190 000€ ( logement +accueil)
• Partenaires : service immobilier à vocation sociale (SOLIHA), l’ADIL, la CAF, le Relais du père Gaspard, les syndics de copropriété , la DIRRECTE, les artisans...
Fonctionnement du service logement dans le détail :
• Convention avec Soliha ( service immobilier à vocation sociale) pour légitimer l’action opérée dans le cadre d’un service public Soliha, mandataire des locations, délégation de fonctionnement au Service Logement des Deux Alpes
• Constitution d’un fichier propriétaires de la station, réactualisé chaque année ( fichier de la DGI des taxes foncières)
• Envoi annuel de 4000 courriers en direction des propriétaires, pour remobiliser l’opération
• Enregistrement de l’offre et de la demande (propriétaires/employeurs)
• Visite de tous les logements, mise en conformité si nécessaire (loi Alur): loi Carrez, DPE, détecteur de fumée.....
• Mise en route de la location ( mandats, contrats, états des lieux, relevés de compteurs, remise de clés, assurance ...)
• Suivi du règlement des loyers et gestion des problèmes dans les locations, appel aux artisans et syndic de copropriété en cas de problèmes
• Remise en état des logements en fin de saison
Détail sur les locations proposées :
• Du 12m2 au 60m2
• Dans toute la station, locations au plus près des entreprises
• De 300€ à 900€, plus les dépenses des consommables (eau et électricité), pas d’abonnement, pas de taxe d’habitation.
• Pour information, la dépense moyenne pour loger un salarié coûte à l’employeur entre 300 et 350€ HC,
• Possibilité de contrat de sous locatiion
Partenaires techniques :
Le Service Immobilier à Vocation Sociale (localisé à Grenoble)
Les employeurs
La CAF
Le Pôle Emploi
La DIRRECTE
L'ensemble des services présents sur la station
• Présence d'un large potentiel de logement mobilisable sur le territoire
• Rôle important joué par la collectivité, jouissant d'une certaine légitimité
et d'une confiance.
• Une réelle volonté de trouver une solution simple, peu coûteuse, n'engendrant pas de nouvelles constructions.
• Un service entièrement gratuit pour les employeurs en recherche de logements pour le personnel & pour les propriétaires qui trouvent dans cette opération une solution souple et sécurisée pour la location de leur bien.
Difficultés rencontrées
• Les locations sont conditionnées au cautionnement et donc au bon vouloir des employeurs.
• Des loyers qui restent onéreux
• 190 logements à la location saisonnière hivernale+16 propositions de locations en direct
• 24 logements à la location saisonnière l’été
• 15 locations à l’année
• Quelques 450 travailleurs saisonniers logés par l’intermédiaire du service logement ( hiver)
• 76 employeurs utilisateurs du service pour leurs salariés et eux mêmes (hébergeurs, restaurants, bars, écoles de ski, commerces de détails, professions médicales et para
médicales...),
• Permet 30%de fidélisation du personnel.
Impacts
• Une station qui reste attractive pour les saisonniers.
• Permet la fidélisation du personnel
• Permet le recrutement de salariés qualifiés
Pour la collectivité :
- Une volonté de trouver une solution rapide et moins coûteuse que la construction
- Lutte contre les lits froids et les logements fermés à l’année
- Évite de construire et dynamise l’existant
- Évite la concentration, voire la ségrégation, favorise l’habitat diffus et irrigue les villages
- Participe à la réhabilitation des logements
créée le 01.08.2019 à 10:03, mise à jour le 08.07.2021 à 10:46.
Nouveau ! AJITER accompagne des projets de territoires et essaimages en ruralité en faveur des jeunes adultes
Nouveau ! AJITER accompagne des projets de territoires et essaimages en ruralité en faveur des jeunes adultes
Accompagnement du PETR Val de Loire Nivernais Morvan
L'ADRETS appuie le PETR Val de Loire Nivernais Morvan : le Pays souhaite se lancer dans une réflexion sur la thématique de l’installation des jeunes adultes en milieu rural à travers le partage d'expériences inspirantes identifiées par l'ADRETS ; la mobilisation d'un groupe de réflexion composé de techniciens, d'élus et d'habitants ; et l'identification d'expérimentations pertinentes à mener dans le cadre de ses prochaines contractualisations et projet de territoire.Accompagnement à l'essaimage d'Article 1 en ruralité
L'ADRETS appuie l'association nationale Article 1 qui accompagne, du lycée au monde professionnel, les jeunes de milieux populaires dans leur orientation, leur réussite et leur développement personnel, avec l'ambition que la réussite ne dépende pas des origines, mais soit facilitée par le lien social et l'engagement citoyen. L'ADRETS délivre vers l'équipe de coordination régionale Auvergne-Rhône Alpes un appui méthodologique sur le déploiement des dispositifs d'Article 1 dans des territoires ruraux et de montagne rhonalpins. Particulièrement, elle aide à la réflexion sur le modèle d'activité et économique de cet essaimage, elle favorise l'émergence de dynamiques de co-construction et participatives dans les nouveaux territoires d'action identifiés (Rhône, Isère, Savoie, Drôme), et elle apporte à la cartographie et la mobilisation des parties prenantes essentielles pour la réussite de ces essaimages, grâce à sa connaissance fine des acteurs en territoires alpins.Appui à la réflexion des chargés de mission Accueil du Massif Central
Une quinzaine de territoires du Massif Central ont été lauréats d'un AAP Accueillir en Massif Central dans la perspective de Lutter contre le recul des jeunes ; bénéficient d'une mise en réseau et d'échanges de pratiques, animés par l'ADEFPAT et les Localos. Ces derniers ont fait appel à l'ADRETS pour nourrir le groupe des ressources et leviers identifiés dans le cadre d'AJITER pour l'accueil des jeunes adultes et de leurs initiatives. Un appui qui vise la mise en mouvement vers une mise en œuvre territorialisée de nouvelles actions, et la co-construction d'un kit méthodologique et d'une plateforme en commun pour ces chargés de mission. Plus d'infoscréée le 21.01.2021 à 10:34, mise à jour le 21.01.2021 à 10:34.
PailleMen, mieux construire avec la paille
PailleMen, mieux construire avec la paille
Xavier s’engage bénévolement dans des chantiers participatifs, car il a tout à apprendre. Il se forme auprès du Gabion à Embrun. Il y rencontre deux autres hommes avec qui il souhaite se lancer dans la construction de maisons passives, en ossature bois et isolation paille. Ils montent chacun leur statut d’auto-entrepreneur. Ensemble, ils explorent des systèmes constructifs ingénieux et font beaucoup de maquettes. Cette recherche dure deux ans, et ouvre en 2010 à un premier chantier. Les systèmes constructifs en bois et paille ne sont validés qu’en 2013, Xavier et ses collaborateurs ne pourront être assurables qu’à partir de 2016. Ils enclenchent donc le processus pour devenir une SCOP qui aboutira en 2018.
2. Étapes clés :
- Création des statuts d’auto-entrepreneurs en 2008
- Premier chantier en 2010
- En 2013, rencontre avec Werner Schmidt, architecte suisse inspirant
- Suite à ça, Paille Men abandonne les concepts quelque peu rigides de la maison passive pour travailler différemment
- En 2015, construction d’une maison inspirée des principes de Werner Schmidt
- Passage en SCOP en 2018
- En 2021, début de montage d’une association pour réaliser des chantiers plus expérimentaux
Ils sont 3 salariés, Xavier Picot a 60 ans, les deux autres 34 et 36 ans. Pour l’instant ils sont deux associés, le troisième va rapidement le devenir. Ils souhaitent arriver à 6 salariés à terme, afin d’être économiquement viables. Ils déplorent n’avoir jamais réussi à obtenir de subventions.
Les recherches minutieuses qu’ils ont faites leur ont permis d’aboutir à leur système constructif actuel : une ossature bois et de la paille enduite à l’intérieur de l’habitation, ce qui garantit une grande inertie. Ils sont toujours en quête d’innovation, de recherche de plus d’efficacité. Avec la pénurie de matériaux actuelle, ils visent ainsi plus d’économie de matière.
Xavier reconnaît qu’ils ont le marché et ne manquent pas de clientèle, ils ont donc un gros potentiel de développement.
2. Points de vigilance
Le passage en SCOP les a obligés à se soumettre à un système économique. Pour garder une certaine indépendance et une liberté d’expérimenter, ils souhaitent monter une association.
Leur grande difficulté est liée à leur petite taille : ils ont du mal à répondre à toutes les sollicitations, ce qui a été accentué par la pénurie de matériaux, qui engendre des débordements de délais. Ils investissent chacun beaucoup personnellement, au risque d’être essoufflés.
Xavier remarque qu’il y a une dissonance entre ce que les personnes sensibilisées à l’écologie leur disent et la réalité, notamment dans un milieu rural traditionnaliste. Ils ne reçoivent ainsi aucune aide et déplorent qu’un chantier qui promettait d’être un beau démonstrateur (des HLM en paille porteuse en milieu rural), ait été entravé par l’absence d’aide financière et le dénigrement de certaines personnes. Devant un manque de solidarité, ils font en sorte de se renforcer et se stabiliser en interne.
Actuellement, ils souhaitent aller plus loin dans l’éco-construction et seule une association complémentaire de la SCOP leur semble la solution pour un travail alternatif et expérimental.
créée le 28.10.2021 à 15:12, mise à jour le 28.10.2021 à 15:12.
PailleMen, mieux construire avec la paille
PailleMen, mieux construire avec la paille
Xavier s’engage bénévolement dans des chantiers participatifs, car il a tout à apprendre. Il se forme auprès du Gabion à Embrun. Il y rencontre deux autres hommes avec qui il souhaite se lancer dans la construction de maisons passives, en ossature bois et isolation paille. Ils montent chacun leur statut d’auto-entrepreneur. Ensemble, ils explorent des systèmes constructifs ingénieux et font beaucoup de maquettes. Cette recherche dure deux ans, et ouvre en 2010 à un premier chantier. Les systèmes constructifs en bois et paille ne sont validés qu’en 2013, Xavier et ses collaborateurs ne pourront être assurables qu’à partir de 2016. Ils enclenchent donc le processus pour devenir une SCOP qui aboutira en 2018.
2. Étapes clés
- Création des statuts d’auto-entrepreneurs en 2008
- Premier chantier en 2010
- En 2013, rencontre avec Werner Schmidt, architecte suisse inspirant
- Suite à ça, Paille Men abandonne les concepts quelque peu rigides de la maison passive pour travailler différemment
- En 2015, construction d’une maison inspirée des principes de Werner Schmidt
- Passage en SCOP en 2018
- En 2021, début de montage d’une association pour réaliser des chantiers plus expérimentaux
Ils sont 3 salariés, Xavier Picot a 60 ans, les deux autres 34 et 36 ans. Pour l’instant ils sont deux associés, le troisième va rapidement le devenir. Ils souhaitent arriver à 6 salariés à terme, afin d’être économiquement viables. Ils déplorent n’avoir jamais réussi à obtenir de subventions.
Les recherches minutieuses qu’ils ont faites leur ont permis d’aboutir à leur système constructif actuel : une ossature bois et de la paille enduite à l’intérieur de l’habitation, ce qui garantit une grande inertie. Ils sont toujours en quête d’innovation, de recherche de plus d’efficacité. Avec la pénurie de matériaux actuelle, ils visent ainsi plus d’économie de matière.
Xavier reconnaît qu’ils ont le marché et ne manquent pas de clientèle, ils ont donc un gros potentiel de développement.
2. Points de vigilance
Le passage en SCOP les a obligés à se soumettre à un système économique. Pour garder une certaine indépendance et une liberté d’expérimenter, ils souhaitent monter une association.
Leur grande difficulté est liée à leur petite taille : ils ont du mal à répondre à toutes les sollicitations, ce qui a été accentué par la pénurie de matériaux, qui engendre des débordements de délais. Ils investissent chacun beaucoup personnellement, au risque d’être essoufflés.
Xavier remarque qu’il y a une dissonance entre ce que les personnes sensibilisées à l’écologie leur disent et la réalité, notamment dans un milieu rural traditionnaliste. Ils ne reçoivent ainsi aucune aide et déplorent qu’un chantier qui promettait d’être un beau démonstrateur (des HLM en paille porteuse en milieu rural), ait été entravé par l’absence d’aide financière et le dénigrement de certaines personnes. Devant un manque de solidarité, ils font en sorte de se renforcer et se stabiliser en interne.
Actuellement, ils souhaitent aller plus loin dans l’éco-construction et seule une association complémentaire de la SCOP leur semble la solution pour un travail alternatif et expérimental.
créée le 26.07.2021 à 11:53, mise à jour le 26.07.2021 à 11:53.
Participation des jeunes au projet du territoire du Massif des Bauges
Participation des jeunes au projet du territoire du Massif des Bauges

Cette réflexion intervient aussi en même temps que la perspective de révision de la charte du PNR des Bauges et la construction du projet de territoire. Dans ce contexte impliquant 65 communes et 7 communautés de communes et visant l'implication large des habitants, les élus sont conscients d'être vieillissants et de devoir favoriser l'implication des jeunes dans ce processus car ils seront ceux concernés par les changements engagés sur le territoire du PNR. En 2017, le projet européen Gaya est une opportunité de financement pour travailler à la participation des jeunes au projet de territoire.
- Mobiliser les jeunes : La 1ère étape est de trouver des jeunes. La stratégie employée est de se saisir de l'opportunité des interventions dans les lycées des villes-portes pour mobiliser les jeunes lycéens intéressés pour participer.
- Faire se rencontrer jeunes, élus et acteurs jeunesse : Un comité de pilotage est organisé entre les jeunes avec les élus et les acteurs jeunesse. Les questions suivantes sont posées : "Les jeunes, c'est quoi ?" "Comment travailler avec les jeunes ?" "Quelles sont les attentes des jeunes ?" "Comment toucher tous les jeunes ?". Il est dès ce moment là noté par les jeunes leur souhait de se réunir sans adultes pour travailler ensemble sur l'avenir du Parc. L'équipe propose de les soutenir en utilisant le format d'animation "Forum Ouvert" sur un événement dédié à organiser entre jeunes. La proposition est acceptée.
- Mobiliser les jeunes sur le temps scolaire : l'animatrice va rencontrer l'inspection académique et proviseurs de lycée pour convaincre de libérer les élèves pour le Forum Ouvert qui s'appellera "Festival Libère tes idées"
- Une première rencontre fédératrice : le festival Libère tes idées est organisé sur une journée uniquement avec la présence des jeunes et le seul soutien logistique de l'animatrice éducation du Parc et de la consultante. En une journée, les jeunes échangent activement, et aboutissent à 10 propositions (par ex. Développer les Énergies Renouvelables, développer le dynamisme des villages, Développer les pistes cyclables et la mobilité des jeunes, développer la production d'énergie bio-méthanisation, développer la filière bois locale, développer la participation des jeunes par un outil de gouvernance approprié...)
- Transformer l'essai : il est décidé de ne pas laisser beaucoup de temps avant une deuxième rencontre. Une "Rencontre au sommet" est organisée entre jeunes et élus : la randonnée doit permettre par des activités de tisser un lien de confiance entre jeunes et élus. Au sommet, les jeunes animent 3 ateliers sur le format World-café : un premier sur la mobilité, un second sur la création d'un festival annuel par les jeunes dans les Bauges, et un troisième sur un outil de gouvernance impliquant les jeunes dans le projet et les décisions du PNR.
- Accompagner dans la durée : aujourd'hui l'animatrice est en soutien des jeunes pour l'organisation du festival et en suivi sur la mise en place de l'outil de gouvernance.
Moyens financiers et humains :
- Une animatrice éducation du PNR des Bauges avec du temps de travail sur deux années financé via le projet Gaya Interreg Espace Alpin (un total de 50 000 € dont 35 000 € de sous-traitance à un cabinet d'étude qui a accompagné le projet)
- Un budget de 5000 € alloué par le PNR pour le festival Festi'Bauges.
- La relation inter-individuelle : entre l'animatrice éducation et les acteurs jeunesse et éducatifs, puis entre les acteurs éducatifs et les jeunes, et entre les jeunes et l'animatrice, a été crucial. L'animatrice a dit : "Au départ, les jeunes sont venus pour me faire plaisir"
- Les élus : se sont mis dans une posture très volontaire d'accueil des propositions des jeunes et d'engagement à l'action. Un élu a dit : "On ne va pas vous écouter, on va faire avec vous"
- La confiance entre les jeunes et les élus : un indispensable pour que les élus soutiennent en faisant confiance dans l'accueil de propositions, d'idées et la réalisation des actions
- Les animations au format dynamique : forum ouvert, world café, des lieux de rencontres atypiques (hors les murs, en montagne, dans le cadre d'une activité comme la marche) sont des éléments propices au bien-être des jeunes et à la confiance entre les personnes
- Rendre visible les actions portées par les jeunes : cet projet pourra se pérenniser d'autant que d'autres jeunes sur d'autres instances ou lieux prennent connaissance de la dynamique en cours
- Faire confiance aux jeunes dans leur choix et moyens pour réaliser les actions, mais rester en suivi actif et soutien opérationnel (ex. : l'animatrice est dans le groupe messenger
- Permettre de l'action très court-terme et long-terme : la temporalité des jeunes est différente et implique un besoin de réalisations et d'actions concrètes dans le court-terme en parallèle aux actions de long-terme.
- Sans tomber dans le cliché de la "carotte", soigner l'accueil des jeunes (lieux choisis, restauration de qualité)
Points de vigilance :
- la dynamique est fragile car elle repose sur des lycéens, l'enjeu de la transmission entre les plus grands (terminales, 1è) vers les plus jeunes (collèges, seconde) est importante, ainsi que le fait d'élargir le cercle des jeunes investis.
- la posture est très importante :
- La temporalité entre le temps politique, le temps de l'action et le temps des jeunes est différent.
- Les jeunes ont un vocabulaire différents des adultes. Il est préférable de ne pas essayer de parler comme eux.
- Une campagne de communication ratée des élus vers les jeunes peut-être totalement contre productive. Par exemple, le PNR a utlisé l'image d'une jeune fille
- Pour ouvrir les cercle des jeunes actifs, il est essentiel de trouver des alliés et relais vers les acteurs jeunesse qui les touche sur les temps de loisirs hors cadre scolaire (ex. : centre de loisirs, clubs de sports...)
créée le 01.08.2019 à 10:03, mise à jour le 08.07.2021 à 10:47.
Participez à la journée de présentation des résultats du projet AJITER!
Participez à la journée de présentation des résultats du projet AJITER!
Cette journée se déroulera au plus près des territoires car elle se tiendra dans le Vercors, au centre de l'AFRAT "Le Manoir aux Lauzes" à Autrans (38880)
Programme :
🔸9h30/ Plénière pour faire le plein d'analyses, de ressources, d"outils
🔸14h-16h/ 2 ateliers au choix pour des échanges avec des intervenants inspirants ou projection vidéos et clotûre de la journée
Le programme complet vous sera transmis prochainement. En attendant, vous trouverez quelques détails dans la Pièce jointe.
Pour vous inscrire: https://framaforms.org/journee-ajiter-2406-1619441581
En espérant pouvoir échanger avec vous le 24,
Bien cordialement,
L'équipe AJITeR
créée le 18.05.2021 à 13:39, mise à jour le 26.05.2021 à 10:57.
Plaidoyer Cultures, ruralités, jeunesses
Plaidoyer Cultures, ruralités, jeunesses
créée le 09.07.2021 à 15:36, mise à jour le 09.07.2021 à 15:36.
Plaidoyer Cultures, ruralités, jeunesses
Plaidoyer Cultures, ruralités, jeunesses
Ce plaidoyer nous invite à bousculer nos représentations des territoires ruraux ainsi que des dimensions artistiques et culturelles et de la jeunesse pour mieux faire ensemble en ré-interrogeant nos manières d'accompagner, d'entreprendre, de coopérer et de coconstruire.
En effet, il nous semble que la sortie de la crise ne pourra se faire par un simple ajustement des politiques actuelles. Ce plaidoyer proposent des préconisations et propositions concrètes et invite à travailler ensemble pour co-élaborer des solutions aux enjeux des territoires, des habitant·e·s et des acteur·rice·s qui les font vivre.
créée le 03.08.2021 à 17:39, mise à jour le 03.08.2021 à 17:39.
Poichic, une friperie et un atelier de couture zéro déchet créés de toutes pièces en territoire rural
Poichic, une friperie et un atelier de couture zéro déchet créés de toutes pièces en territoire rural
Fanny crée de toute pièce son activité. Par de la communication, via des annonces et du bouche à oreille avec les habitants des Bauges, et auprès des communes, elle tisse des liens et gagne la confiance des uns et des autres. Ceci lui permet de monter des partenariats avec des activités artisanales locales et d’étendre son activité, puis recruter une salariée à temps partiel.
2. Étapes clés :
- 2015 : communication sur son activité prochaine dans des magasins biologiques des Bauges. Son initiative est accueillie avec beaucoup d’enthousiasme.
- 2016 : location d’un local à la commune du Châtelard, ouverture de Poichic en mars 2016.
- Avril 2017 : déménagement dans un local en plein centre de Lescheraines, loué par la commune.
- Développement de l’activité et recrutement de Maud, couturière, à temps partiel.
- 2020 : revente de Poichic à Sophie qui poursuit l’entreprise dans le sillon de Fanny.
3. Moyens financiers et humains
Le lancement de la boutique a nécessité peu de moyens au départ, les vêtements étant des dons que Fanny trie, lave et repasse. Le local loué à la commune du Châtelard était également bon marché. Cependant, au démarrage, hors période d'été, les bénéfices étaient très bas, malgré une fréquentation importante de la boutique (en moyenne 26 personnes / jour d'ouverture), mais tout étant à petits prix, la situation financière était complexe. Les clients affluent en plus grand nombre avec le temps, et l’ouverture du service couture et des ventes de créations augmentent le chiffre d’affaire.
Fanny était gérante à temps plein, désormais remplacée par Sophie. Maud y est salariée à mi-temps.
La création d’une friperie en milieu rural, dans les Bauges, est un défi unique en son genre. Fanny a su s’implanter sur le marché du recyclage de vêtement là où personne ne l’avait fait avant. Les bonnes relations avec la commune de Lescheraines et la situation idéale de la boutique, accolée à la Maison des artisans, en plein centre-village, sont des atouts pour Poichic.
Tout est dans le détail : la boutique propose aussi un espace de jeux pour les enfants afin qu’ils patientent pendant que les parents fouillent dans la boutique.
créée le 09.02.2021 à 10:01, mise à jour le 08.07.2021 à 10:47.
Politique d'accueil des porteurs de projet dans Livradois-Forez pour attirer de nouveaux habitants
Politique d'accueil des porteurs de projet dans Livradois-Forez pour attirer de nouveaux habitants

En Livradois-Forez, la population a cessé de baissé depuis 1999. Mais cette croissance reste très faible (+0,28% entre 1999 et 2005). Et cette évolution démographique est contrastée, les zones péri urbaines gagnant plus fortement des habitants que les zones rurales et le secteur de Thiers, et certaines communes perdent encore des habitants. La population continue de vieillir et la natalité reste faible. La croissance démographique est
donc exclusivement due au solde migratoire positif, le solde naturel restant, lui, négatif. Fermeture de classes, précarité du petit commerce, désertification des centres bourgs, problèmes de transmission
d’entreprises... les effets de la perte d’habitants sont bien connus.
Le dynamisme du territoire dépend donc largement des politiques d’accueil et d’attractivité
Le réseau CAP’ACTIF Réseau Entreprendre en Livradois-Forez a été crée en 2007. C'est un réseau territorial constitué de membres partenaires œuvrant dans le champ de l’accueil et de l’accompagnement des porteurs de projets, tant sur la création, la transmission, le maintien ou le développement des activités.
Il vise, par la mise en commun des informations et outils, à l’amélioration de l’efficacité individuelle et collective, au service des porteurs de projets.
Le réseau vise à mobiliser les personnes ressources, à faire circuler entre elles les informations sur les manières de faire, à instaurer de nouvelles procédures communes « de qualité » pour l’accueil et l’accompagnement des porteurs de projets. CAP‘ACTIF propose plusieurs services aux nouveaux arrivants :
• Un appui à la définition et à la faisabilité du projet.
• Une information sur les dispositifs financiers et un appui au montage des dossiers.
• Une connaissance des offres d’activités du territoire (foncier bâti, foncier non bâti et personnes ressources).
La Charte du réseau Cap’Actif résume la politique d’accueil partagée par les différents partenaires du Parc Livradois- Forez. Celui-ci fédère collectivité et structures d’accompagnement à la création d’entreprise pour structurer une offre d’accueil de qualité et accompagner au mieux les porteurs de projet souhaitant s’installer sur le territoire. Une dizaine de partenaires techniques sont donc présents aux coté du Parc et des communautés de communes pour aider les nouveaux habitants à s’installer.
La Charte décrit les objectifs communs de cette politique et les engagements de chacun
Un réseau d'élus référents à l'accueil (un guide dédié) : interlocuteur privilégié du candidat à l’installation et du nouvel habitant pour son intégration sur le territoire, quelle que soit son activité (agricole,
commerciale, artisanale...)
Les porteurs de projets venant s’installer sur le territoire du Livradois-Forez. Cette initiative concerne tous les nouveaux arrivants qui souhaitent créer leur propre activité sur le territoire, qu’elle soit commerciale, artisanale, agricole ou industrielle.
Les partenaires financiers
L’ADIE, Auvergne Active, Thiers Ambert, Initiative
Les partenaires techniques
La Chambre de Commerce et d’Industrie, La Chambre des Métiers et de l’Artisanat, Chambre d’agriculture, Réseau agricole, La Boutique de Gestion BGE Auvergne, Appuy Créateur, Coagir, Espace info jeunes, La Brèche, Pôle emploi
Les partenaires territoriaux
Les Communautés de Communes : Thiers Dore et Montagne, Ambert Livradois-Forez, Entre Dore et Allier, Billom Communauté, Le Parc naturel régional Livradois-Forez, L’Agence Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises
Méthodologie employée :
Pour mener à bien ce projet, l’objectif principal a été de créer une « culture de l’accueil ». En effet, l’idée d’un guichet unique n’était pas encore fonctionnelle, et par conséquent, les nouveaux arrivants étaient confrontés à des portes d’entrée multiples. Les différents acteurs ont été alors mis en réseau et formés pour travailler en équipe. Cette action de formation visait les techniciens et les élus. La formation s’est tenue sur deux jours avec comme thématique : « comment faire mieux ensemble ? ». Parallèlement, des repas et des soirées étaient organisés, ce qui a favorisé des temps de convivialité et d’échange.
Contenu de la formation :
• Se connaître les uns les autres (structures / personnes).
• Se mettre d’accord et élaborer un vocabulaire commun :
• Définir des objectifs communs.
• Mettre en avant les compétences nécessaires à l’accueil.
Les résultats obtenus sont difficilement quantifiables, mais une mise en réseau a été clairement établie entre les différents partenaires.
créée le 12.09.2019 à 11:18, mise à jour le 08.07.2021 à 10:47.
Présentation de l'enquête et des récits d'initiatives "AJITeR par la culture!"
Présentation de l'enquête et des récits d'initiatives "AJITeR par la culture!"
Cette observation a été déployée avec l'objectif de mieux appréhender la façon dont les structures culturelles et artistiques accompagnent les parcours des jeunes adultes dans les territoires ruraux. Il s'agissait aussi de préciser les freins rencontrés, les pratiques créatives peu ou pas identifiées, les besoins, les méthodologies adoptées et les leviers mobilisés, ainsi que leurs politiques afférentes.
En complément de cette étude, le livret Récit d'initiatives et leviers permet d’illustrer plus finement, au travers d’études de cas et de récits d’initiatives, la diversité des pratiques et processus d’accompagnement des parcours de jeunes à l’œuvre au sein des structures artistiques et culturelles des territoires ruraux (histoire, principes et formes d’action, facteurs facilitants, effets…).
créée le 09.07.2021 à 15:24, mise à jour le 09.07.2021 à 15:24.
Quand les jeunes font revivre des territoires ruraux : culture et Educ Pop dans les Landes
Quand les jeunes font revivre des territoires ruraux : culture et Educ Pop dans les Landes
Pour plus d'infos :
Association Sac de Billes : http://www.sacdebilles.fr/
Eco-lieu Jeanot : http://www.jeanot.fr/
créée le 19.03.2020 à 15:08, mise à jour le 19.03.2020 à 15:08.
Quelle est la mission d'une agence de référencement ?
Quelle est la mission d'une agence de référencement ?
- Que fait-elle pour votre entreprise ? Quel est l'avantage que vous pouvez tirer de leur embauche ? Ce sont quelques-unes des questions que vous pouvez vous poser lorsque vous envisagez d'engager une société de référencement . Afin de répondre à ces questions, lisez cet article.
Le but d'une agence est de vous donner plus de temps pour vous concentrer sur d'autres aspects de votre entreprise. Ils feront tout le sale boulot d'optimisation des moteurs de recherche pour vous, de sorte que vous n'aurez pas à vous soucier de quoi que ce soit. Vous n'avez qu'à vous asseoir et les laisser s'occuper de tout. C'est un grand avantage pour ceux qui ne peuvent pas consacrer trop de temps à leur travail. Ils peuvent toujours faire tout ce qui est nécessaire pour que leur entreprise progresse, comme la publication de blogs, d'articles de référencement et de communiqués de presse. Grâce à cela, vos clients connaîtront une croissance plus rapide.
Un autre avantage est qu'une agence de référencement a été certifiée par certains moteurs de recherche. Cela signifie qu'elle a passé les tests fixés par Google, Yahoo et Bing. Cela prouve qu'elle est capable de fournir des résultats même à ceux qui ont peu de connaissances sur le fonctionnement des moteurs de recherche. C'est très important, surtout pour les personnes qui souhaitent cibler un public spécifique et qui ne peuvent le faire que par le biais des moteurs de recherche.
Une société de référencement peut également contribuer à renforcer votre marque. Une marque bien établie peut contribuer à augmenter le nombre de visiteurs sur votre site web et à les faire rester plus longtemps. S'ils reviennent souvent, cela signifie qu'ils recommanderont vos produits à d'autres personnes. Cela peut conduire à des gains plus importants et à davantage de clients.
Il y a des avantages à engager une agence de référencement au lieu de tout faire soi-même. Si vous décidez de suivre cette voie, vous n'avez pas à vous familiariser avec l'optimisation des moteurs de recherche. Vous n'avez pas à rechercher de nouveaux mots-clés ou à rédiger des articles. Tout ce que vous avez à faire est de contacter l'agence, de soumettre vos besoins et de les laisser faire le reste. Vous pouvez leur laisser le soin de faire tout le travail pendant que vous profitez des fruits de leur travail.
Un autre avantage est que vous êtes sûr des délais. Les agences ont beaucoup de travail à faire, mais la plupart d'entre elles ne se stressent pas pour les délais car elles travaillent souvent en binôme. Elles respectent les délais jusqu'à ce que vous soyez satisfait et que le client reçoive son argent. Vous n'avez pas à vous inquiéter si le client n'est pas satisfait du travail effectué ou s'il y a des problèmes techniques, car ils seront traités.
Lorsque vous engagez une agence de référencement, vous avez la garantie d'un travail de qualité. Leurs employés sont spécialisés dans différents domaines et savent quels mots clés sont efficaces dans quelles parties d'un site Web. Ils peuvent également vous aider à choisir les bons mots-clés à utiliser et où les placer.
Si vous demandez à un client type : "Quelle est la mission d'une agence de référencement ?", vous obtiendrez de nombreuses réponses différentes. Mais lorsque vous engagez des professionnels pour votre site web, vous pouvez être sûr d'obtenir des résultats. Vous serez en mesure d'obtenir un classement de premier ordre sur la première page des moteurs de recherche et de générer plus de trafic pour votre site.
Les professionnels du référencement d'une agence travailleront pour améliorer le classement de votre site. Ils pourront travailler avec vous pour trouver les mots-clés les plus pertinents pour votre activité. Ils peuvent rédiger des articles et des blogs pour que votre entreprise soit bien connue. Plus vous aurez de trafic sur votre site, plus vous ferez de ventes.
Une fois que vous vous serez inscrit auprès d'une agence de référencement, vous devrez lui verser une certaine somme d'argent. Cette somme est généralement basée sur le nombre de pages qu'ils conçoivent pour vous et sur le travail qu'ils effectuent pour vous. L'agence de référencement se chargera de tout le travail de recherche, du développement web et de la mise en œuvre. Elle soumettra votre site Web à l'examen des principaux moteurs de recherche. Si votre site Web reçoit suffisamment de votes, il apparaîtra en haut des classements. Dans ce cas, davantage de personnes trouveront votre site.
Si vous cherchez une agence de référencement qui puisse vous aider dans votre activité en ligne, vous devez rechercher quelqu'un qui a de l'expérience. L'expérience est quelque chose qui ne peut venir qu'en travaillant longtemps dans ce secteur. Une bonne agence de référencement aura des clients satisfaits qui diront à tout le monde à quel point leur service était excellent. Avant d'engager quelqu'un pour votre entreprise, vous devriez demander quelle est la mission d'une agence de référencement particulière.
Traduit avec www.DeepL .com/Translator (version gratuite)
créée le 02.09.2021 à 11:10, mise à jour le 02.09.2021 à 11:10.
Regards de jeunes - La Vallée de la Drôme, y grandir, en partir, y revenir?
Regards de jeunes - La Vallée de la Drôme, y grandir, en partir, y revenir?
créée le 12.01.2021 à 15:30, mise à jour le 28.04.2021 à 15:18.
Représentation du milieu rural pour les jeunes : mobilité et déplacements
Représentation du milieu rural pour les jeunes : mobilité et déplacements
créée le 12.01.2021 à 14:44, mise à jour le 12.01.2021 à 14:45.
Récits d'initiatives & Leviers : L'accompagnement des parcours des jeunes adultes par les structures artistiques et culturelles des territoires Ruraux
Récits d'initiatives & Leviers : L'accompagnement des parcours des jeunes adultes par les structures artistiques et culturelles des territoires Ruraux
Description: Huit initiatives ont fait l’objet de portraits détaillés présentés en première partie : Le Château de Monthelon (Yonne), Collectif Parasites (Nord), La Gare à Coulisses/Compagnie Transe Express (Drôme), La Gare (Vaucluse), Graines de Rue (Haute-Vienne), Le Lieu (Yvelines), Lost in Traditions (Corrèze), Le Vélo Théâtre (Vaucluse).
La seconde partie tente d’identifier des leviers et conditions propices à l’émergence et au développement d’initiatives portées par des jeunes adultes sur les territoires ruraux. Elle s’appuie également sur des expériences ayant contribué aux travaux d’AJITeR (participation à des ateliers, séminaires, interviews…) : L’Arrêt Création (Pas-de-Calais), Art’Cade (Ariège), Bazar (Confédération des Maisons des jeunes et de la culture de France), Le Carroi (Cher), La Caravane des Possibles (Crefad Auvergne), La chambre d’eau (Nord), Trib’Alt (Ardèche), le ShaDoc (Calvados), Wah ! (Fédération des lieux de musiques actuelles, FÉDÉLIMA).
Ce livret propose :
- 8 structures artistiques et culturelles en territoires ruraux qui font l'objet de récits approfondis.
- - Des portraits détaillés sous forme de fiches projets.
Accédez et téléchargez la publication
Site internet : http://www.ajiterculture.org/uploads/8/9/2/7/89274214/ufisc_ajiter_etude_de_cas_compressed.pdf
Contact :Patricia Coler, déléguée générale, Laure Hubert-Rodier, administratrice et charg
créée le 19.05.2021 à 17:16, mise à jour le 19.05.2021 à 17:16.
Rénovation du parc social pour le logement des travailleurs saisonniers
Rénovation du parc social pour le logement des travailleurs saisonniers

Les résidences sont majoritairement situées en station. La petite taille de Val Thorens ne présente pas de contraintes particulières en termes de mobilité. Les Ménuires sont plus étendus et comprennent plusieurs quartiers. Des solutions de mobilité de type ascenseur ou navette ont été mises en place et fonctionnent bien. Une navette a été mise en place deux fois par jour selon des horaires définis suite à un vaste sondage auprès des habitants et entreprises du territoire pour poser les meilleurs horaires.
Moyens financiers :
Fonds de la Région Auvergne-Rhône Alpes pour la rénovation des bâtiments
Fonds LEADER pour la mise en place de la nevette en co-financement des communes desservies
• Il est possible que certains acheteurs privés sous-louent leurs appartements à des touristes.
• Louer à la saison représente une perte financière, et de ce fait, en augmentant les locations,
l’association augmente ses pertes. Les gros bâtiments sont plus économiques (principe d’économie
d’échelle).
La double saisonnalité est plus rentable, à cela peut s’ajouter la location aux intérimaires et pour les gros chantiers (fréquents aux Ménuires). De plus les employeurs ont l’obligation de louer les appartements pour une période de 7 mois. En outre, ils sont prioritaires dans le cas d’une location annuelle. Afin d’éviter d’éventuels abus, ils est préférable de louer directement aux employeurs.
On relève peu de problèmes de loyers impayés : dans 90% des cas, l’attribution d’un logement à un saisonnier relève d’un avantage en nature par l’employeur. Les cas de dépôts de bilans sont rares.
créée le 10.09.2019 à 14:33, mise à jour le 08.07.2021 à 10:47.
Saint-Camille au Qu"bec: la success-story d'un village qui revit
Saint-Camille au Qu"bec: la success-story d'un village qui revit
créée le 12.01.2021 à 14:30, mise à jour le 12.01.2021 à 14:30.
Scènes et Territoires favorise une animation territoriale participative au service de la promotion, médiation et diffusion culturelle en milieu rural lorrain
Scènes et Territoires favorise une animation territoriale participative au service de la promotion, médiation et diffusion culturelle en milieu rural lorrain

Relativement aux villes, les territoires ruraux souffrent souvent d'une offre culturelle restreinte. La culture est pourtant clairement citée comme un élément-phare d'attractivité par les ménages qui cherchent à s'installer en milieu rural. Les milieux ruraux de Lorraine n'échappent pas à cette problématique.
Objectifs visés
Dans une perspective globale de ré-équilibrer l'offre et les dynamiques culturelle en faveur du rural, « les objectifs de Scènes & Territoires sont de :
➔ favoriser l’accès aux œuvres contemporaines et l’approche de la dimension artistique par des publics éloignés des circuits habituels de diffusion et de créations culturelles ;
➔ lutter contre les inégalités géographiques et sociales ;
➔ aider les pays, les communes, les associations, les écoles et collèges... à construire leurs propres projets en mettant en œuvre une médiation culturelle et artistique de qualité en lien avec les attentes locales. »
Scènes et Territoires propose trois types d'appui :
1- Appui à la conception du projet culturel local : créant le dialogue et sur la base des attentes locales (association, habitants...), le projet artistique émerge peu à peu, associant le maximum d'acteurs locaux et associant la population. Cette dynamique de projet partagé est au cœur des interventions de Scènes et Territoires.
2- Appui méthodologique au montage de projet : choix artistiques, choix
de spectacles, partenariat, communication, administration, recherche de financements...
3- Appui technique et logistique : comment transformer une salle des Participation fêtes de village en salle de concert ? Avec une acoustique correcte et un équipement adapté à un concert par exemple. Accueil des artistes, parc de matériel technique à disposition
Une aide à l'évaluation est également possible, sur la base de trois entrées : culturelle, éducation population, développement local.
Le label de « scène conventionnée multi-sites pour le spectacle vivant » et/ou collectivités.
autorise Scènes et Territoires à diffuser des œuvres, aider à la création artistique, et monter des actions de sensibilisation artistique auprès des Financements
publics.
Enfin, Scènes et Territoires propose un programme de formation à d'objectifs avec :
l'échelle régionale sur la thématique culturelle : manifestation éco-responsable, sonorisation d'un spectacle, l'action culturelle au service du développement local etc.
Bénéficiaires :
- Habitants des territoires ruraux
- Porteurs de projet culturels des territoires d'intervention, associatifs et/ou collectivités.
Moyens financiers :
Équipe de 5 salariés
Convention pluriannuelle d'état avec l’État, le Conseil Régional et 3 départements de la région (+ soutien du dernier, mais hors-convention)
Europe (FEADER) sur projets
Au delà du soutien à une action culturelle ponctuelle, l'intervention de Scènes et Territoires a pour intérêt principal de mettre en mouvement d'une dynamique culturelle partagée (associations, collectivités, institutions) sur un territoire. Cette dynamique est le meilleur garant d'une pérennisation des actions culturelles sur le territoire.
Scènes et Territoires a donc un rôle majeur d'essaimage d'une dynamique inter-acteurs en faveur de la culture.
Cette fonction d'animateur culturel territorial itinérant est la grande innovation portée par Scènes et Territoires. L'itinérance est pertinente au regard des moyens financiers limités des territoires ruraux. L'enjeu principal est bien d'impulser une dynamique de territoire et d'anticiper sa pérennisation une fois l'animateur territorial (Scènes et Territoires) parti. Pour cela, loin de ne proposer qu'un catalogue de spectacles, Scènes et Territoires a la volonté forte d'autonomiser progressivement les acteurs locaux. Cet accompagnement méthodologique est central dans leur action.
Difficultés
La complexité des montages financiers : Scènes et Territoires intervient également en appui au montage (techniques, financiers...) des projets locaux. Malheureusement, la complexité des dossiers de subvention pour recevoir des subventions devient toujours plus compliquée, et les Les bénévoles doivent être des experts des dossiers. C'est clairement un frein à l'émergence de projets culturels dans les territoires. Connaissance forcément incomplète des acteurs locaux : structure à vocation régionale, Scènes et Territoires ne peut évidement pas connaître l'ensemble des acteurs du territoire. C'est une limite car certains peuvent être oubliés dans une démarche qui se veut collective Mais cela peut être également un atout car Scènes et Territoires est neutre et peut donc amener des questionnements « innocents » sur certains partenariats. Dans ce fonctionnement, les Pays ont un rôle primordial pour identifier les bons interlocuteurs. Or, les incertitudes qui pèsent sur leur avenir interrogent par ricochet les actions de Scènes et Territoires.
La qualité du propos artistique : la motivation initiale des porteurs de projets relève souvent de l'animation culturelle. L'ambition de Scènes et Territoires est de les encourager dans ces démarches, mais en y incluant un propos artistique réfléchi. La crédibilité des projets culturels en milieu rural en dépend.
Limites
Des dynamiques locales inégales : Scènes et Territoires intervient toujours en appui d'acteurs locaux, notamment issus des 5 fédérations d'éducation populaires. Dans un contexte où ces fédérations sont mises à mal (délitements des financements), leur capacité d'action au niveau local sont au moins inégales, voire difficiles à maintenir par endroits. L'action de Scènes et Territoires permet de démultiplier le dynamisme local, mais ne peut pas pallier à sa faiblesse le cas échéant
A l'origine, L'association Scènes et Territoires a été créée en 1997 par 5 fédérations d'éducation populaire
(Foyer Ruraux, MJC, FOL, Familles Rurales, Culture et Liberté). Les partenariats sont aujourd'hui élargis :
➢ les acteurs locaux pour la conception et la réalisation des actions culturelles : associations culturelles (et non culturelles parfois), communes, intercommunalités, établissements scolaires, artistes professionnels.
➢ des partenaires institutionnels et financiers : conseils généraux (Meurthe et Moselle, Moselle, Meuse, Vosges), la région Lorraine, l'Etat (SGAR, Ministère de la culture), Caisse d'Epargne et SACEM.
Un programme de formation est accessible à l'année pour les porteurs de projets locaux et de nombreux événements ont pu voir le jour, notamment porté par des dynamiques locales (cf site web pour plus de détails)
Perspectives
Devant la pertinence de ce rôle d'animateur territorial itinérant, il serait intéressant le concept à d'autres secteurs du développement territorial : formation/emploi, petite enfance, services à la personne, santé, mobilité, économie etc. Les compétences reposent davantage sur l'animation et le dialogue que sur une expertise pour chaque thématique.
créée le 01.08.2019 à 10:04, mise à jour le 08.07.2021 à 10:47.
Se coordonner à l'échelle territoriale pour la jeunesse
Se coordonner à l'échelle territoriale pour la jeunesse
créée le 17.09.2020 à 09:39, mise à jour le 17.09.2020 à 09:39.
Seeds & Park - Pergolas
Seeds & Park - Pergolas
créée le 21.03.2022 à 20:09, mise à jour le 21.03.2022 à 20:09.
Tero Loko, l'insertion par le travail en maraîchage et en boulangerie
Tero Loko, l'insertion par le travail en maraîchage et en boulangerie
Pour remplir ses deux objectifs, qui sont de participer à la dynamique du territoire et faciliter l’insertion de personnes en situation de précarité en territoire rural, l’association souhaite répondre aux problématiques d’insertion par un accompagnement global :
• l’accès à l’emploi : l’association propose aux personnes accueillies des contrats de travail en insertion (CDDI) de 26h de 12 à 24 mois, dans le cadre d’un chantier d’insertion (ACI) en maraîchage et production de pain. Les productions seront réalisées selon les principes de l’agriculture biologique et la gestion globale du site sera pensée de façon la plus respectueuse des écosystèmes.
• l’accès à un habitat partagé, mixte et digne et l’accompagnement vers un logement durable. Des appartements seront mobilisés sur place pour permettre aux salariés en insertion de vivre près de leur travail, avec leur famille. Un accompagnement sera proposé à l’ensemble de la famille. La volonté est de loger 30 personnes à terme.
• la mise en place d’ateliers d’échanges de savoir-faire, de sensibilisations, etc. permettant l’enrichissement mutuel entre habitants du territoire et du lieu.
2. Étapes clés :
Trois personnes sont à l’origine du projet : Adeline (diplômée de l’IEP et titulaire d’un master 2 en Politique de développement, détentrice d’un Cap boulangerie), Marie (titulaire d’un master 2 communication et solidarité) et Lucie (diplômée d’un doctorat en ergonomie et d’un brevet de responsable d’exploitation agricole). Désormais, ils sont 4 coordinateurs du projet : Adeline, Lucie, Fanny et Cyril (formateur en maraîchage).
- Création de l’association le 27 mars 2017
- Accueil des 5 premiers salariés sur le chantier d’insertion en mars 2019
- 12 personnes salariées en 2020
3. Moyens financiers et humains
L’accueil des premières personnes a démarré en mars 2019, avec l’accueil de 5 premiers salariés sur le chantier d’insertion. Une montée en charge progressive est ensuite pensée sur 3 ans, pour arriver à pleine échelle de la structure à l’accueil de 15 salariés.
Un financement LEADER au démarrage a permis de couvrir une grande partie des salaires. Quelques donations de fondations privées sont venues compléter (le Crédit Agricole entre autres). La préfecture et le département viennent apporter une part de financement comme le projet s’inscrit dans de l’insertion. Désormais, une petite partie du financement est liée aux activités de maraîchage et boulangerie, vendus en paniers et au marché.
Le projet que l’association porte est issue d’une initiative citoyenne, co-construite avec des partenaires institutionnels, associatifs, des bénévoles, etc.
Le soutien indéfectible du maire de la commune a été très important. La force du projet est la foule d’acteurs qui gravite autour du projet et a aidé à mûrir son concept au fur et à mesure. L’association Tero Loko est membre des réseaux Emmaüs-France et Cocagne, qui sont des soutiens durables et donnent de la visibilité.
Tero Loko a mis en place une gouvernance partagée au sein de l’association : le Conseil d’Administration est sous forme collégiale et l’équipe salariée permanente se partage la charge de direction, ce qui permet plus de consensus et répartit la responsabilité.
2. Points de vigilance :
Des personnes étaient réticentes à la venue de réfugié.es sur le territoire, ce qui est difficile à concilier dans un petit village. Il faut bien identifier Tero Loko comme un vecteur d’insertion pour les personnes du territoire également.
Plusieurs initiatives ont un rayonnement local :
- Le Bistrot Loko est un moment de repas convivial organisé par Tero Loko et les habitants bénévoles.
- Le Marché de l’Osier a été créé grâce aux synergies autour de Tero Loko, dans un village qui n’en avait plus. Il rassemble désormais de nombreux producteurs locaux.
Le projet comprend aussi la réhabilitation en cours de l’ancien foyer communal par Pluralis pour loger les familles des salariés et l’aménagement de 5 logements sociaux.
créée le 09.02.2021 à 10:08, mise à jour le 08.07.2021 à 10:47.
Territoires ruraux et jeunesse : agitons la culture - UFISC
Territoires ruraux et jeunesse : agitons la culture - UFISC
Territoires ruraux et jeunesse : agitons la culture
créée le 28.04.2021 à 15:58, mise à jour le 28.04.2021 à 15:58.
Thèse "S'installer et vivre dans les hautes vallées alpines"
Thèse "S'installer et vivre dans les hautes vallées alpines"
Plus d'informations et accès aux travaux de recherche d'Anne Barrioz ici
créée le 12.01.2021 à 15:18, mise à jour le 12.01.2021 à 15:18.
Un Campus Connecté en Ardèche, pour poursuivre ou reprendre des études supérieures à distance, sans quitter son territoire rural !
Un Campus Connecté en Ardèche, pour poursuivre ou reprendre des études supérieures à distance, sans quitter son territoire rural !

A peine plus de 50 % des bacheliers ardéchois s’orientent vers des formations universitaires après le Bac alors que le taux de réussite aux examens des élèves ardéchois est souvent supérieur à la moyenne académique ou nationale. Le Département de l’Ardèche veut briser ce plafond de verre et faciliter l’accès aux études post-bac des jeunes Ardéchois.
Ces données sont à corréler avec le profil socio-économique des Ardéchois : l’Ardèche possède un des plus fort taux de précarité de la région Auvergne-Rhône-Alpes (14,8 %). Une caractéristique qui s’accroît chez les moins de 30 ans et dans les territoires les plus isolés et éloignés de l’offre de formation.
A cela s’ajoute une réelle problématique de mobilité sur toute une frange du territoire ardéchois (pas de ligne ferroviaire et faiblesse du réseau régional de transport en commun). Mais ces facteurs ne sont pas les seuls motifs des empêchements des étudiants, les raisons sont multiples. Elles sont aussi culturelles, psychologiques, liées à la santé ou à la situation familiale.
Objectifs visés :
✗ permettre aux jeunes ardéchois de faire des études supérieures sans subir les barrières de l’éloignement, du coût ou d’autres contraintes qui parfois pèsent sur l’ambition initiale
✗ apprendre à distance sans être isolé et en bénéficiant d’un coach et d’un esprit d’équipe qui facilite la réussite
Ardèche Campus connecté (A2C) est un tiers-lieu d’enseignement supérieur à distance, d’une capacité d’accueil de 10 étudiants sur Privas. Ce cursus ouvrira dix places dès la rentrée 2019 pour les ardéchois qui viennent d'obtenir leur baccalauréat et qui sont empêchés dans leur mobilité en dehors du département pour suivre une formation post-bac en présentiel ; et les étudiants universitaires décrocheurs souhaitant se réorienter et/ou remettre le pied à l’étrier avec une formation à distance. A2C est labellisé par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
Les jeunes peuvent suivre la formation à distance de l'université de leur choix (licences, DAEU, DUT, BTS, BTS agricoles) avec 3000 formations en ligne dispensé en France, mais ouverte aussi vers formations vers l'international,
Le Tiers-Lieu s'organise de la manière suivante :
- 1 espace dédié, aménagé, équipé et connecté avec espace de convivialité à Privas
- 1 éventail de formations accessibles en cours à distance
- 1 coach pour accompagner et animer le groupe-études, dédié au fonctionnement du tiers-lieu et en accompagnement méthodologique (et non pédagogique) des étudiants. Il accompagne également la dynamique collective entre les étudiants dans un esprit "promotion"
Financement : Locaux appartiennent au département, Ministère finance à hauteur de 50 000 € le poste de coach + 1000 € par étudiant par an.
Le Département a très vite répondu à l'AAP, permettant d'être sélectionné parmi les 10 premiers territoires pilotes en France
communication proactive du département vers les chefs établissement lycées, les missions locales et les coordinateurs jeunesse
Le Département de l'Ardèche a pu rapidement identifié et mettre un espace adéquat à disposition pour les besoins de la mise en œuvre d'A2C. Le site est situé à Bézignol à Privas, à 10 mn à pied du centre-ville, et représentait déjà un espace à vocation pédagogique hébergeant d'autres partenaires (OCCE, Canopée)
Points de vigilance :
- Nécessaire présence des étudiants en formation à A2C sur les sessions d'examen des formations suivies : quels enjeux financiers et de mobilité connexes ?
- Provenance des candidats : moitié des jeunes qui sont de Privas / autres du Nord-Ardèche : quelles problématiques de logement et de mobilité peuvent exister pour ces jeunes ? Bénéficient-ils d'un accompagnement ?
Perspectives :
Intégrer d'autres antennes d'A2C suite à l'expérimentation (Aubenas...)
Travailler à répondre aux besoins et problématique liés au logement : mise en relation des jeunes avec la maison des jeunes travailleurs - ils explorent en ce moment les possibles côté logement - j'envoie lien vers habitat intergénérationnel
Perspectives de déploiement au niveau national dès 2020
créée le 01.08.2019 à 10:04, mise à jour le 08.07.2021 à 10:48.
Un Tiers-Lieu éducatif et expérimental dédié aux jeunes
Un Tiers-Lieu éducatif et expérimental dédié aux jeunes

Le lieu répond aux attentes des jeunes du territoire (Tournefeuille et communes proches) interrogés lors d’une étude réalisée en 2016. Il propose d’expérimenter un nouveau type d’accueil plus adapté aux nouvelles attentes des jeunes.
Un comité de pilotage qui rassemble des représentants du collectif jeunes et tous les acteurs éducatifs du territoire, dans le but de garantir la cohérence des actions menées et l’accès à un public le plus large possible.
créée le 10.09.2019 à 11:30, mise à jour le 08.07.2021 à 10:48.
Un accord inter-professionnel pour fidéliser les saisonniers et sécurises les parcours
Un accord inter-professionnel pour fidéliser les saisonniers et sécurises les parcours
Perspectives :
La Maison des 4 Montagnes mène une mission de recherche de solutions et d'outils juridiques pour valoriser et déprécariser l'emploi saisonnier :
• création d'une base de données « emploi – compétences », permettant de valoriser la pluriactivité et les compétences des actifs du massif du Vercors, ainsi que de rapprocher les employeurs entre eux et avec les demandeurs d'emplois sur la base du recensement des périodes de disponibilités et les compétences requises.
• mise en place de formation auprès du public saisonnier durant l’automne (pendant 1 mois) en langue, bureautique et connaissance du territoire
créée le 22.07.2019 à 15:40, mise à jour le 08.07.2021 à 10:48.
Un article du réseau rural national sur AJITeR
Un article du réseau rural national sur AJITeR
créée le 07.04.2021 à 09:49, mise à jour le 07.04.2021 à 09:49.
Un campus Rural de Projets en pays de Gâtine
Un campus Rural de Projets en pays de Gâtine
- Permettre aux jeunes d’être acteur·trices de leur vie ;
- Permettre aux jeunes de rester vivre sur le territoire ;
- Soutenir le réseau associatif en lien avec la jeunesse ;
- Soutenir « l’envie de faire », l’esprit d’initiative ;
- Intégrer la dimension économique en accompagnant les jeunes vers une viabilité de leurs projets ;
- Développer la transversalité avec les acteur·trice·s de la jeunesse sur le territoire.
Le projet s’articule autour de cinq axes :
• Territorial, ce seront des centres de ressources ;
• Sociologique, ce sont des lieux de rencontres et d’échanges ;
• Culturel, pour s’informer, accueillir des résidences d’artistes ;
• Économique et socio-professionnel avec la dimension co-working, fabrique d’innovations...
Co-construite avec les acteurs locaux et les jeunes, une charte a été établie pour définir les objectifs et le conte-
nu du Campus Rural de Projets, notamment :
• Un espace dédié à la création et au développement d’activités économiques et sociales ;
• Un lieu de développement de projets citoyens, culturels, festifs, ludiques et d’innovation ;
• Un accompagnement pour les jeunes dans leurs premiers projets ;
• Un outil complémentaire, facilitateur et fédérateur pour les acteurs existants ;
• Des « outils » mobiles, itinérants sur les différents sites pour rester en proximité des jeunes ;
• Un espace évènementiel afin de proposer des expositions, démonstrations, etc...
En 2018, quatre référent·es jeunesse ont été recruté·es par des associations (maison de l’emploi, maison pour tous, centres sociaux), ces postes sont financés à 50 % par la Communauté de Communes qui a également créé un poste de coordination jeunesse, fil conducteur de d’animation et du développement du projet. « Nous travaillons actuellement à mobiliser les futurs usagers via l’organisation de groupes de travail pour co-construire les espaces en vue d’une meilleure appropriation des lieux » précise Alexis Bailly, coordinateur jeunesse. La communauté de communes de Parthenay-Gâtine, appuyée par les associations dédiées à la jeunesse, développe un « campus rural de projets » décliné en quatre lieux à destination principale des jeunes âgés de 16 à 30 ans : Ménigoute, Parthenay, Secondigny et Thénezay. Les quatre sites sont aujourd’hui à des stades d’avancement différents : l’un est déjà en activité et géré par une association tandis que les autres sont encore en phase de conception ou de travaux.
créée le 18.02.2020 à 15:51, mise à jour le 08.07.2021 à 10:48.
Un dispositif d’intermédiation locative dans les Hautes-Alpes
Un dispositif d’intermédiation locative dans les Hautes-Alpes

L’objectif est de sécuriser les propriétaires afin qu’ils mettent en location leurs logements. Pour ce faire, la commune a mis en place un dispositif par lequel elle joue le rôle d’intermédiaire entre propriétaires et locataires.
En termes de mobilité, le diagnostic préalablement établi a fait ressortir des difficultés pour stationner pendant la période des vacances durant la saison hiver. De ce fait, des aires de covoiturage ont été créées à l’entrée de deux stations
La problématique du logement des saisonniers a été prise en compte au niveau municipal dès l’année 2012,
suite à un diagnostic «saisonnalité et pluriactivité dans le Dévoluy».
Un groupe de travail à été constitué rapidement, incluant la Communauté de Commune du Massif du Vercors, le Syndicat du Pays de Maurienne et la Communauté de Commune de l’Oisans.
Suite à une première phase de benchmarking, un voyage d’étude a été organisé aux Deux Alpes (en octobre 2012), afin de prendre connaissance des solutions d’intermédiation locative mises en place sur ce territoire. Un service dédié au logement des saisonniers à été créé en 2013.
Fonctionnement :
- • la mobilisation du parc privé (en station et en vallée)
- • un partenariat avec Soliha Grenoble (AIVS – agence immobilière à vocation sociale)
- • la gestion de l’offre de logement de sa publication à l’état des lieux sortant
• 17 logements saisonniers issus du parc privé
• 20 logements saisonniers issus du parc communal
• 36 logements à l’année issus du parc communal