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Recréer du lien social et intergénérationel avec l’Accorderie en Nord-Isère
Recréer du lien social et intergénérationel avec l’Accorderie en Nord-Isère

Le point de départ :
Nous sommes accueillis par Eliane, animatrice-coordinatrice à l’Accorderie des Lônes aux Avenières- Veyrins- Thuellin Cette Accorderie, un système d’échanges de services entre habitants (sans argent) a été initiée par un groupe d’une dizaine d’habitants (de Morestel) des Balcons du Dauphiné.En 2013, un groupe d’habitants est accompagné par le Centre Social Jean Bedet des Avenières car ils souhaitent engager une action pour répondre à un besoin très fort localement de créer du lien social, d’aider (de sortir) les personnes à sortir de leur isolement, d’avoir un lieu qui permette la rencontre. Le groupe se renseigne sur les modèles de systèmes d’échanges de temps et de services, comme les SEL, puis il décide de créer une Accorderie.
Les ustensiles :
Méthode appliquée
Plusieurs actions intéressantes ont été mises en place et qui ont permis de toucher des jeunes et ensuite entraîner leur participation à l’Accorderie, notamment une présentation de l’Accorderie dans un lycée a débouché sur le souhait d’un jeune de réaliser son stage à l’Accorderie en 2019
Étapes clés :
En 2015, l’Accorderie ouvre ses portes et très vite, le groupe initial constitue en plus des instances de pilotage (conseil d’administration et conseil d’Accorderie), un groupe “Mélange des mondes”, pour favoriser l’intergénérationnel et la rencontre des personnes en milieu rural. Ce groupe donne naissance à deux projets phares : le premier, l’Accorderie Nomade vise l’achat d’un camion pour faire de l’itinérance dans les campagnes du territoire pour rejoindre les personnes isolées de tous âges et de tous milieux, et avec l’appui de partenaires de permettre aux personnes de se rencontrer et échanger des services. Le second, le projet “Chemins Contés” vise le recueil de témoignages de personnes âgées isolées par des jeunes, favorisant la rencontre et le partage autour de récits de vie, donnant lieu ensuite à un livre et une exposition qui sera itinérante via l’Accorderie ambulante.
Moyens financiers et humains
Une animatrice à temps partiel à l’Accorderie en contrat aidé à 24h/semaine
Le développement de ces projets et du partenariat avec les acteurs locaux ainsi que l’organisation de permanences délocalisées implique une participation en temps importante des accordeurs (non monétarisé mais valorisé via les chèque-temps)
Le projet Accorderie nomade est de 19 000€, dont 10 000 € pour l’achat, la customisation et l’aménagement du minibus.
Le projet a bénéficié d’un co-financement de la CAF à hauteur de 5700 €, et de financements de la Fondation de France (9500€) et de la Fondation ag2r la Mondiale (1900€).
Plusieurs actions intéressantes ont été mises en place et qui ont permis de toucher des jeunes et ensuite entraîner leur participation à l’Accorderie, notamment une présentation de l’Accorderie dans un lycée a débouché sur le souhait d’un jeune de réaliser son stage à l’Accorderie en 2019
Étapes clés :
En 2015, l’Accorderie ouvre ses portes et très vite, le groupe initial constitue en plus des instances de pilotage (conseil d’administration et conseil d’Accorderie), un groupe “Mélange des mondes”, pour favoriser l’intergénérationnel et la rencontre des personnes en milieu rural. Ce groupe donne naissance à deux projets phares : le premier, l’Accorderie Nomade vise l’achat d’un camion pour faire de l’itinérance dans les campagnes du territoire pour rejoindre les personnes isolées de tous âges et de tous milieux, et avec l’appui de partenaires de permettre aux personnes de se rencontrer et échanger des services. Le second, le projet “Chemins Contés” vise le recueil de témoignages de personnes âgées isolées par des jeunes, favorisant la rencontre et le partage autour de récits de vie, donnant lieu ensuite à un livre et une exposition qui sera itinérante via l’Accorderie ambulante.
Moyens financiers et humains
Une animatrice à temps partiel à l’Accorderie en contrat aidé à 24h/semaine
Le développement de ces projets et du partenariat avec les acteurs locaux ainsi que l’organisation de permanences délocalisées implique une participation en temps importante des accordeurs (non monétarisé mais valorisé via les chèque-temps)
Le projet Accorderie nomade est de 19 000€, dont 10 000 € pour l’achat, la customisation et l’aménagement du minibus.
Le projet a bénéficié d’un co-financement de la CAF à hauteur de 5700 €, et de financements de la Fondation de France (9500€) et de la Fondation ag2r la Mondiale (1900€).
Astuces du chef :
Éléments facilitateurs
- Organiser des ateliers qui répondent aux envies et besoins des jeunes (bricolage, réparation de matériel…)
- Organiser des temps de rencontres et d’échanges sur des horaires appropriés
- Toucher les jeunes via leurs parents qui sont Accordeurs.
Points de vigilance
- Il semble que toucher les jeunes ait été plus facile quand l’animatrice salariée initiale qui était une jeune femme de moins de 30 ans : cela a véhiculé une autre image, cela a fait connaître l’accorderie via le réseau de connaissances de l’animatrice
- Organiser des ateliers qui répondent aux envies et besoins des jeunes (bricolage, réparation de matériel…)
- Organiser des temps de rencontres et d’échanges sur des horaires appropriés
- Toucher les jeunes via leurs parents qui sont Accordeurs.
Points de vigilance
- Il semble que toucher les jeunes ait été plus facile quand l’animatrice salariée initiale qui était une jeune femme de moins de 30 ans : cela a véhiculé une autre image, cela a fait connaître l’accorderie via le réseau de connaissances de l’animatrice
Les réussites de la recette :
Outre la mise en œuvre de l’Accorderie nomade et du projet « Chemins contés », cette expérience de l’Accorderie des Lônes est intéressante car elle a permis d’évoquer avec Eliane l’animatrice et un groupe d’accordeurs investis, la participation des jeunes à l’Accorderie : pourquoi ils participent ou pas, par quel biais certains jeunes ont franchi le pas de l’Accorderie. A ce jour, la participation d’une vingtaine de jeunes a été évoquée, sur des temps plutôt ponctuels :
- • un lycéen effectue son stage de BTS Développement territorial à l’accorderie
- • un jeune couple de réfugiés souhaite s’investir au jardin partagé de l’Accorderie
- • L’accorderie a engagé la démarche pour accueillir un jeune volontaire en service civique
Thématique de la recette :
Social
Levier méthodologique utilisé :
Dynamiser des lieux de rencontre et d'échange, Mobiliser les élus et les habitants
Fiche rédigée par :
Association ADRETS
Personne contact :
Eliane Barlet, Animatrice-coordinatrice
Organisation :
Accorderie des Lônes
Mail :
leslones@accorderie.fr
Téléphone :
09 51 02 47 95
Pour en savoir plus sur la recette :
http://www.accorderie-des-lones.fr/
Ville concernée :
Les Avenières
RecreerDuLienSocialEtIntergenerationelAv (Récits-Recettes AJITeR), écrite par Ajiter
créée le 29.07.2019 à 10:40, mise à jour le 01.08.2019 à 07:59.
créée le 29.07.2019 à 10:40, mise à jour le 01.08.2019 à 07:59.
"Chez Jeanne", un café-épicerie collectivement réinventé
"Chez Jeanne", un café-épicerie collectivement réinventé
Le point de départ :
En juillet 2016, au départ des précédents tenanciers du seul commerce du village, le maire Joël Cavret alarmé lance un appel à candidatures pour reprendre « Chez Jeanne ». Depuis plus de 20 ans, Patrice et Jacqueline géraient le café épicerie qui, en plus de fournir tout le nécessaire, était un vrai pôle de lien social dans ce village de 700 habitants. La perspective de voir le village « s’endormir » n’était pas supportable pour le maire. Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir le projet porté par neuf personnes de divers horizons. Une Société Coopérative d’Intérêt Collectif qui convainc les anciens gérants et finalement le conseil municipal. Désignés comme repreneurs en août, ils réouvrent à l’automne. Ils étoffent les services et proposent des partenariats avec des producteurs locaux. « Chez Jeanne » est désormais aussi restaurant et lieu d’animations, qui invente un autre rapport au travail pour ses gérants, à la consommation et à la société.
Les ustensiles :
1. Méthode appliquée
Un geste politique fort de la part du maire de Saint-Martin-de-la-Cluze est à l’origine de la reprise de seul commerce du village. La commune dépose l’annonce sur de multiples plateformes afin de trouver rapidement repreneur. Neuf jeunes, dont trois couples habitaient déjà en colocation dans une bâtisse du village, en faisant la navette pour leurs emplois respectifs à Grenoble principalement, proposent une réponse à l’appel. Ils comptent ainsi amorcer un changement dans leurs vies en s’ancrant fortement dans le territoire, au plus proche de leurs valeurs. Après des présentations convaincantes de leur projet et des désistements d’autres concurrents face à l’ampleur de la tâche, ils sont choisis. Ils se constituent en SCIC. Le maire met aussi la main à la pâte en réparant le circuit électrique du bâtiment, et le café épicerie ouvre quelques mois après. Depuis, ils n’ont eu de cesse de s’ouvrir à des producteurs locaux et biologiques, tout en maintenant les produits « classiques » de première nécessité. Ils ont constitué une association depuis 2018, dans laquelle les habitants s’impliquent, visant à organiser tous les événements, qui sont variés et nombreux, allant du concert aux après-midi de jeux pour les enfants.
2. Étapes clés :
- 31 juillet 2016 : les gérants du café partent à la retraite, la commune recherche des repreneurs.
- Août 2016 : le collectif de neuf jeunes habitants de Saint-Martin-de-la-Cluze est retenu.
- Mi-octobre 2016 : après s’être constitués en SCIC, ils réouvrent « Chez Jeanne ».
- Depuis, « Chez Jeanne » est devenu un lieu de vie central, qui draine une population très mélangée, de Saint-Martin-de-la-Cluze et d’ailleurs.
3. Moyens financiers et humains
Le soutien des commerces étant une ligne politique importante, la municipalité adaptera leur loyer à l'évolution du chiffre d'affaires de la société coopérative, assumant elle-même une partie des charges et des investissements.
Au démarrage, Manu et Gwenaëlle se sont dégagés de leurs activités professionnelles pour assurer la permanence à l’épicerie et au bar. Titia, qui cuisine pour le restaurant, est également salariée de la SCIC. La SCIC leur a versé leurs premiers salaires en janvier 2017. Les six autres sociétaires interviennent bénévolement, gèrent les stocks, l'informatisation de la boutique. Gwenaëlle a cédé son poste à l'épicerie à un autre du groupe quelques mois plus tard, pour débuter une activité de maraîchage avec un autre membre du groupe au printemps 2017, afin de fournir en direct l'épicerie.
Un geste politique fort de la part du maire de Saint-Martin-de-la-Cluze est à l’origine de la reprise de seul commerce du village. La commune dépose l’annonce sur de multiples plateformes afin de trouver rapidement repreneur. Neuf jeunes, dont trois couples habitaient déjà en colocation dans une bâtisse du village, en faisant la navette pour leurs emplois respectifs à Grenoble principalement, proposent une réponse à l’appel. Ils comptent ainsi amorcer un changement dans leurs vies en s’ancrant fortement dans le territoire, au plus proche de leurs valeurs. Après des présentations convaincantes de leur projet et des désistements d’autres concurrents face à l’ampleur de la tâche, ils sont choisis. Ils se constituent en SCIC. Le maire met aussi la main à la pâte en réparant le circuit électrique du bâtiment, et le café épicerie ouvre quelques mois après. Depuis, ils n’ont eu de cesse de s’ouvrir à des producteurs locaux et biologiques, tout en maintenant les produits « classiques » de première nécessité. Ils ont constitué une association depuis 2018, dans laquelle les habitants s’impliquent, visant à organiser tous les événements, qui sont variés et nombreux, allant du concert aux après-midi de jeux pour les enfants.
2. Étapes clés :
- 31 juillet 2016 : les gérants du café partent à la retraite, la commune recherche des repreneurs.
- Août 2016 : le collectif de neuf jeunes habitants de Saint-Martin-de-la-Cluze est retenu.
- Mi-octobre 2016 : après s’être constitués en SCIC, ils réouvrent « Chez Jeanne ».
- Depuis, « Chez Jeanne » est devenu un lieu de vie central, qui draine une population très mélangée, de Saint-Martin-de-la-Cluze et d’ailleurs.
3. Moyens financiers et humains
Le soutien des commerces étant une ligne politique importante, la municipalité adaptera leur loyer à l'évolution du chiffre d'affaires de la société coopérative, assumant elle-même une partie des charges et des investissements.
Au démarrage, Manu et Gwenaëlle se sont dégagés de leurs activités professionnelles pour assurer la permanence à l’épicerie et au bar. Titia, qui cuisine pour le restaurant, est également salariée de la SCIC. La SCIC leur a versé leurs premiers salaires en janvier 2017. Les six autres sociétaires interviennent bénévolement, gèrent les stocks, l'informatisation de la boutique. Gwenaëlle a cédé son poste à l'épicerie à un autre du groupe quelques mois plus tard, pour débuter une activité de maraîchage avec un autre membre du groupe au printemps 2017, afin de fournir en direct l'épicerie.
Astuces du chef :
1. Éléments facilitateurs :
Le soutien de la commune et l’enthousiasme des habitants et anciens repreneurs a été un levier important à la reprise de « Chez Jeanne ». Le projet a d’ailleurs été largement médiatisé. Le modèle proposé par la coopérative, tranchant résolument avec le précédent, permet aussi de soulager les sociétaires en leur permettant de jongler, tout du moins au début, avec une autre activité professionnelle.
Le café épicerie a su réunir de nombreuses forces vives locales : l'ancien boulanger du village, Pascal, a remis pour l'occasion la main à la pâte et transmet ses secrets de cuisine. La société de chasse de Saint-Martin, le festival associatif Piano en Trièves, le club de rugby du canton, le club littéraire d'une commune voisine, l'association de loisir du troisième âge ont pris leurs quartiers au bar-restaurant et y tiennent leurs réunions.
2. Points de vigilance :
Une fois la surprise de la candidature passée et les quelques réticences face à ce groupe, trop nombreux pour les uns, trop « alternatif » pour les autres, il semble que tout le monde soit à leurs côtés. À eux désormais de trouver leur point d’équilibre, financier, professionnel et personnel.
Le soutien de la commune et l’enthousiasme des habitants et anciens repreneurs a été un levier important à la reprise de « Chez Jeanne ». Le projet a d’ailleurs été largement médiatisé. Le modèle proposé par la coopérative, tranchant résolument avec le précédent, permet aussi de soulager les sociétaires en leur permettant de jongler, tout du moins au début, avec une autre activité professionnelle.
Le café épicerie a su réunir de nombreuses forces vives locales : l'ancien boulanger du village, Pascal, a remis pour l'occasion la main à la pâte et transmet ses secrets de cuisine. La société de chasse de Saint-Martin, le festival associatif Piano en Trièves, le club de rugby du canton, le club littéraire d'une commune voisine, l'association de loisir du troisième âge ont pris leurs quartiers au bar-restaurant et y tiennent leurs réunions.
2. Points de vigilance :
Une fois la surprise de la candidature passée et les quelques réticences face à ce groupe, trop nombreux pour les uns, trop « alternatif » pour les autres, il semble que tout le monde soit à leurs côtés. À eux désormais de trouver leur point d’équilibre, financier, professionnel et personnel.
Les réussites de la recette :
L’association la Can(n)e de Jeanne a été créée en janvier 2018 dans le but de porter les événements culturels de la coopérative Chez Jeanne. Ces animations, ateliers parents-enfants, concerts, spectacles ou expositions sont accueillis au café ou proposés hors les murs. C’est le cas par exemple de certaines expositions, de cours de danse africaine et de soirées du 14 juillet, organisées en partenariat avec la commune de Saint-Martin-de-la-Cluze.
Thématique de la recette :
Citoyenneté, Intelligence collective, Culture Sports & Loisirs, ESS, Lien rural / urbain
Levier méthodologique utilisé :
Faciliter l'accueil des jeunes adultes, Favoriser l'implication des jeunes, Dynamiser des lieux de rencontre et d'échange, Développer l'attractivité du territoire, Mobiliser les élus et les habitants, Mettre en réseau et coordonner les acteurs
Fiche rédigée par :
Inès Hubert
Personne contact :
Delphine Ségalen
Organisation :
CIPRA France
Mail :
france@cipra.org
Téléphone :
0476428706
Ville concernée :
Saint-Martin-de-la-Cluze
ChezJeanneUnCafeEpicerieCollectivement (Récits-Recettes AJITeR), écrite par Ajiter
créée le 09.02.2021 à 09:54, mise à jour le 09.02.2021 à 09:54.
créée le 09.02.2021 à 09:54, mise à jour le 09.02.2021 à 09:54.
A Morlaix, un lieu pour expérimenter, de créer et de valoriser des initiatives des 18-30 ans
A Morlaix, un lieu pour expérimenter, de créer et de valoriser des initiatives des 18-30 ans

Le point de départ :
Depuis 2017, le dispositif « Jeunes en TTTrans » est engagé dans la mise en œuvre des actions visant à favoriser l’approche intégrée des politiques de jeunesse. Parmi les actions menées, le projet de l’espace 2D coordonné par le RESAM (Réseau d’Echange et de Services aux Associations en Pays de Morlaix) a pour objectif de créer un tiers-lieu ressource identifié pour les jeunes de 18 à 30 ans afin de leur permettre de créer, d'imaginer, d'expérimenter. Ce lieu permet aussi la promotion des dispositifs de soutien aux jeunes ainsi que la création d'un réseau autour des questions de jeunesse via des permanences (Mission locale par exemple). Pour cela, il s’appuie sur les ressources techniques et pédagogiques des structures jeunesse engagées dans le dispositif Jeunes en TTTrans (Morlaix Communauté, RESAM, ULAMIR-CPIE, PAEJ, Centre de loisirs Ker Avel, PIJ-MJC, Mission Locale, CAF...).
Les ustensiles :
Concrètement, l’espace libre du 2D c’est donc un espace convivial et autogéré :
• Du matériel informatique, de bricolage, image et son, pédagogique...
• Des temps d’ateliers, d’échanges, de retours d’expériences...
• De la mise en réseau avec les acteurs locaux (associations, collectivités, autres jeunes) ;
• Du conseil et accompagnement à la création d’association et au montage de projets ;
• De l’information sur les dispositifs d’aide aux initiatives collectives de jeunes (accès aux droits, bourse
communautaire, mobilité internationale...) ;
• Un centre de ressources documentaires.
. Un lieu géré au quotidien par des jeunes avec le soutien d'association locales
Le 2D espace libre est ouvert et évolutif... à chacun d’y mettre sa patte !
• Du matériel informatique, de bricolage, image et son, pédagogique...
• Des temps d’ateliers, d’échanges, de retours d’expériences...
• De la mise en réseau avec les acteurs locaux (associations, collectivités, autres jeunes) ;
• Du conseil et accompagnement à la création d’association et au montage de projets ;
• De l’information sur les dispositifs d’aide aux initiatives collectives de jeunes (accès aux droits, bourse
communautaire, mobilité internationale...) ;
• Un centre de ressources documentaires.
. Un lieu géré au quotidien par des jeunes avec le soutien d'association locales
Le 2D espace libre est ouvert et évolutif... à chacun d’y mettre sa patte !
Astuces du chef :
de jeunes bénévoles, chantiers participatifs... Aujourd’hui, une partie du 2D accueille ponctuellement ou durablement les bureaux d’associations qui louent ou troquent un espace (PAEJ/SESAM, RESAM, Les Petits Débrouillards, Le Repair...).
L’espace libre est mis à disposition des jeunes, et c’est à eux d’en imaginer la gestion, le contenu, les projets...
Qu’elles et ils aient besoin d’outils ou d’espace pour bricoler, d’un endroit confort pour rêver ou échanger sur un projet, de ressources pour avancer et réfléchir sur une idée ou d'un lieu au sec... Le 2D leur offre toutes ces possibilités. Qu’ils soient lycéen·es, étudiant·es, actif·ves, en formation professionnelle, volontaires en service civique, sans emploi... agissant en groupe ou individuellement, le 2D est pour tou·tes un lieu collectif de ressources et de création.
Le lieu est un terreau pour l'imaginaire. Il rend possible les rêves, les discussions. Il permet les conflits, les points de vue différents.
Pour lancer la dynamique, des associations de jeunes accompagnent ce projet :
• Le Repair, association de jeunes pour la mise en place d’une ressourcerie de matériaux. Par leur expérience en aménagement et gestion de lieu collaboratifs, les membres de l’association accompagnent la démarche de construction collective.
• Un jeune graphiste, membre du collectif d’artistes « La Mauvaise Graine » rend compte visuellement de la démarche (vidéos, photos, charte graphique...)
L’accent est mis sur la démarche de co-construction du projet avec les jeunes. Il s’agit d’expérimenter une nouvelle forme de gouvernance qui émane des besoins exprimés par les jeunes
Un espace libre pour les jeunes
Depuis le printemps 2019, c’est dans un ancien Dojo de 300 m2 que se développe le projet, et c’est collectivement et avec des matériaux de récupération qu’il est aménagé : chantiers d’insertion de l’ULAMIR, installation informatique par l’association de réemploi GOUPIL, participationde jeunes bénévoles, chantiers participatifs... Aujourd’hui, une partie du 2D accueille ponctuellement ou durablement les bureaux d’associations qui louent ou troquent un espace (PAEJ/SESAM, RESAM, Les Petits Débrouillards, Le Repair...).
L’espace libre est mis à disposition des jeunes, et c’est à eux d’en imaginer la gestion, le contenu, les projets...
Qu’elles et ils aient besoin d’outils ou d’espace pour bricoler, d’un endroit confort pour rêver ou échanger sur un projet, de ressources pour avancer et réfléchir sur une idée ou d'un lieu au sec... Le 2D leur offre toutes ces possibilités. Qu’ils soient lycéen·es, étudiant·es, actif·ves, en formation professionnelle, volontaires en service civique, sans emploi... agissant en groupe ou individuellement, le 2D est pour tou·tes un lieu collectif de ressources et de création.
Le lieu est un terreau pour l'imaginaire. Il rend possible les rêves, les discussions. Il permet les conflits, les points de vue différents.
Pour lancer la dynamique, des associations de jeunes accompagnent ce projet :
• Le Repair, association de jeunes pour la mise en place d’une ressourcerie de matériaux. Par leur expérience en aménagement et gestion de lieu collaboratifs, les membres de l’association accompagnent la démarche de construction collective.
• Un jeune graphiste, membre du collectif d’artistes « La Mauvaise Graine » rend compte visuellement de la démarche (vidéos, photos, charte graphique...)
L’accent est mis sur la démarche de co-construction du projet avec les jeunes. Il s’agit d’expérimenter une nouvelle forme de gouvernance qui émane des besoins exprimés par les jeunes
Les réussites de la recette :
Contacts:
2D : 2dmorlaix@gmail.com
RESAM: coordination@resam.net
- Et pour ne pas oublier les jeunes en milieu rural, un « lieu mobile » sera lancé en 2020 pour aller à leur rencontre.
Contacts:
2D : 2dmorlaix@gmail.com
RESAM: coordination@resam.net
Thématique de la recette :
Education populaire, Citoyenneté, Intelligence collective, Culture Sports & Loisirs, ESS, Tiers-Lieu
Levier méthodologique utilisé :
Accompagner et former les jeunes, Favoriser l'implication des jeunes, Dynamiser des lieux de rencontre et d'échange
Fiche rédigée par :
Réseau Rural Bretagne
Personne contact :
Réseau d’Échanges et de Services aux Associations du pays de Morlaix
Organisation :
2D Morlaix
Mail :
2dmorlaix@gmail.com
Téléphone :
02 98 63 71 91
Pour en savoir plus sur la recette :
https://www.resam.net/
Ville concernée :
Morlaix
AMorlaixUnLaboratoireDexperimentationDe (Récits-Recettes AJITeR), écrite par Ajiter
créée le 18.02.2020 à 15:38, mise à jour le 27.05.2020 à 09:07.
créée le 18.02.2020 à 15:38, mise à jour le 27.05.2020 à 09:07.
Accueillir, accompagner et intégrer en Centre Ouest Bretagne
Accueillir, accompagner et intégrer en Centre Ouest Bretagne

Le point de départ :
Contexte :
Depuis sa création, le Pays a œuvré pour maintenir des familles sur son territoire. Depuis 2000, il existe une réelle politique volontariste pour structurer une démarche d’accueil et faire venir des porteurs de projets : création d’une base de données partagée, participation à des salons... En juin 2008, un poste de chargée de mission « politique d’accueil » a été créé par le Pays.
Dès 1992, la politique du COB consiste à venir en appui aux Communautés de communes pour favoriser le développement des services à la population : facteurs indispensables d’attractivité du territoire. C’est aussi le moyen de maintenir les familles sur le COB. Grâce aux enveloppes financières de
l’Europe, de l’État et de la Région Bretagne, des centres multi-accueil ont vu le jour mais aussi des Centres de Loisirs Sans Hébergement, des services de transports collectifs, le service TRAD (Transport Rural À la Demande), des relais d’assistantes maternelles, des bibliothèques... Afin de rendre visible ces
services, le Pays a élaboré des plaquettes de communication et d’information : le guide des transports par exemple. La politique culturelle a aussi largement été soutenue. Dès les années 2000, la politique d’accueil s’affiche encore plus clairement dans le programme LEADER + (2000-2006). Quatre
animateurs travaillent de concert à cette fin. Elle se traduit par l’idée de rendre le Pays attractif pour les potentiels repreneurs et créateurs d’entreprises. Il s’agit ici de les accueillir puis de les accompagner dans leur projet d’installation. Cet accueil s’appuie sur une solide mise en réseau des acteurs économiques, agricoles, culturels et associatifs, initiée et pilotée par le Pays. Cette phase, dans un contexte de tri-départemental, a été essentielle quant à la bonne marche de l’accueil des nouveaux porteurs de projets.
Depuis sa création, le Pays a œuvré pour maintenir des familles sur son territoire. Depuis 2000, il existe une réelle politique volontariste pour structurer une démarche d’accueil et faire venir des porteurs de projets : création d’une base de données partagée, participation à des salons... En juin 2008, un poste de chargée de mission « politique d’accueil » a été créé par le Pays.
Dès 1992, la politique du COB consiste à venir en appui aux Communautés de communes pour favoriser le développement des services à la population : facteurs indispensables d’attractivité du territoire. C’est aussi le moyen de maintenir les familles sur le COB. Grâce aux enveloppes financières de
l’Europe, de l’État et de la Région Bretagne, des centres multi-accueil ont vu le jour mais aussi des Centres de Loisirs Sans Hébergement, des services de transports collectifs, le service TRAD (Transport Rural À la Demande), des relais d’assistantes maternelles, des bibliothèques... Afin de rendre visible ces
services, le Pays a élaboré des plaquettes de communication et d’information : le guide des transports par exemple. La politique culturelle a aussi largement été soutenue. Dès les années 2000, la politique d’accueil s’affiche encore plus clairement dans le programme LEADER + (2000-2006). Quatre
animateurs travaillent de concert à cette fin. Elle se traduit par l’idée de rendre le Pays attractif pour les potentiels repreneurs et créateurs d’entreprises. Il s’agit ici de les accueillir puis de les accompagner dans leur projet d’installation. Cet accueil s’appuie sur une solide mise en réseau des acteurs économiques, agricoles, culturels et associatifs, initiée et pilotée par le Pays. Cette phase, dans un contexte de tri-départemental, a été essentielle quant à la bonne marche de l’accueil des nouveaux porteurs de projets.
Les ustensiles :
Public visé :
Les familles actives. Les actions ciblent prioritairement les créateurs et repreneurs d’entreprises artisanales
Méthodologie employée :
De nombreuses réunions entre les partenaires pour construire les actions permettent de valoriser la politique d’accueil.
En octobre, il se déroule un événement « découvrons notre Pays » dont l’un des objectifs est de faire partager la politique
d’accueil du Pays aux élus et à ses habitants. Il s’agit d’un événement qui a pour but de valoriser le territoire à partir des
habitants déjà installés. Cela se manifeste par un salon de Pays où les porteurs de projet peuvent rencontrer la population en
place. Les élus et les « professionnels de l’accueil » sont aussi très présents. Des circuits de découverte du territoire et des
portes ouvertes sont projetés sur l’année pour concrétiser ce travail. Par ailleurs, le volet culturel a une très grande importance en
Centre Bretagne. L’association Arecob, créée par les instances du Pays et regroupant un grand nombre d’acteurs du milieu
de la culture, en est l’illustration.
Outils utilisés :
Afin d’accueillir les porteurs de projets économiques qui souhaitent s’installer en COB, le Pays et ses partenaires ont
créé la cellule d’accueil. À chaque contact, un questionnaire sur les « motivations à l’installation en COB » est expédié.
Ce 1 er accueil, véritable porte d’entrée du Pays, a permis aux prétendants à l’installation d’être orientés vers les partenaires
compétents. Le listing des porteurs de projets était accessible à tous les partenaires économiques sur un Intranet commun
via un code. Cet outil devait permettre d’assurer le suivi des porteurs de projets. Cette méthode, trop lourde, n’est plus uti-
lisée aujourd’hui. Depuis 2009, a débuté la construction de fiches, plus souples, à diffuser entre les partenaires pour assurer un suivi. Chaque
fiche contient des informations sur le projet de vie / projet économique.
La politique d'accueil mise en place :
Les familles actives. Les actions ciblent prioritairement les créateurs et repreneurs d’entreprises artisanales
Méthodologie employée :
De nombreuses réunions entre les partenaires pour construire les actions permettent de valoriser la politique d’accueil.
En octobre, il se déroule un événement « découvrons notre Pays » dont l’un des objectifs est de faire partager la politique
d’accueil du Pays aux élus et à ses habitants. Il s’agit d’un événement qui a pour but de valoriser le territoire à partir des
habitants déjà installés. Cela se manifeste par un salon de Pays où les porteurs de projet peuvent rencontrer la population en
place. Les élus et les « professionnels de l’accueil » sont aussi très présents. Des circuits de découverte du territoire et des
portes ouvertes sont projetés sur l’année pour concrétiser ce travail. Par ailleurs, le volet culturel a une très grande importance en
Centre Bretagne. L’association Arecob, créée par les instances du Pays et regroupant un grand nombre d’acteurs du milieu
de la culture, en est l’illustration.
Outils utilisés :
Afin d’accueillir les porteurs de projets économiques qui souhaitent s’installer en COB, le Pays et ses partenaires ont
créé la cellule d’accueil. À chaque contact, un questionnaire sur les « motivations à l’installation en COB » est expédié.
Ce 1 er accueil, véritable porte d’entrée du Pays, a permis aux prétendants à l’installation d’être orientés vers les partenaires
compétents. Le listing des porteurs de projets était accessible à tous les partenaires économiques sur un Intranet commun
via un code. Cet outil devait permettre d’assurer le suivi des porteurs de projets. Cette méthode, trop lourde, n’est plus uti-
lisée aujourd’hui. Depuis 2009, a débuté la construction de fiches, plus souples, à diffuser entre les partenaires pour assurer un suivi. Chaque
fiche contient des informations sur le projet de vie / projet économique.
La politique d'accueil mise en place :
- Slogan « ACCUEILLIR, ACCOMPAGNER, INTÉGRER » :
- Favoriser l’accueil, l’orientation et le suivi des porteurs de projets vers les partenaires compétents : animation de la cellule d’accueil, formalisation de l’accompagnement et du suivi des candidats...
- Analyser l’accueil de main-d’œuvre qualifiée et non qualifiée : affiner le diagnostic des besoins en main-d’œuvre et de certaines professions déficitaires, analyse qualitative des actions passées, propositions d’actions pour améliorer l’accueil des populations...
- Se préoccuper des familles et leur donner les clés de l’intégration : relancer l’animation des Relais Information Locale (RIL), développer le nombre et le rôle des RIL pour favoriser le « vivre ensemble », mise en réseau des CV des conjoints...
- Favoriser l’ancrage économique et social des publics non francophones..
- Promouvoir et valoriser l’offre du territoire : Créer un document d’appel du territoire qui présente le Pays à travers son offre globale et son réseau d’accompagnants.
- Promouvoir le territoire comme terre d’accueil et d’installation : S’appuyer sur des médias nationaux spécialisés (l’Esprit Village, la chaîne Demain.TV), développer la stratégie Internet,...
- Renforcer une communication auprès des habitants et des élus pour les rendre acteurs de l’accueil...
Les réussites de la recette :
Résultats obtenus :
Une démographie qui se stabilise à l’échelle du COB avec un solde migratoire positif. Des nouveaux arrivants qui se sentent mieux accueillis.
Une coordinatrice spécialement dégagée pour insuffler une démarche plus transversale (Christelle Le Pennec) pour la programmation 2007 / 2013.
Une démographie qui se stabilise à l’échelle du COB avec un solde migratoire positif. Des nouveaux arrivants qui se sentent mieux accueillis.
Une coordinatrice spécialement dégagée pour insuffler une démarche plus transversale (Christelle Le Pennec) pour la programmation 2007 / 2013.
Thématique de la recette :
Formation professionnelle et Emploi, Lien rural / urbain
Levier méthodologique utilisé :
Faciliter l'accueil des jeunes adultes, Développer l'attractivité du territoire, Mobiliser les élus et les habitants, Mettre en réseau et coordonner les acteurs
Fiche rédigée par :
Réseau Rural Basse Normandie
Personne contact :
Christelle Le Pennec
Organisation :
Pays Centre Ouest Bretagne Rostrenen
Mail :
c.le-pennec@centre-ouest-bretagne.org
Téléphone :
02 96 29 26 53
Pour en savoir plus sur la recette :
https://www.centre-ouest-bretagne.org/Vivre-en-COB
Ville concernée :
Rostrenen
AccueillirAccompagnerEtIntegrerEnCentreO (Récits-Recettes AJITeR), écrite par Ajiter
créée le 12.09.2019 à 08:56, mise à jour le 12.09.2019 à 08:56.
créée le 12.09.2019 à 08:56, mise à jour le 12.09.2019 à 08:56.
Action "1 saisonnier, 1 logement intergénérationnel" à Agde
Action "1 saisonnier, 1 logement intergénérationnel" à Agde

Le point de départ :
Contexte
L’analyse des besoins sociaux (ABS) a mis en exergue le fait qu’en 2016, 34 % de la population agathoise a plus de 60 ans, soit près de 10 points
de plus que la moyenne du département de l’Hérault. Compte tenu de cet enjeu, Gilles d’Ettore, Maire d’Agde, a confié au think tank mis en place par
le CCAS d’Agde la mission de répondre à la problématique suivante : compte tenu de l’avancée de la pyramide des âges sur le territoire,
comment imaginer un accompagnement du vieillissement de la population, qui favoriserait l’emploi et redynamiserait le centre-ville ?
Le think tank s’est appuyé notamment sur l’ABS pour élaborer un diagnostic préalable à la formulation d’un ou plusieurs scenarii de réponse concernant
le logement, les transports, l’accès à des loisirs ou des activités physiques adaptées, l’accompagnement social et médico-social... Ce diagnostic a mis
en exergue un certain nombre de forces mais aussi de faiblesses, notamment dans les secteurs centraux du logement et du transport.
La question de l’habitat est centrale : la commune d’Agde regroupe à ce jour quelques 55 000 résidences ; 24 % des personnes de plus de 60 ans
vivent au Cap d’Agde et 60 % des Agathois ont un logement sous-occupé. De plus, 55 % des Agathois de plus de 55 ans vivent seul, ce qui suppose
réfléchir à des solutions de lutte contre l’isolement et de maintien du lien social.
La sous-occupation de certains logements peut toutefois constituer une opportunité de revenus complémentaires à terme pour les séniors et
résoudre un problème crucial pour la commune, en offrant une solution d’hébergement pour une partie des 5 500 saisonniers accueillis dans notre
commune chaque année, ainsi que pour faciliter le lien social et développer les échanges intergénérationnels.
Principaux objectifs
Créer du lien social entre le saisonnier et le sénior et notamment un
échange intergénérationnel,
Fonctionnement :
En lien avec la Maison du Travail Saisonnier (MTS) de la Communauté
d’Agglomération Hérault-Méditerranée, le CCAS de la Ville d’Agde a
proposé aux séniors d’héberger un travailleur saisonnier, dans le cadre
d’un dispositif sécurisé, grâce à la « caution » de l’employeur du salarié ,
mais aussi à la mise en relation et au suivi effectués par le CCAS et la
MTS.
Pour arriver à ce résultat, le CCAS d’Agde a dû mettre l’accent sur la
communication pour faire passer l’information, mais aussi inciter - tout en
rassurant et en motivant - la mise en place d’une telle action aussi bien
auprès des séniors que des saisonniers.
Pour informer les habitants sur cette action, en 2016 et 2017, le CCAS en
collaboration avec la MTS a organisé une réunion publique d’information
sur ce dispositif innovant en conviant principalement les séniors par le
biais d’un fichier (« Age d’Or ») et grâce à une publication dans le journal
Midi Libre et le site Hérault Tribune. Un rappel a également été effectué la
veille pour le lendemain, par SMS pour les personnes qui avaient
communiqué à cet effet leur numéro de téléphone.
Le CCAS repère et contacte les personnes âgées cibles via un emailing,
des réunions d’information, etc. tandis que la MTS gère toutes les
démarches administratives entre les propriétaires et les saisonniers-
locataires (rédaction du contrat de bail, suivi des dossiers, vérification de la
solvabilité des saisonniers, visites préalables à la location, lien avec les
parents des jeunes...).
Les loyers moyens sont compris entre 200 et 400 euros.
L’analyse des besoins sociaux (ABS) a mis en exergue le fait qu’en 2016, 34 % de la population agathoise a plus de 60 ans, soit près de 10 points
de plus que la moyenne du département de l’Hérault. Compte tenu de cet enjeu, Gilles d’Ettore, Maire d’Agde, a confié au think tank mis en place par
le CCAS d’Agde la mission de répondre à la problématique suivante : compte tenu de l’avancée de la pyramide des âges sur le territoire,
comment imaginer un accompagnement du vieillissement de la population, qui favoriserait l’emploi et redynamiserait le centre-ville ?
Le think tank s’est appuyé notamment sur l’ABS pour élaborer un diagnostic préalable à la formulation d’un ou plusieurs scenarii de réponse concernant
le logement, les transports, l’accès à des loisirs ou des activités physiques adaptées, l’accompagnement social et médico-social... Ce diagnostic a mis
en exergue un certain nombre de forces mais aussi de faiblesses, notamment dans les secteurs centraux du logement et du transport.
La question de l’habitat est centrale : la commune d’Agde regroupe à ce jour quelques 55 000 résidences ; 24 % des personnes de plus de 60 ans
vivent au Cap d’Agde et 60 % des Agathois ont un logement sous-occupé. De plus, 55 % des Agathois de plus de 55 ans vivent seul, ce qui suppose
réfléchir à des solutions de lutte contre l’isolement et de maintien du lien social.
La sous-occupation de certains logements peut toutefois constituer une opportunité de revenus complémentaires à terme pour les séniors et
résoudre un problème crucial pour la commune, en offrant une solution d’hébergement pour une partie des 5 500 saisonniers accueillis dans notre
commune chaque année, ainsi que pour faciliter le lien social et développer les échanges intergénérationnels.
Principaux objectifs
- Accroître l’offre d’hébergement des travailleurs saisonniers qui arrivent sur la commune le temps de la période estivale,
- Permettre le logement des saisonniers pour un loyer modeste et encadré,
- Permettre aux séniors accueillants, de disposer d’un complément de revenu
Créer du lien social entre le saisonnier et le sénior et notamment un
échange intergénérationnel,
- Sécuriser et encadrer la relation entre le saisonnier et le sénior,
- Aller dans le sens de notre objectif de financer le maintien à domicile le plus longtemps possible des séniors,
- Faciliter le recrutement de compétences par les employeurs
Fonctionnement :
En lien avec la Maison du Travail Saisonnier (MTS) de la Communauté
d’Agglomération Hérault-Méditerranée, le CCAS de la Ville d’Agde a
proposé aux séniors d’héberger un travailleur saisonnier, dans le cadre
d’un dispositif sécurisé, grâce à la « caution » de l’employeur du salarié ,
mais aussi à la mise en relation et au suivi effectués par le CCAS et la
MTS.
Pour arriver à ce résultat, le CCAS d’Agde a dû mettre l’accent sur la
communication pour faire passer l’information, mais aussi inciter - tout en
rassurant et en motivant - la mise en place d’une telle action aussi bien
auprès des séniors que des saisonniers.
Pour informer les habitants sur cette action, en 2016 et 2017, le CCAS en
collaboration avec la MTS a organisé une réunion publique d’information
sur ce dispositif innovant en conviant principalement les séniors par le
biais d’un fichier (« Age d’Or ») et grâce à une publication dans le journal
Midi Libre et le site Hérault Tribune. Un rappel a également été effectué la
veille pour le lendemain, par SMS pour les personnes qui avaient
communiqué à cet effet leur numéro de téléphone.
Le CCAS repère et contacte les personnes âgées cibles via un emailing,
des réunions d’information, etc. tandis que la MTS gère toutes les
démarches administratives entre les propriétaires et les saisonniers-
locataires (rédaction du contrat de bail, suivi des dossiers, vérification de la
solvabilité des saisonniers, visites préalables à la location, lien avec les
parents des jeunes...).
Les loyers moyens sont compris entre 200 et 400 euros.
Les ustensiles :
MOYENS HUMAINS
Implication du coordinateur de l’administration générale et projet pour le CCAS tout au long de l’action de deux agents d’accueil du service âge d’or pour la prise de rendez-vous de la directrice de la MTS et de son assistante de la cheffe du service communication de la Ville pour la campagne de lancement de l’action pour la réunion publique : du Maire, de la Vice-Présidente du CCAS
et de son directeur.
MOYENS MATÉRIELS
Mails, phoning, sms, journaux, site internet de la ville et du CCAS, site
d’annonces, affiches...
Budget
15 600 € environ
PARTENAIRES OPÉRATIONNELS
Maison du Travail Saisonnier (MTS) de la Communauté d’Agglomération Hérault-Méditerranée : gère la relation employeur /
saisonniers Service communication de la ville d’Agde Réunions publiques d’information en présence de Monsieur le Maire,
Madame la Vice-Présidente du CCAS, Monsieur le Directeur du CCAS, Madame la Directrice de la MTS et Monsieur le Coordinateur
de l’Administration Générale et Projets du CCAS.
FINANCEURS
Le CCAS pour la campagne de communication et le temps consacré
par le coordinateur à l’action
La MTS pour la mise en relation séniors / saisonnier par le biais d’un
ETP ponctuellement avant la saison et en continu
Implication du coordinateur de l’administration générale et projet pour le CCAS tout au long de l’action de deux agents d’accueil du service âge d’or pour la prise de rendez-vous de la directrice de la MTS et de son assistante de la cheffe du service communication de la Ville pour la campagne de lancement de l’action pour la réunion publique : du Maire, de la Vice-Présidente du CCAS
et de son directeur.
MOYENS MATÉRIELS
Mails, phoning, sms, journaux, site internet de la ville et du CCAS, site
d’annonces, affiches...
Budget
15 600 € environ
PARTENAIRES OPÉRATIONNELS
Maison du Travail Saisonnier (MTS) de la Communauté d’Agglomération Hérault-Méditerranée : gère la relation employeur /
saisonniers Service communication de la ville d’Agde Réunions publiques d’information en présence de Monsieur le Maire,
Madame la Vice-Présidente du CCAS, Monsieur le Directeur du CCAS, Madame la Directrice de la MTS et Monsieur le Coordinateur
de l’Administration Générale et Projets du CCAS.
FINANCEURS
Le CCAS pour la campagne de communication et le temps consacré
par le coordinateur à l’action
La MTS pour la mise en relation séniors / saisonnier par le biais d’un
ETP ponctuellement avant la saison et en continu
Astuces du chef :
Difficultés rencontrées :
- la résistance légitime des personnes âgées à ouvrir leur domicile à une personne inconnue qui va occuper une de leurs chambres par exemple, et
ce durant plusieurs mois.
Leviers :
Pour dépasser ces inquiétudes, il convient d’informer, de rassurer et de se montrer présent et disponible durant toute la période et même en amont en effectuant directement les formalités administratives pour soulager les deux parties. Il est aussi important d’insister sur le complément de revenu que peut représenter l’engagement dans une telle action et sur la nécessité de proposer un loyer correcte adapté aux finances d’un travailleur saisonnier. Des propriétaires des années précédentes viennent témoigner lors des réunions d’information publiques. Cela aide aussi à « donner envie » aux
autres seniors. Un Centre Communal d’Action Sociale reste un établissement reconnu du public et notamment des séniors, ce qui confère à un tel projet une légitimité, s’appuyant sur des dispositifs présents sur la commune, voire la communauté de commune ou d’agglomération en lien avec l’emploi
saisonnier.
- la résistance légitime des personnes âgées à ouvrir leur domicile à une personne inconnue qui va occuper une de leurs chambres par exemple, et
ce durant plusieurs mois.
Leviers :
Pour dépasser ces inquiétudes, il convient d’informer, de rassurer et de se montrer présent et disponible durant toute la période et même en amont en effectuant directement les formalités administratives pour soulager les deux parties. Il est aussi important d’insister sur le complément de revenu que peut représenter l’engagement dans une telle action et sur la nécessité de proposer un loyer correcte adapté aux finances d’un travailleur saisonnier. Des propriétaires des années précédentes viennent témoigner lors des réunions d’information publiques. Cela aide aussi à « donner envie » aux
autres seniors. Un Centre Communal d’Action Sociale reste un établissement reconnu du public et notamment des séniors, ce qui confère à un tel projet une légitimité, s’appuyant sur des dispositifs présents sur la commune, voire la communauté de commune ou d’agglomération en lien avec l’emploi
saisonnier.
Les réussites de la recette :
En 2017, 38 saisonniers ont été logés.
« Initialement, nous espérions, pour une première année arriver à loger une dizaine de saisonniers, sachant que pour que la confiance s’installe entre
personnes âgées et jeunes saisonniers, il faudrait du temps, de l’expérience et des témoignages. » Olivier Corneo, Coordinateur Administration Générale et Projets
Ce dispositif accueilli favorablement par les séniors vivants sur la commune et par les saisonniers arrivants sur le territoire est parfaitement
transposable dans les autres stations touristiques du littoral confrontées aux mêmes données démographiques et aux enjeux du logement des
saisonniers.
Les porteurs de l’action ont été sollicités par une station touristique Audoise pour les aider à mettre en place sur leur territoire un dispositif
similaire. La MTS a la gestion de cette mission.
Cette action a obtenu en mars 2018 le prix des sociétaires décerné par la Gazette des communes et la GMF.
« Initialement, nous espérions, pour une première année arriver à loger une dizaine de saisonniers, sachant que pour que la confiance s’installe entre
personnes âgées et jeunes saisonniers, il faudrait du temps, de l’expérience et des témoignages. » Olivier Corneo, Coordinateur Administration Générale et Projets
Ce dispositif accueilli favorablement par les séniors vivants sur la commune et par les saisonniers arrivants sur le territoire est parfaitement
transposable dans les autres stations touristiques du littoral confrontées aux mêmes données démographiques et aux enjeux du logement des
saisonniers.
Les porteurs de l’action ont été sollicités par une station touristique Audoise pour les aider à mettre en place sur leur territoire un dispositif
similaire. La MTS a la gestion de cette mission.
Cette action a obtenu en mars 2018 le prix des sociétaires décerné par la Gazette des communes et la GMF.
Thématique de la recette :
Logement, Social, Saisonnalité
Levier méthodologique utilisé :
Faciliter l'accueil des jeunes adultes, Mettre en réseau et coordonner les acteurs
Fiche rédigée par :
UNCCAS
Personne contact :
Olivier Corneo Coordinateur Administration Générale et Projets et Marie-Clotilde Bourdette BOURDETTE Directrice de la Maison du Travail Saisonnier Action en copilotage avec la Maison des Travailleurs Saisonniers d’Agde.
Organisation :
CCAS d'Agde et la Maison du Travail Saisonnier
Mail :
olivier.corneo@ccas-agde.fr
Téléphone :
04 67 94 72 37
Pour en savoir plus sur la recette :
https://www.unccas.org/1-saisonnier-1-logement-intergenerationnel
Ville concernée :
Agde
Action1Saisonnier1LogementIntergeneratio (Récits-Recettes AJITeR), écrite par Ajiter
créée le 10.09.2019 à 09:57, mise à jour le 10.09.2019 à 09:57.
créée le 10.09.2019 à 09:57, mise à jour le 10.09.2019 à 09:57.
Arvieu, le village digital et convivial de demain
Arvieu, le village digital et convivial de demain

Le point de départ :
Arvieu est un village rural «isolé», situé à plus de 30 km de Rodez, le nombre d’habitants ne va pas se développer tout seul, avec le vieillissement, il peut continuer à baisser.
En 1998, la commune accueille 5 jeunes ingénieurs souhaitant s'installer en campagne : c'est la création de la SCOP Laëtis, qui est aussi rendue possible grâce à la mise à disposition gracieuse de la commune de bureaux pendant 2 ans. Sophie fait partie de ce groupe, elle est alors animatrice socio-culturelle de formation et propose à la commune de créer un poste d'animation de la vie locale. En 2014, les élus de la commune d'Arvieu prennent conscience qu'ils ne pourront pas arriver à contrer le risque de déclin démographique seuls, ce défi est trop lourd pour eux ! Leur idée : mobiliser les habitants pour mener ensemble des actions qui permettent aux gens de rester et bien vivre (maintenir les services et améliorer la vie locale) et en accueillant d'autres, éventuellement, pour dynamiser. La démarche Arvieu 2020 vise ensuite à accueillir 20 familles, augmenter la création d'emplois locaux durables, rénovation logements vacants, notamment ! Aujourd'hui la SCOP Laetis, la commune, les habitants, les élus, et le conseil villageois et ses 10 groupes thématiques œuvrent ensemble autour d'une démarche participative "Arvieu 2020" pour construire la cité digitale et conviviale de demain.
En 1998, la commune accueille 5 jeunes ingénieurs souhaitant s'installer en campagne : c'est la création de la SCOP Laëtis, qui est aussi rendue possible grâce à la mise à disposition gracieuse de la commune de bureaux pendant 2 ans. Sophie fait partie de ce groupe, elle est alors animatrice socio-culturelle de formation et propose à la commune de créer un poste d'animation de la vie locale. En 2014, les élus de la commune d'Arvieu prennent conscience qu'ils ne pourront pas arriver à contrer le risque de déclin démographique seuls, ce défi est trop lourd pour eux ! Leur idée : mobiliser les habitants pour mener ensemble des actions qui permettent aux gens de rester et bien vivre (maintenir les services et améliorer la vie locale) et en accueillant d'autres, éventuellement, pour dynamiser. La démarche Arvieu 2020 vise ensuite à accueillir 20 familles, augmenter la création d'emplois locaux durables, rénovation logements vacants, notamment ! Aujourd'hui la SCOP Laetis, la commune, les habitants, les élus, et le conseil villageois et ses 10 groupes thématiques œuvrent ensemble autour d'une démarche participative "Arvieu 2020" pour construire la cité digitale et conviviale de demain.
Les ustensiles :
Méthode appliquée :
- Une démarche autour de l'attractivité : Le Département Aveyron qui mène politique d'attractivité "L'Aveyron recrute", vers les nouvelles populations, et avec qui on travaille et sur lequel on s'appuie
- Une démarche partenariale : Un projet PUBLIC-PRIVE-HABITANT très large
- Une démarche participative : avec des outils d'animation de participation, pour l'accueil et la convivialité... avec de vraies compétences du "faire ensemble"
Étapes clés :
- Un groupe de jeunes "nouveaux arrivants" s'installent en 2014.
- Les élus en 2015 souhaitent mobiliser la participation des habitants et se font accompagner d'un cabinet pour identifier les forces et faiblesses de la commune.
- Une présentation publique a lieu pour présenter le diagnostic du territoire, et une animation participative fait ressortir quelques grandes thématiques, avec la volonté d'identifier des groupes de personnes prêts à réfléchir, et agir. A l'issue de la rencontre, une dizaine de groupes thématiques est créée dont (dont cité numérique, accueil nouveaux habitants, Arvieu en transition...)
Moyens financiers et humains
un poste d'animatrice de la vie locale, salariée de la municipalité, avec 1 ETP pour la partie animation de la cyberbase et un mi-temps pour le développement de projet.
un projet ambitieux porté par le temps investi par la municipalité et ses habitants
Le projet de ZAN incluant la rénovation des bâtiments et le projet de tiers-lieu est financé par le service développement éco de la Communauté de communes pour les investissements, au même titre que les ZA ou ZAC
- Un financement CGET et Fondation de France pendant 2 ans, sur la démarche d'attractivité un financement de la FDF et sur la démarche participative, un financement du CGET
- Une démarche autour de l'attractivité : Le Département Aveyron qui mène politique d'attractivité "L'Aveyron recrute", vers les nouvelles populations, et avec qui on travaille et sur lequel on s'appuie
- Une démarche partenariale : Un projet PUBLIC-PRIVE-HABITANT très large
- Une démarche participative : avec des outils d'animation de participation, pour l'accueil et la convivialité... avec de vraies compétences du "faire ensemble"
Étapes clés :
- Un groupe de jeunes "nouveaux arrivants" s'installent en 2014.
- Les élus en 2015 souhaitent mobiliser la participation des habitants et se font accompagner d'un cabinet pour identifier les forces et faiblesses de la commune.
- Une présentation publique a lieu pour présenter le diagnostic du territoire, et une animation participative fait ressortir quelques grandes thématiques, avec la volonté d'identifier des groupes de personnes prêts à réfléchir, et agir. A l'issue de la rencontre, une dizaine de groupes thématiques est créée dont (dont cité numérique, accueil nouveaux habitants, Arvieu en transition...)
Moyens financiers et humains
un poste d'animatrice de la vie locale, salariée de la municipalité, avec 1 ETP pour la partie animation de la cyberbase et un mi-temps pour le développement de projet.
un projet ambitieux porté par le temps investi par la municipalité et ses habitants
Le projet de ZAN incluant la rénovation des bâtiments et le projet de tiers-lieu est financé par le service développement éco de la Communauté de communes pour les investissements, au même titre que les ZA ou ZAC
- Un financement CGET et Fondation de France pendant 2 ans, sur la démarche d'attractivité un financement de la FDF et sur la démarche participative, un financement du CGET
Astuces du chef :
Éléments facilitateurs :
- Un terreau fertile et des valeurs qui rassemblent : "Plaisir, convivialité, sobriété, lien social, des valeurs très fortes pour nous"
Un groupe de jeune qui s'installe sur un territoire avec des envies de s'installer et de contribuer au développement local
- Une manière de travailler et d'avancer qualifiée d'"artisanale" au bons sens du terme, avec des actions de très court-terme, pour avoir des résultats rapidement et ensuite monter des gros projets : "pour des petites difficultés, on trouve des petites solutions, on a testé et expérimenté, et ensuite monter des projets plus costauds, mais c'etait facilitant parce qu'on avait déjà fait des choses et on avait des résultats, par exemple on faisait des ateliers numériques, qui ont bien marché, et qui ont débouché sur la création de la médiathèque et de la cyberbase"
- Tout ça s'est orienté par la présence du numérique, une entreprise qui a mis l'accent sur le numérique, comme un outil numérique pour valoriser, communiquer, attirer.
- Le numérique a permis d'accompagner la démarche, notamment grâce aux outils en ligne collaboratifs pour communiquer entre les personnes, il nous a aidé à nous démarquer des autres territoires, en effet "cela détonne dans milieu rural isolé" nous explique Sophie.
Points de vigilance :
- "tout cela n'a pas été facile, il y a eu des réticences"
Et demain ?
- Créer un lieu d'expérimentation, de formation avec la population locale avec LE JARDIN, un tiers lieu, "un petit lieu pour faire de grandes choses" et être force de proposition en termes de formation "pour créer une école du faire ensemble"
- L'idée est de favoriser la montée en compétences en termes d'autonomie, d'autonomie alimentaire, de sobriété économique.
- Avoir une partie incubation : "aujourd'hui on commence de manière artisanale, mais il s'agit de structurer nos actions et notre accompagnement"
- Un terreau fertile et des valeurs qui rassemblent : "Plaisir, convivialité, sobriété, lien social, des valeurs très fortes pour nous"
Un groupe de jeune qui s'installe sur un territoire avec des envies de s'installer et de contribuer au développement local
- Une manière de travailler et d'avancer qualifiée d'"artisanale" au bons sens du terme, avec des actions de très court-terme, pour avoir des résultats rapidement et ensuite monter des gros projets : "pour des petites difficultés, on trouve des petites solutions, on a testé et expérimenté, et ensuite monter des projets plus costauds, mais c'etait facilitant parce qu'on avait déjà fait des choses et on avait des résultats, par exemple on faisait des ateliers numériques, qui ont bien marché, et qui ont débouché sur la création de la médiathèque et de la cyberbase"
- Tout ça s'est orienté par la présence du numérique, une entreprise qui a mis l'accent sur le numérique, comme un outil numérique pour valoriser, communiquer, attirer.
- Le numérique a permis d'accompagner la démarche, notamment grâce aux outils en ligne collaboratifs pour communiquer entre les personnes, il nous a aidé à nous démarquer des autres territoires, en effet "cela détonne dans milieu rural isolé" nous explique Sophie.
Points de vigilance :
- "tout cela n'a pas été facile, il y a eu des réticences"
Et demain ?
- Créer un lieu d'expérimentation, de formation avec la population locale avec LE JARDIN, un tiers lieu, "un petit lieu pour faire de grandes choses" et être force de proposition en termes de formation "pour créer une école du faire ensemble"
- L'idée est de favoriser la montée en compétences en termes d'autonomie, d'autonomie alimentaire, de sobriété économique.
- Avoir une partie incubation : "aujourd'hui on commence de manière artisanale, mais il s'agit de structurer nos actions et notre accompagnement"
Les réussites de la recette :
- Entre 2004 et aujourd'hui, la SCOP Laëtis est passée de 3 à 17 associés.
- En 2017, labellisation MSAP et le prix Smart Village Ruralitic qui ont permis une reconnaissance et des retombées presse : beaucoup de personnes ont découvert le village, il y a de nombreuses visites, la venue d'autres médias, la tv... une notoriété utile aussi pour des partenaires potentiels, mais aussi l'intégration de ce projet au niveau de la population locale, ceux qui était plus réticent, pour les sensibiliser, les convaincre,les rallier, et ça a marché.
- Les travaux de rénovation ont généré beaucoup de commerçants locaux et du flux et plus de marché.
- En termes d'attractivité de nouveaux arrivants : 2 personnes ont souhaité s'installer pour venir travailler à Laëtis, avec une vraie motivation participation à la dynamique locale Ossar (orgine colombienne) qui a intié un Festival Pueblo Latino en lien avec "gens du cru" nouvelle association ateliers de musique latino locale, avec une 1è édition en 2019
- En termes de création d'emploi, cette dynamique de création d'association et d'activité a permis la création de 2 postes au sein de l'association les Locomotivés,
- Rénovation de l'ensemble des bâtiments du projet (objectif 30 salariés contre 20 aujourd’hui) + chaufferie bois énergie durable
- Le développement du sentiment d'appartenance à ce village positif, valorisant.
- En 2017, labellisation MSAP et le prix Smart Village Ruralitic qui ont permis une reconnaissance et des retombées presse : beaucoup de personnes ont découvert le village, il y a de nombreuses visites, la venue d'autres médias, la tv... une notoriété utile aussi pour des partenaires potentiels, mais aussi l'intégration de ce projet au niveau de la population locale, ceux qui était plus réticent, pour les sensibiliser, les convaincre,les rallier, et ça a marché.
- Les travaux de rénovation ont généré beaucoup de commerçants locaux et du flux et plus de marché.
- En termes d'attractivité de nouveaux arrivants : 2 personnes ont souhaité s'installer pour venir travailler à Laëtis, avec une vraie motivation participation à la dynamique locale Ossar (orgine colombienne) qui a intié un Festival Pueblo Latino en lien avec "gens du cru" nouvelle association ateliers de musique latino locale, avec une 1è édition en 2019
- En termes de création d'emploi, cette dynamique de création d'association et d'activité a permis la création de 2 postes au sein de l'association les Locomotivés,
- Rénovation de l'ensemble des bâtiments du projet (objectif 30 salariés contre 20 aujourd’hui) + chaufferie bois énergie durable
- Le développement du sentiment d'appartenance à ce village positif, valorisant.
Thématique de la recette :
MSAP, Numérique, Intelligence collective, Lien rural / urbain, Tiers-Lieu
Levier méthodologique utilisé :
Faciliter l'accueil des jeunes adultes, Dynamiser des lieux de rencontre et d'échange, Développer l'attractivité du territoire, Mettre en forme l'information et communication, Mobiliser les élus et les habitants, Mettre en réseau et coordonner les acteurs
Fiche rédigée par :
Association ADRETS
Personne contact :
Sophie Terris, chargée de projet et animatrice
Organisation :
SCOP Laëtis
Mail :
sophie.terris@laetis.fr
Téléphone :
05 65 46 06 64
Pour en savoir plus sur la recette :
https://www.arvieu.fr/fr/vivre-emploi-logement/documents/arvieu-2020-presentation-finale-hcom.pdf
Ville concernée :
Arvieu
ArvieuLeVillageDigitalEtConvivialDeDema (Récits-Recettes AJITeR), écrite par Ajiter
créée le 27.09.2019 à 09:32, mise à jour le 27.09.2019 à 09:32.
créée le 27.09.2019 à 09:32, mise à jour le 27.09.2019 à 09:32.
Co-construction d’un projet éducatif et culturel de territoire dans le bassin de vie de Coustellet (Sud Vaucluse)
Co-construction d’un projet éducatif et culturel de territoire dans le bassin de vie de Coustellet (Sud Vaucluse)
Le point de départ :
Depuis 1996, l'association AVEC (Animation Vauclusienne Éducative et Culturelle) centre son projet autour d'un territoire rural, de sa population et des interactions qui en découlent par l’animation d’un équipement, La Gare de Coustellet, sur lequel elle développe trois pôles d’activités : musiques actuelles et spectacle vivant, jeunesse et famille, vie locale. Ses actions ont pour objectifs de favoriser l’épanouissement et l’implication citoyenne des habitants, de dynamiser la vie associative locale et la structuration du territoire. Forte de 250 adhérents et accueillant près de 10 000 personnes chaque année, au pied du Luberon, La Gare est un lieu incontournable de rencontre et de croisement.
La redéfinition du territoire (en 2014, agrandissement de la Communauté de communes de Coustellet de 5 communes à 11, puis en 2017 une absorption qui transforme la communauté de communes Luberon Mont de Vaucluse en communauté d’agglomération de 16 communes) et le paysage des territoires marqués par des politiques extrêmes, renforcent l’envie des acteurs associatifs de mettre en place un projet de coopération élargi, inter-associatif, en partenariat avec les collectivités publiques, les acteurs institutionnels et les établissements scolaires en faisant un lien ville/campagne.
Ils s’engagent dans un processus d’expérimentation qui a pour enjeu la définition et la mise en œuvre d’un projet de territoire culturel, social et éducatif concerté (PECDT), sur les thèmes du « Vivre ensemble en partageant nos différences ». La volonté d'ajouter le terme culturel s’appuie sur la notion de droits culturels, introduite dans la loi NoTRE .
>> Finalités du PECDT:
• Proposer un accueil adapté des publics de 0 à 30 ans
• Favoriser les échanges et les rencontres
• Organiser l’accueil par des professionnels compétents et formés qui encouragent la découverte culturelle, artistique et sportive
• S’inscrire dans une démarche de développement durable
La redéfinition du territoire (en 2014, agrandissement de la Communauté de communes de Coustellet de 5 communes à 11, puis en 2017 une absorption qui transforme la communauté de communes Luberon Mont de Vaucluse en communauté d’agglomération de 16 communes) et le paysage des territoires marqués par des politiques extrêmes, renforcent l’envie des acteurs associatifs de mettre en place un projet de coopération élargi, inter-associatif, en partenariat avec les collectivités publiques, les acteurs institutionnels et les établissements scolaires en faisant un lien ville/campagne.
Ils s’engagent dans un processus d’expérimentation qui a pour enjeu la définition et la mise en œuvre d’un projet de territoire culturel, social et éducatif concerté (PECDT), sur les thèmes du « Vivre ensemble en partageant nos différences ». La volonté d'ajouter le terme culturel s’appuie sur la notion de droits culturels, introduite dans la loi NoTRE .
>> Finalités du PECDT:
- • Favoriser les pratiques culturelles, l'accès au patrimoine, aux savoirs et aux œuvres
- • Promouvoir les solidarités, l'inclusion sociale et la citoyenneté
- • Soutenir et contribuer à structurer les actions d'information et de coopération
• Proposer un accueil adapté des publics de 0 à 30 ans
• Favoriser les échanges et les rencontres
• Organiser l’accueil par des professionnels compétents et formés qui encouragent la découverte culturelle, artistique et sportive
• S’inscrire dans une démarche de développement durable
Les ustensiles :
Méthode appliquée
Appui sur le pôle jeunesse à La Gare, constitué des dispositifs : Maison de projet, Service éducatif, Espace de vie sociale, Accueil Jeunes, Base de Loisirs développé par:
• Des équipements : La réhabilitation et l'accessibilité de l'espace jeunesse garantissant l'agrément R et l'accueil en hébergement de mineurs (hébergement constitué de 5 chambres et de 12 lits ; cuisine de collectivité, autour d'un projet de proximité favorisant les producteurs locaux et les circuits courts ; point informations-ressources : un espace de 60 m2, dédié à l'accueil, l'information- ressource et équipé de 6 ordinateurs pour des recherches et ateliers; un espace de 50 m2 dédié à l'accueil de jeunes)
• De l’ingénierie et des personnels dédiés
• Des agréments et labellisations : Convention EURODESK, Point Cyb, Envie d'Agir, Fonds Initiatives Jeunesse 84, Jeunesse et Éducation Populaire, Accueil Jeunes et FONJEP, Espace de Vie Sociale, SPRO
• Des partenariats : le Contrat Enfance Jeunesse avec les 5 communes du territoire, la CAF et la MSA ; la CAF du Vaucluse au travers du dispositif Espace de Vie Sociale ; le Conseil Départemental du Vaucluse par son conventionnement du service « centre social et espace de vie sociale » ; le Conseil Régional PACA par sa direction de la jeunesse et de la vie associative ; la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (co-organisation de formations continues en direction des animateurs des accueils jeunes du département) ; l’ Etat via le FONJEP
• Des réseaux: COMPI 84/26, réseau des accueils jeunes nord Vaucluse / sud Drome ; Adorezo, réseau des accueils jeunes Vauclusiens ; IJ84 -porté par le CRIJPA- réseau des Points Information Jeunesse du Vaucluse ; Espaces de vie sociale et centres sociaux ; EURODESK ; Politique de la ville de Cavail-lon ; Le réseau Initiatives Jeunesse.
La mise en place d’une dynamique de coconstruction et coopération avec les institutions et les acteurs du territoire via un Contrat Enfance Jeunesse (réunissant au départ la Communauté de com-mune, MSA, Département) ; un projet d’animation locale missionné sur les ados et les jeunes adultes ; la participation aux premières expérimentations d’un Contrat de Territoire Global (CTG) avec une entrée ‘convention sociale et jeunesse’ intersectorielle sur l’emploi, la santé, les loisirs.
• Mise en place d’un premier projet (2 années) sur le handicap pour fédérer de nombreux acteurs suivi de nombreux événements sur tout le territoire impliquant l’ensemble des acteurs éducatifs et culturels.
• Mise en place d’une mission d’accompagnement, afin d’aider à la définition et la mise en œuvre du projet de PECDT par la FEDELIMA et l’UFISC, dans le cadre d’un un appel à projet FDVA (Fonds pour le Développement de la Vie Associative) portant sur l’expérimentation à la coopération, au dialogue inter-associatif en milieu rural afin d’accompagner directement des territoires et des acteurs des musiques actuelles à la structuration de leur projet de coopération (diagnostic partagé, rédaction d’un cahier des charges, mobilisation des acteurs, rencontres, préconisations).
• Création d’un comité de pilotage composé d’élus, d’associations, de la CAF, MSA, du Département visant à coconstruire des actions ; piloté par le coordinateur Jeunesse du CEJ ; élargi aux acteurs de la jeunesse pour la rédaction du Projet Educatif et culturel de Territoire (PECDT).
• Une implication forte dans les dispositifs institutionnels territoriaux: Création d’une cellule de veille (ancrée sur le collège, avec 14 maires, pour l’accompagnement des familles) permettant la discussion de projets et associant à ses réflexions le Groupe Territorial de la politique de la Ville.
Étapes clés
2004 : Agrandissement des locaux de la Gare pour l’Espace Jeunesse
2005 : Contrat Enfance Jeunesse (Communauté de commune, MSA, département)
2009 : Première expérimentation d’un Contrat de Territoire Global ( CTG)
2010 : Labellisation de la Gare "Espace de vie sociale" (EVS)
2014 - 2015 : Projets en coopération sur le handicap
2014 : Élargissement de la communauté de commune
2017 : Élargissement à l’agglomération
2016 - 2017 : Accompagnement FEDELIMA - UFISC (Accueil des Rencontres nationales de la FEDELIMA • les 8, 9 et 10 février 2016)
2016 - 2018 : Actions et événements menées sur l’ensemble du territoire avec les acteurs locaux
2019 : Projet de coopérative sociale et jeunesse
Appui sur le pôle jeunesse à La Gare, constitué des dispositifs : Maison de projet, Service éducatif, Espace de vie sociale, Accueil Jeunes, Base de Loisirs développé par:
• Des équipements : La réhabilitation et l'accessibilité de l'espace jeunesse garantissant l'agrément R et l'accueil en hébergement de mineurs (hébergement constitué de 5 chambres et de 12 lits ; cuisine de collectivité, autour d'un projet de proximité favorisant les producteurs locaux et les circuits courts ; point informations-ressources : un espace de 60 m2, dédié à l'accueil, l'information- ressource et équipé de 6 ordinateurs pour des recherches et ateliers; un espace de 50 m2 dédié à l'accueil de jeunes)
• De l’ingénierie et des personnels dédiés
• Des agréments et labellisations : Convention EURODESK, Point Cyb, Envie d'Agir, Fonds Initiatives Jeunesse 84, Jeunesse et Éducation Populaire, Accueil Jeunes et FONJEP, Espace de Vie Sociale, SPRO
• Des partenariats : le Contrat Enfance Jeunesse avec les 5 communes du territoire, la CAF et la MSA ; la CAF du Vaucluse au travers du dispositif Espace de Vie Sociale ; le Conseil Départemental du Vaucluse par son conventionnement du service « centre social et espace de vie sociale » ; le Conseil Régional PACA par sa direction de la jeunesse et de la vie associative ; la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (co-organisation de formations continues en direction des animateurs des accueils jeunes du département) ; l’ Etat via le FONJEP
• Des réseaux: COMPI 84/26, réseau des accueils jeunes nord Vaucluse / sud Drome ; Adorezo, réseau des accueils jeunes Vauclusiens ; IJ84 -porté par le CRIJPA- réseau des Points Information Jeunesse du Vaucluse ; Espaces de vie sociale et centres sociaux ; EURODESK ; Politique de la ville de Cavail-lon ; Le réseau Initiatives Jeunesse.
La mise en place d’une dynamique de coconstruction et coopération avec les institutions et les acteurs du territoire via un Contrat Enfance Jeunesse (réunissant au départ la Communauté de com-mune, MSA, Département) ; un projet d’animation locale missionné sur les ados et les jeunes adultes ; la participation aux premières expérimentations d’un Contrat de Territoire Global (CTG) avec une entrée ‘convention sociale et jeunesse’ intersectorielle sur l’emploi, la santé, les loisirs.
• Mise en place d’un premier projet (2 années) sur le handicap pour fédérer de nombreux acteurs suivi de nombreux événements sur tout le territoire impliquant l’ensemble des acteurs éducatifs et culturels.
• Mise en place d’une mission d’accompagnement, afin d’aider à la définition et la mise en œuvre du projet de PECDT par la FEDELIMA et l’UFISC, dans le cadre d’un un appel à projet FDVA (Fonds pour le Développement de la Vie Associative) portant sur l’expérimentation à la coopération, au dialogue inter-associatif en milieu rural afin d’accompagner directement des territoires et des acteurs des musiques actuelles à la structuration de leur projet de coopération (diagnostic partagé, rédaction d’un cahier des charges, mobilisation des acteurs, rencontres, préconisations).
• Création d’un comité de pilotage composé d’élus, d’associations, de la CAF, MSA, du Département visant à coconstruire des actions ; piloté par le coordinateur Jeunesse du CEJ ; élargi aux acteurs de la jeunesse pour la rédaction du Projet Educatif et culturel de Territoire (PECDT).
• Une implication forte dans les dispositifs institutionnels territoriaux: Création d’une cellule de veille (ancrée sur le collège, avec 14 maires, pour l’accompagnement des familles) permettant la discussion de projets et associant à ses réflexions le Groupe Territorial de la politique de la Ville.
Étapes clés
2004 : Agrandissement des locaux de la Gare pour l’Espace Jeunesse
2005 : Contrat Enfance Jeunesse (Communauté de commune, MSA, département)
2009 : Première expérimentation d’un Contrat de Territoire Global ( CTG)
2010 : Labellisation de la Gare "Espace de vie sociale" (EVS)
2014 - 2015 : Projets en coopération sur le handicap
2014 : Élargissement de la communauté de commune
2017 : Élargissement à l’agglomération
2016 - 2017 : Accompagnement FEDELIMA - UFISC (Accueil des Rencontres nationales de la FEDELIMA • les 8, 9 et 10 février 2016)
2016 - 2018 : Actions et événements menées sur l’ensemble du territoire avec les acteurs locaux
2019 : Projet de coopérative sociale et jeunesse
Astuces du chef :
Eléments facilitateurs du projet :
Levier 1. Un porteur de projet associatif à vocation partenariale : « AVEC / La Gare » qui héberge un pôle Maison de projets depuis 20 ans
Levier 2. Des dispositif moteurs : le Contrat Enfance jeunesse (CEJ) et le Contrat Global de Territoire qui ont permis la montée en puissance du coordinateur
Levier 3. Un cadre d’analyse et de propositions : le Projet Éducatif et Culturel De Territoire (PECDT)
Levier 4. La mission d’accompagnement FEDELIMA qui a permis de mobiliser les élus des collectivités et des services de l’État permettant de conserver une dynamique collective forte.
Freins :
Moyens financiers et humains :
- FNADT (Fonds National d’Aménagement du Territoire) 1998 - 2005 avec des outils d’accompagnement jeunesse : Fonds d’initiative jeunesse, défis jeunes, jeunes ESS
- FONJEP depuis 2004
- Fonds CAF + Cdc pour agrandissement des locaux
Pôle jeunesse de la Gare: 2 ETP (un directeur accueil Jeunes et 2 stagiaires annuels)
+ Budget de la mission d’expérimentation à la coopération FEDELIMA: 12 000 euros TTC (50% sur l’intervention artistique, 50% sur la mission d'accompagnement)
Levier 1. Un porteur de projet associatif à vocation partenariale : « AVEC / La Gare » qui héberge un pôle Maison de projets depuis 20 ans
Levier 2. Des dispositif moteurs : le Contrat Enfance jeunesse (CEJ) et le Contrat Global de Territoire qui ont permis la montée en puissance du coordinateur
Levier 3. Un cadre d’analyse et de propositions : le Projet Éducatif et Culturel De Territoire (PECDT)
Levier 4. La mission d’accompagnement FEDELIMA qui a permis de mobiliser les élus des collectivités et des services de l’État permettant de conserver une dynamique collective forte.
Freins :
- Impossibilité de créer un comité scientifique à cause des difficultés à impliquer, au-delà des personnes, des départements d’université ou des laboratoires de recherche dans la durée du projet d’expérimentation
Moyens financiers et humains :
- FNADT (Fonds National d’Aménagement du Territoire) 1998 - 2005 avec des outils d’accompagnement jeunesse : Fonds d’initiative jeunesse, défis jeunes, jeunes ESS
- FONJEP depuis 2004
- Fonds CAF + Cdc pour agrandissement des locaux
Pôle jeunesse de la Gare: 2 ETP (un directeur accueil Jeunes et 2 stagiaires annuels)
+ Budget de la mission d’expérimentation à la coopération FEDELIMA: 12 000 euros TTC (50% sur l’intervention artistique, 50% sur la mission d'accompagnement)
Les réussites de la recette :
Ce PECDT a permis :
- L’évolution d’une politique contractuelle enfance jeunesse vers une politique éducative publique enfance jeunesse en favorisant le passage d’une logique de dispositif à une logique de partenariat.
- Une cohérence dans le cadre d’une politique éducative en associant les différents groupes scolaires, les associations du territoire et les structures d’accueil de loisirs.
- L’animation d’une concertation permanente
- La mise en place de différents événements sur le territoire de la Communauté des communes du Lubéron Mont de Vaucluse, imaginés et construits dans un partenariat entre les médiathèques, les lieux culturels, les établissements scolaires, les artistes et les associations du territoire, comme par exemple :
Organisation des Zapéros concerts lors du marché paysan et des Zapéros vélos en partenariat avec l’association Vélo Loisirs Provence ; des rendez-vous Nature en partenariat avec Les Beaumettes : parcours en vélo de La Gare jusqu’aux Beaumettes pour une visite guidée du village et concert champêtre, jardins partagés, potagers numériques, ateliers plantes sonores ; Réalisation d’un atelier graff avec les élèves de l’école de Lagnes et d’une fresque sur la vélo route avec les jeunes de Cabrières d’Avignon…
Points de vigilance.
• L’agglomération n’a pas encore ouvert un pôle de développement, une prochaine étape nécessaire à la coordination des actions
• Veiller à ce que les instances de gouvernance restent ouvertes à d’autres acteurs que l’association AVEC, leur interlocuteur principal et historique
• Des moyens financiers et humains sont nécessaires pour pérenniser dans l’avenir les actions des objectifs annoncés
- L’évolution d’une politique contractuelle enfance jeunesse vers une politique éducative publique enfance jeunesse en favorisant le passage d’une logique de dispositif à une logique de partenariat.
- Une cohérence dans le cadre d’une politique éducative en associant les différents groupes scolaires, les associations du territoire et les structures d’accueil de loisirs.
- L’animation d’une concertation permanente
- La mise en place de différents événements sur le territoire de la Communauté des communes du Lubéron Mont de Vaucluse, imaginés et construits dans un partenariat entre les médiathèques, les lieux culturels, les établissements scolaires, les artistes et les associations du territoire, comme par exemple :
Organisation des Zapéros concerts lors du marché paysan et des Zapéros vélos en partenariat avec l’association Vélo Loisirs Provence ; des rendez-vous Nature en partenariat avec Les Beaumettes : parcours en vélo de La Gare jusqu’aux Beaumettes pour une visite guidée du village et concert champêtre, jardins partagés, potagers numériques, ateliers plantes sonores ; Réalisation d’un atelier graff avec les élèves de l’école de Lagnes et d’une fresque sur la vélo route avec les jeunes de Cabrières d’Avignon…
Points de vigilance.
• L’agglomération n’a pas encore ouvert un pôle de développement, une prochaine étape nécessaire à la coordination des actions
• Veiller à ce que les instances de gouvernance restent ouvertes à d’autres acteurs que l’association AVEC, leur interlocuteur principal et historique
• Des moyens financiers et humains sont nécessaires pour pérenniser dans l’avenir les actions des objectifs annoncés
Thématique de la recette :
Education populaire, Culture Sports & Loisirs, Social, Lien rural / urbain
Levier méthodologique utilisé :
Faciliter l'accueil des jeunes adultes, Accompagner et former les jeunes, Favoriser l'implication des jeunes, Faire découvrir le territoire et les métiers, Dynamiser des lieux de rencontre et d'échange
Fiche rédigée par :
UFISC
Personne contact :
Stéphane Soler
Organisation :
Association AVEC
Mail :
stephane@aveclagare.org
Téléphone :
04 90 76 84 38
Pour en savoir plus sur la recette :
http://www.aveclagare.org
Ville concernée :
Coustellet
CoConstructionDunProjetEducatifEtCulture (Récits-Recettes AJITeR), écrite par Ajiter
créée le 27.11.2019 à 16:51, mise à jour le 27.11.2019 à 16:07.
créée le 27.11.2019 à 16:51, mise à jour le 27.11.2019 à 16:07.
Cohabitation intergénérationnelle pour faciliter l'accueil des jeunes apprentis, étudiants, travailleurs...
Cohabitation intergénérationnelle pour faciliter l'accueil des jeunes apprentis, étudiants, travailleurs...

Le point de départ :
D’une part, certaines personnes sont confrontées à des difficultés particulières (financières, familiales, géographique...) d’accès au logement pour s’installer, travailler, suivre une formation, un apprentissage ou des études dans la Drôme. Et d’autre part, de nombreuses personnes (majoritairement âgées), vivent seules dans leur logement en ayant un sentiment de solitude et cherchant une alternative à la maison de retraite. Cette initiative est le fruit de l'expérimentation d’une cohabitation sur la Drôme en 2005, financée par la fondation de France et mis en place par Aider Initiatives.
Les objectifs initiaux :
- Améliorer les conditions d'accueil des étudiant(e)s, apprenti(e)s, travailleur(se)s, ...
- bâtir des passerelles entre les générations en favorisant le lien social
- constituer un comité de pilotage à l'échelle départementale réunissant des acteurs de la gérontologie, l'hébergement...
Adapter en milieu rural et périurbain un concept qui nous vient d’Espagne. Dans une volonté de solidarité, une personne,généralement âgée, propose une chambre, un studio en échange d’une aide occasionnelle, d’un savoir-faire ou d'une présence à des étudiant(e)s, stagiaires, apprenti(e)s,
travailleur(se)s. Dans une logique d’échange, un(e) habitant(e) ouvre sa demeure à une présence. Tout deux se partagent les tâches de la vie quotidienne selon les possibilités de chacun(e), afin de vivre une cohabitation harmonieuse.
Aujourd'hui, Solidarité Habitats recense l’offre et la demande par un accompagnement individuel, en tenant compte de l’environnement social, familial et professionnel. Puis organise la rencontre entre le demandeur et l’offreur quand leurs besoins semblent convergents, vers une relation appelée « binôme ». Ensuite l'association propose ensuite une formalisation de la cohabitation par la mise en place d’une charte, d’une convention, d’un code de cohabitation qui permet de définir les bases des échanges ainsi qu’un suivi régulier par des appels téléphoniques et des rencontres bilans.
Les objectifs initiaux :
- Améliorer les conditions d'accueil des étudiant(e)s, apprenti(e)s, travailleur(se)s, ...
- bâtir des passerelles entre les générations en favorisant le lien social
- constituer un comité de pilotage à l'échelle départementale réunissant des acteurs de la gérontologie, l'hébergement...
Adapter en milieu rural et périurbain un concept qui nous vient d’Espagne. Dans une volonté de solidarité, une personne,généralement âgée, propose une chambre, un studio en échange d’une aide occasionnelle, d’un savoir-faire ou d'une présence à des étudiant(e)s, stagiaires, apprenti(e)s,
travailleur(se)s. Dans une logique d’échange, un(e) habitant(e) ouvre sa demeure à une présence. Tout deux se partagent les tâches de la vie quotidienne selon les possibilités de chacun(e), afin de vivre une cohabitation harmonieuse.
Aujourd'hui, Solidarité Habitats recense l’offre et la demande par un accompagnement individuel, en tenant compte de l’environnement social, familial et professionnel. Puis organise la rencontre entre le demandeur et l’offreur quand leurs besoins semblent convergents, vers une relation appelée « binôme ». Ensuite l'association propose ensuite une formalisation de la cohabitation par la mise en place d’une charte, d’une convention, d’un code de cohabitation qui permet de définir les bases des échanges ainsi qu’un suivi régulier par des appels téléphoniques et des rencontres bilans.
Les ustensiles :
Partenaires techniques
- Les Organismes de formation et le territoire de la vallée de d’accompagnement à l’emploi (mission locale, Greta, CFA, pôle emploi, CTEF...)
- Centre locaux de coordination gérontologique (CLIC)
- Les associations d’éducation populaire
- Les CCAS
Partenaires financiers:
Ministère de la Jeunesse
Conseil Général de la Drôme
Région Rhône Alpes
Autres projets comparables :
ESDES Lyon logement en partage
DIGI Grenoble
Coup de pouce-Chambéry (Un toit deux générations)
- Les Organismes de formation et le territoire de la vallée de d’accompagnement à l’emploi (mission locale, Greta, CFA, pôle emploi, CTEF...)
- Centre locaux de coordination gérontologique (CLIC)
- Les associations d’éducation populaire
- Les CCAS
Partenaires financiers:
Ministère de la Jeunesse
Conseil Général de la Drôme
Région Rhône Alpes
Autres projets comparables :
ESDES Lyon logement en partage
DIGI Grenoble
Coup de pouce-Chambéry (Un toit deux générations)
Astuces du chef :
Difficultés rencontrées :
Même si en 2009, « cohabitons en Drôme » a permis de répondre à 45% de l’offre recensée par
notre action, il est parfois difficile de croiser l’offre et la demande pour certaines raisons :
- géographiques (pas de demande dans ce lieu ou territoire trop isolé...),
- de profils (préférence pour un homme, une femme, une personne jeune...)
- de disponibilités (personne étudiante, en alternance en CDD, retraitée...).
Facteurs de réussite :
La communication diverse et variée (plaquette, affiche, réunions publiques, articles de presse,
émissions de radio, ...) relayée par un certain nombre de partenaires locaux, a permis une bonne
identification et connaissance de notre action sue le territoire Drômois. 95% des rencontres entre
demandeur et offreur organisées par AIDER permettent de concrétiser une nouvelle cohabitation, d’où l’importance de la rencontre individuelle pour bien identifier la demande, l’environnement familial, social et économique...
Limites
Les rencontres individuelles et collectives sont indispensables pour que les cohabitations soient
harmonieuses. Mais elles nécessitent beaucoup de temps d’entretiens et de déplacements qui a terme ne peut être assurée seulement par Solidarités Habitat. C’est une action qui nécessite donc pour sa pérennisation, la mise en place de relais à l’échelle de la commune et/ou de l’intercommunalité.
Même si en 2009, « cohabitons en Drôme » a permis de répondre à 45% de l’offre recensée par
notre action, il est parfois difficile de croiser l’offre et la demande pour certaines raisons :
- géographiques (pas de demande dans ce lieu ou territoire trop isolé...),
- de profils (préférence pour un homme, une femme, une personne jeune...)
- de disponibilités (personne étudiante, en alternance en CDD, retraitée...).
Facteurs de réussite :
La communication diverse et variée (plaquette, affiche, réunions publiques, articles de presse,
émissions de radio, ...) relayée par un certain nombre de partenaires locaux, a permis une bonne
identification et connaissance de notre action sue le territoire Drômois. 95% des rencontres entre
demandeur et offreur organisées par AIDER permettent de concrétiser une nouvelle cohabitation, d’où l’importance de la rencontre individuelle pour bien identifier la demande, l’environnement familial, social et économique...
Limites
Les rencontres individuelles et collectives sont indispensables pour que les cohabitations soient
harmonieuses. Mais elles nécessitent beaucoup de temps d’entretiens et de déplacements qui a terme ne peut être assurée seulement par Solidarités Habitat. C’est une action qui nécessite donc pour sa pérennisation, la mise en place de relais à l’échelle de la commune et/ou de l’intercommunalité.
Les réussites de la recette :
Une évolution constante de la concrétisation des cohabitations depuis le démarrage : 2 en 2006, 12 en 2007, 20 en 2008 et 33 en 2009. C’est une action qui favorise une réponse adaptée, basée sur du lien et de la solidarité. Elle permet le recueil des besoins en hébergement dans leur diversité (étudiants, apprentis, salariés, saisonniers, nouveaux arrivants, stagiaires...) et les demandes exprimées (associations étudiantes, missions locales).
Les impacts :
L’ensemble des hébergeurs souhaitent avant tout participer à une action solidaire en mettant à disposition un espace meublé inutilisé (autrefois utilisé par un enfant, parent...) de façon temporaire. Les plus âgés pensent que le fait d’avoir une présence régulière permet de rendre un quotidien plus dynamique, moins monotone. Cela favorise aussi l’envie d’activités (culturelles, sociales, domestiques...). Offre et partenariat : un intérêt grandissant sur l’ensemble du département de la part des associations, des organismes, des services accueillant un public senior. Cela se traduit par une sollicitation pour de l’information, une orientation de leur public vers AIDER comme solution alternative au maintien à domicile, une reconnaissance de notre action au sein des réseaux de gérontologie... Le recueil de témoignages des hébergeurs/hébergés et de leur famille lors des bilans, montre que l’action a été appréciée, bénéfique. Certains hébergeurs seniors renouvellent l’expérience en accueillant à nouveau une personne. L'accompagnement que propose AIDER autant sur la prise de contact, la visite, l’organisation de la rencontre et le suivi leur semble indispensable et rassurant
Perspectives
- Multiplier les binômes, par l’élargissement du réseau d’hébergeurs sur l’ensemble du département. Identifier, repérer, les besoins en nombre, diversité de situations, contribuant ainsi au diagnostic de territoire. Développer l’outil comme une solution possible adaptée à des publics divers (jeunes, éloignés de l’emploi, en formation...)
- Associer les communes, les associations et structures au développement de l’action par l’organisation de rencontres thématiques, de réunions publiques. Et aussi par la mise en place d’un comité de pilotage et la création de points relais sur le département.
- Par ailleurs, le nombre croissant de demandes et d’offres, et la multiplication de la diversité des situations ont amené l’association à se rapprocher des autres associations de la Région Rhône Alpes afin de partager les expériences, dans le cadre d’une antenne Rhône Alpes du réseau national LIS (Logement Intergénérationnel Solidarités). Afin de mieux analyser les besoins pour adapter une réponse au plus juste, les 4 associations du réseau LISRA 1 se sont inscrites dans une expérimentation dans le cadre d’un appel à projet du Haut Commissariat à la Jeunesse.
- L’expérimentation s’accompagne d’une évaluation qui doit permettre une mesure approfondie des besoins des publics, des modalités d’accompagnement et des conditions de pérennisation.
Par ailleurs, la structuration d’un réseau régional renforce les possibilités de développement de l’hébergement intergénérationnel, ainsi que d’une plus grande reconnaissance auprès des services de l’État
Les impacts :
L’ensemble des hébergeurs souhaitent avant tout participer à une action solidaire en mettant à disposition un espace meublé inutilisé (autrefois utilisé par un enfant, parent...) de façon temporaire. Les plus âgés pensent que le fait d’avoir une présence régulière permet de rendre un quotidien plus dynamique, moins monotone. Cela favorise aussi l’envie d’activités (culturelles, sociales, domestiques...). Offre et partenariat : un intérêt grandissant sur l’ensemble du département de la part des associations, des organismes, des services accueillant un public senior. Cela se traduit par une sollicitation pour de l’information, une orientation de leur public vers AIDER comme solution alternative au maintien à domicile, une reconnaissance de notre action au sein des réseaux de gérontologie... Le recueil de témoignages des hébergeurs/hébergés et de leur famille lors des bilans, montre que l’action a été appréciée, bénéfique. Certains hébergeurs seniors renouvellent l’expérience en accueillant à nouveau une personne. L'accompagnement que propose AIDER autant sur la prise de contact, la visite, l’organisation de la rencontre et le suivi leur semble indispensable et rassurant
Perspectives
- Multiplier les binômes, par l’élargissement du réseau d’hébergeurs sur l’ensemble du département. Identifier, repérer, les besoins en nombre, diversité de situations, contribuant ainsi au diagnostic de territoire. Développer l’outil comme une solution possible adaptée à des publics divers (jeunes, éloignés de l’emploi, en formation...)
- Associer les communes, les associations et structures au développement de l’action par l’organisation de rencontres thématiques, de réunions publiques. Et aussi par la mise en place d’un comité de pilotage et la création de points relais sur le département.
- Par ailleurs, le nombre croissant de demandes et d’offres, et la multiplication de la diversité des situations ont amené l’association à se rapprocher des autres associations de la Région Rhône Alpes afin de partager les expériences, dans le cadre d’une antenne Rhône Alpes du réseau national LIS (Logement Intergénérationnel Solidarités). Afin de mieux analyser les besoins pour adapter une réponse au plus juste, les 4 associations du réseau LISRA 1 se sont inscrites dans une expérimentation dans le cadre d’un appel à projet du Haut Commissariat à la Jeunesse.
- L’expérimentation s’accompagne d’une évaluation qui doit permettre une mesure approfondie des besoins des publics, des modalités d’accompagnement et des conditions de pérennisation.
Par ailleurs, la structuration d’un réseau régional renforce les possibilités de développement de l’hébergement intergénérationnel, ainsi que d’une plus grande reconnaissance auprès des services de l’État
Thématique de la recette :
Logement
Levier méthodologique utilisé :
Faciliter l'accueil des jeunes adultes
Fiche rédigée par :
Association ADRETS
Personne contact :
Monica Fioriello
Organisation :
Solidarité Habitats
Mail :
contact@solhab.eu
Téléphone :
04 75 55 34 42
Pour en savoir plus sur la recette :
http://solidaritehabitats.eu/
Ville concernée :
Eurre
CohabitationIntergenerationnellePourFacilite (Récits-Recettes AJITeR), écrite par Ajiter
créée le 01.08.2019 à 10:00, mise à jour le 26.11.2020 à 09:24.
créée le 01.08.2019 à 10:00, mise à jour le 26.11.2020 à 09:24.
Colocation à dimension intergénérationnelle et solidaire en Résidence Autonomie
Colocation à dimension intergénérationnelle et solidaire en Résidence Autonomie

Le point de départ :
Des étudiants en formation dans les domaines des métiers du médico-social bénéficient d’un hébergement à moindre coût au sein d’une résidence autonomie en échange d’une mission d’accompagnement et de veille auprès des résidents. Cela permet aux jeunes d’avoir une expérience professionnelle auprès des personnes âgées et aux résidents de disposer de gardiens présents 24h/24, 7 jours sur 7.
Constats
Contexte
La volonté de la collectivité :
Principaux objectifs
Public(s) Ciblé(s) par l'action
Photo : Wikimedia Commons / Vassil
Constats
- La Ville de Saint-Dizier ne dispose pas d’hébergements destinés aux étudiants.
- Le CCAS gère déjà une résidence sociale jeune « Les Z’Aparts » de 9 appartements (dont 2 colocations) afin de répondre à la demande d’hébergements pour un public en mobilité professionnelle : la demande ne peut pas toujours être satisfaite.
- Des organismes de formation dans le domaine de la santé et du médico-social sont présents sur le secteur (Institut de formation en soins infirmiers, aide-soignant...).
- Tous les ans, des demandes de jeunes en formation professionnelle dans le secteur paramédical ou médico-social sont déposées.
- Des demandes d’appartements s’avèrent plus importantes en début d’année scolaire.
- Des difficultés pour certains jeunes à se loger à moindre coût.
- La gestion de la résidence confiée au CCAS rassure les parents de jeunes parfois éloignés de leur famille
Contexte
La volonté de la collectivité :
- de trouver une solution d’hébergement pour les jeunes en mobilité sur la ville,
- d’assurer une présence physique jour et nuit au sein des résidences autonomie,
- de s’appuyer sur son expérience et son expertise du dispositif « Z’Aparts » pour proposer un dispositif complémentaire en résidence autonomie.
- Résidence La Noue de 24 appartements,
- Résidence autonomie Ambroise Croizat de 67 appartements de 33 m² avec balcon, dont 6 logements meublés et équipés pour des séjours temporaires.
Principaux objectifs
- Développer la colocation solidaire en résidence pour personnes âgées,
- Permettre à des jeunes en mobilité professionnelle de bénéficier d’un logement à moindre coût,
- Développer leur expérience professionnelle,
- Elargir leurs champs de compétences,
- Proposer une formation complémentaire à leur cursus,
- Participer à la vie en résidence pour personnes âgées,
- Favoriser un enrichissement mutuel,
- Assurer la sécurité des résidents par la présence d’un gardien,
- Augmenter le nombre de logements meublés de type « Les Z’Aparts » pour accroître les capacités d’accueil pour les jeunes en mobilité professionnelle.
Public(s) Ciblé(s) par l'action
- Jeunes en formation à Saint-Dizier,
- Résidents.
Photo : Wikimedia Commons / Vassil
Les ustensiles :
Moyens humains
Pour la mise en place du projet, il est nécessaire de comptabiliser le temps d’installation du projet en fonction de la qualité d’accueil souhaité : meubler et équiper le logement, effectuer des demandes d’aides financières notamment au titre de l’AGLS (aide à la gestion locative), procéder aux installations techniques, téléphoniques, internet, wifi en assurant une traçabilité de connexion.
Sur la gestion courante, en moyenne sur l’année. Variable selon le nombre d’entrées et de sorties.
Gestion administrative (4h/mois) + Accompagnement social (2h/mois) + Agent technique (1h/mois)
Moyens materiels
Budget du projet
5400 € : L’aménagement et les équipements pour un appartement sont estimés à 2 500€. Le CCAS avait obtenu une subvention de la Région pour l’aménagement et l’équipement des deux premiers appartements en 2014.
Partenaires opérationnels
Ils financent l'action
L’Etat, dans le cadre d’une demande de subvention, au titre de l’aide à la gestion locative portant sur la résidence jeunes « Les Z’Aparts » et élargie au dispositif de colocation solidaire en Résidence autonomie.
Pour la mise en place du projet, il est nécessaire de comptabiliser le temps d’installation du projet en fonction de la qualité d’accueil souhaité : meubler et équiper le logement, effectuer des demandes d’aides financières notamment au titre de l’AGLS (aide à la gestion locative), procéder aux installations techniques, téléphoniques, internet, wifi en assurant une traçabilité de connexion.
Sur la gestion courante, en moyenne sur l’année. Variable selon le nombre d’entrées et de sorties.
Gestion administrative (4h/mois) + Accompagnement social (2h/mois) + Agent technique (1h/mois)
Moyens materiels
- 1 appartement en collocation meublé et tout équipé (il suffit d’apporter son linge plat et sa valise) avec le matériel pour entretenir le logement,
- Connexion internet,
- Téléphone et bip de garde,
- Badges et clés d’accès à la résidence,
- Cahier de procédures, consignes et transmissions.
Budget du projet
5400 € : L’aménagement et les équipements pour un appartement sont estimés à 2 500€. Le CCAS avait obtenu une subvention de la Région pour l’aménagement et l’équipement des deux premiers appartements en 2014.
Partenaires opérationnels
- Le conseil d’administration du CCAS,
- Les membres élus à la commission d’attribution de logement,
- Les membres du Conseil de la Vie Sociale,
- L’office Publique de l’Habitat (OPH) propriétaire des locaux,
- Les organismes de formations : institut de formation en soins infirmiers, d’aides-soignants, les hôpitaux.
Ils financent l'action
L’Etat, dans le cadre d’une demande de subvention, au titre de l’aide à la gestion locative portant sur la résidence jeunes « Les Z’Aparts » et élargie au dispositif de colocation solidaire en Résidence autonomie.
Astuces du chef :
Contraintes / Freins pressentis :
Par rapport aux jeunes
Présence obligatoire selon un planning de garde établi
Trop de responsabilités par rapport à la personne âgée
Profil inadapté
Par rapport aux résidents
Parfois très demandeurs, exigeants et peu tolérants
Facteurs de réussite :
Formaliser un accueil personnalisé du jeune et présentation aux résidents et personnel de la structure
Accompagnement du jeune et des résidents
Reconnaissance du rôle, de la mission du jeune
Expérience professionnelle
Formation aux premiers secours à considérer
Communication autour du projet
Par rapport aux jeunes
Présence obligatoire selon un planning de garde établi
Trop de responsabilités par rapport à la personne âgée
Profil inadapté
Par rapport aux résidents
Parfois très demandeurs, exigeants et peu tolérants
Facteurs de réussite :
Formaliser un accueil personnalisé du jeune et présentation aux résidents et personnel de la structure
Accompagnement du jeune et des résidents
Reconnaissance du rôle, de la mission du jeune
Expérience professionnelle
Formation aux premiers secours à considérer
Communication autour du projet
Les réussites de la recette :
BILAN :
Le dispositif initial mis en place par le CCAS au sein de la résidence La Noue date de 2015. Au vu de cette expérience, la collectivité a souhaité l’étendre au sein d’une résidence plus importante. Le projet a été mis en place avec beaucoup d’explications et de concertations avec les résidents (réunions, retours d’expériences de ce type…) et le personnel. Depuis 2014, les appartements ont été peu vacants.
Les jeunes s’étant investis dans ce projet l’ont apprécié : ils sont restés le temps de leur formation (3 ans) et ont parfois postulé pour un emploi saisonnier au sein de la résidence.
Les résidents quant à eux font remarquer lors des Conseil de la Vie Sociale (CVS) que les rapports sont bons avec les "gardiens". Ils apprécient d’avoir de jeunes gardiens et les moments passés en communs. C’est donc sur cette dynamique positive que le projet a été étendu sur la résidence Ambroise Croizat.
Au fur et à mesure de cette expérience, le CCAS a mis en place des moments particuliers :
Le dispositif initial mis en place par le CCAS au sein de la résidence La Noue date de 2015. Au vu de cette expérience, la collectivité a souhaité l’étendre au sein d’une résidence plus importante. Le projet a été mis en place avec beaucoup d’explications et de concertations avec les résidents (réunions, retours d’expériences de ce type…) et le personnel. Depuis 2014, les appartements ont été peu vacants.
Les jeunes s’étant investis dans ce projet l’ont apprécié : ils sont restés le temps de leur formation (3 ans) et ont parfois postulé pour un emploi saisonnier au sein de la résidence.
Les résidents quant à eux font remarquer lors des Conseil de la Vie Sociale (CVS) que les rapports sont bons avec les "gardiens". Ils apprécient d’avoir de jeunes gardiens et les moments passés en communs. C’est donc sur cette dynamique positive que le projet a été étendu sur la résidence Ambroise Croizat.
Au fur et à mesure de cette expérience, le CCAS a mis en place des moments particuliers :
- L’accueil du jeune : présentation au colocataire, présentation aux résidents ;
- Une fois par mois, le « rendez-vous des gardiens » , un échange autour d’un café gourmand le vendredi à 18h lors de sa prise de garde ;
- Une réunion toutes les 6 semaines environ permettant des échanges sur la vie au sein de la colocation, au sein de la résidence, les problèmes rencontrés, les solutions apportées…
Thématique de la recette :
Logement, Social, Saisonnalité
Levier méthodologique utilisé :
Faciliter l'accueil des jeunes adultes, Mettre en réseau et coordonner les acteurs, Mobiliser des outils financiers
Fiche rédigée par :
UNCCAS
Personne contact :
Marie-Estelle Czekata, Directrice et Sophie Maulcler
Organisation :
CCAS de Saint-Dizier
Mail :
smaucler@mairie-saintdizier.fr
Téléphone :
Accueil CCAS : 03 25 96 09 39
Pour en savoir plus sur la recette :
https://www.unccas.org/colocation-a-dimension-intergenerationnelle-et-solidaire-en-residence-autonomie
Ville concernée :
Saint-Dizier
ColocationADimensionIntergenerationnelleEt (Récits-Recettes AJITeR), écrite par Ajiter
créée le 10.09.2019 à 10:12, mise à jour le 10.09.2019 à 10:12.
créée le 10.09.2019 à 10:12, mise à jour le 10.09.2019 à 10:12.
Levier méthodologique utilisé
Thématique de la ressource